Guinée: La réouverture de l’espace aérien soumise aux règles de réciprocité

Au cours du conseil des ministres tenu jeudi,2 juillet 2020, le Chef de l’Etat a invité le Ministre d’Etat en charge des Transports à établir un protocole et un calendrier de reprise des vols commerciaux et d’une reprise progressive du trafic aérien international, sur la base du principe de réciprocité vis-à-vis du pays d’origine et selon des règles strictes.

A propos de la réouverture de l’Aéroport aux vols passagers d’Air France, le Ministre d’Etat, Ministre des Transports, Aboubacar Sylla avait évoqué mercredi,1er juillet une décision de souveraineté, liée à l’évolution de la pandémie du Covid-19.

«Air France a estimé qu’elle peut recommencer ses vols compte tenu de la situation pandémique en France et peut être ailleurs. Mais en Guinée, nous nous basons sur la situation de la pandémie en Guinée. Lorsque nous aurons le sentiment que nous avons franchi le pic et que nous sommes en phase descendante en ce qui concerne les contaminations et en phase croissante en ce qui concerne les guérisons. Là en ce moment nous prendrons souverainement la décision d’ouvrir nos frontières et de reprendre le trafic aérien».

Le Ministre d’Etat chargé des Transports, Aboubacar Sylla avait indiqué que les perturbations du trafic des avions et la fermeture de l’espace aérien ont entraîné des milliers de pertes subies au niveau des passagers et du fret.

Voici les règles fixées pour la réouverture de l’espace aérien de la Guinée

La réouverture de l’espace aérien de la Guinée a été évoqué lors du dernier conseil des Ministres qui s’est tenu le 2 juillet 2020.

En effet, le président Alpha Condé a donné instructions au Ministre en charge des Transports à établir un protocole et un calendrier de reprise des vols commerciaux.

La reprise progressive du transport aérien de la Guinée se fera donc dans l’observance de règles stricts, au nombre desquelles:

  •  l’obligation pour les passagers entrant de disposer d’un résultat négatif récent de test à la Covid-19,
  • l’obligation de se soumettre également à un autre test à l’arrivée à Conakry
  • Sauf cas exceptionnel, il y a également l’obligation de se soumettre à une contrainte de confinement à l’arrivée pour une durée qui sera définie en accord avec l’ANSS
  • La mise en place d’une procédure particulière applicable au personnel diplomatique, aux experts et consultants étrangers, ainsi qu’aux techniciens des sociétés minières ou réalisant des contrats publics