Les frontières Guinéo-Sierra léonaises seront rouvertes à partir du 18 février 2021

La visite de travail à Conakry du président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio auprès de son homologue guinéen, le président, Alpha Condé a porté ses fruits. Les deux chef d’Etat ont conclu, ce mardi 16 février sur la réouverture des frontières communes entre les deux pays à partir du jeudi 18 février 2021.

 Dans le communiqué lu par les deux ministres en charge des Affaires Etrangères des deux pays, il est dit que : « les deux parties sur le plan de la sécurité, les deux chefs d’Etats se sont entendus pour ouvrir leurs frontières communes le jeudi, 18 février 2021 à partir de 8h GMT. »

Les discussions avec le président Alpha Condé ont permis de conclure trois accords. Le premier concerne un accord général de coopération entre les gouvernements guinéen et léonais pour la création d’une commission mixte de coopération.

Le second est un accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignements entre la République de Guinée et la République de Sierra Leone.

Le troisième est relatif à un accord de coopération et d’assistance mutuelle en matière douanière entre les deux pays.

Outre les deux chefs d’État, la cérémonie a réuni le ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l’étranger et son homologue de la Sécurité et de la Protection civile, mais aussi le directeur général des Douanes.

Ces accords ont été signés par les deux parties lors d’une cérémonie solennelle au palais Mohamed V de Conakry.

Des syndicats de transporteurs plaident pour la réouverture des frontières

L’union nationale des transporteurs routiers de Guinée et la fédération syndicale nationale professionnel des transporteurs de la mécanique générale de Guinée étaient à la bourse du travail à Conakry mardi 12 janvier, en vue de  restituer les travaux menés dans le cadre de la réouverture des frontières terrestres fermées à la veille de l’élection présidentielle de 2020 pour des raisons de sécurité d’État, selon les autorités.

«C’e n’est pas un procès entre nous et l’État. On ne veut pas savoir pourquoi les frontières sont fermées. On vient auprès de l’État pour nous trouver la solution pour nous permettre de vivre. On ne peut pas vivre sans faire le transport», plaide  le secrétaire général de la fédération syndicale des transports routiers de Guinée, Ousmane horoya Sylla.

Alpha Amadou BAH, président intérimaire de l’union nationale des transporteurs routiers de Guinée a suggéré la mise en place d’une commission mixte pour fouiller tous les camions, puisque les autorités ont évoqué des raisons de sécurité d’État.

« On peut par exemple mettre en place une commission mixte pour fouiller tous les camions pour que les camions soient libres voir les marchandises qui doivent être dédouaner et libérer tous les camions. Les camions qui seront saisis les chargeurs de ces camions ou les propriétaires vont prendre la responsabilité. Nous ne pouvons pas estimer le nombre de pertes, mêmes si on vous cent milliards. Côté Sénégal, il y a 135 camions qui sont stationnés chargés nos marchandises sont pourries, du côté de la Guinée, il y a 133 camions qui veulent sortir, Coté Sierra Léone, il y a 105 camions qui sont stationnés là-bas, les autres frontières, on en parle pas », a-t-il énuméré.