Empêché de sortir de la Guinée, Sidya Touré révèle les conditions de sa sortie du pays

Empêché de quitter le territoire guinéen le 14 octobre 2020, alors qu’il se rendait à Abidjan. Le président de l’Union des forces républicaines (UFR), Sidya Touré est revenu ce mardi 20 avril 2021 dans l’émission  les Grandes Gueules, sur les conditions de son départ de Conakry pour la capitale ivoirienne.

Sidya Touré affirme qu’il a fallu l’intervention de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour qu’il puisse se rendre en Côte d’Ivoire.

‘’Nous sommes dans une situation qui est totalement inexplicable. Rien ne peut permettre à un gouvernement d’interdire un citoyen de sortir de son pays dans les conditions actuelles’’, dénonce-t-il, qualifiant de ‘’chantage’’ la décision des autorités de l’interdire de quitter le territoire guinéen.

‘’C’est un chantage dans la mesure où je n’ai pas voté et je n’ai pas participé à la présidentielle (…). J’ai demandé l’intervention de la CEDEAO pour que je puisse sortir de là et aller faire mes examens médicaux. Mais ça, c’est totalement normal, parce que je suis un citoyen d’un pays membre de la CEDEAO’’, se défend-il.

Il dit à qui veut l’entendre que ‘’personne n’a besoin de l’autorisation de qui ce soit pour quitter la Guinée’’.

Rappelons que, l’opposant Cellou Dalein Diallo est quant à lui toujours sous le coup d’une interdiction de sortir du territoire guinéen.

Sidya Touré à Alpha Condé : « La présidence n’est pas un centre d’apprentissage »

Lors d’une rencontre internationale tenue à Conakry hier mercredi 24 février, le  Chef de l’État guinéen, Alpha Condé s’est une nouvelle fois prononcé sur sa politique de « gouverner autrement  ». Cette communication du président a fait réagir l’opposant Sidya Touré.

« Quand j’entends AC (Alpha Condé) parler de sa « nouvelle gouvernance « j’hallucine. Qui a précipité ce pays dans le gouffre politique, économique et social depuis 10 ans? » La présidence n’est pas un centre d’apprentissage. On y va avec ce qu’on a appris. La médiocrité est notre ennemi », a martelé le leader de l’UFR (Union des Forces Républicaines) dans son tweet, le mercredi 24 février.

Notons que, l’opposant Sidya Touré est en séjour actuellement en Côte d’Ivoire.

L’UFR change de camp et appelle à un dialogue national

La Cour Constitutionnelle s’est prononcée sur les résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 sur la base de la nouvelle constitution en prenant un arrêt qui permet au Président Alpha Condé de rester à la tête du pays.

Cette élection a focalisé l’attention des citoyens que nous sommes sur les nombreux antagonismes sociopolitiques qui rongent la Nation.

Si les guinéens n’y prennent garde, ces antagonismes dont ils peuvent se passer, risquent de marquer durablement l’avenir du pays.

Il est important de rappeler que l’Union des Forces Républicaines (UFR), dans le cadre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), s’était opposée dès avril 2019 au projet d’une nouvelle constitution dont le seul but était d’octroyer un troisième mandat au Président Alpha CONDE.

Notre parti a joué les premiers rôles dans cette lutte en s’inscrivant du côté de ceux qui prônent l’Alternance démocratique à la tête du pays.

Pour l’UFR, la même logique a prévalu en 2001 lorsque nous nous étions opposés au troisième mandat que voulait s’octroyer feu Président Général Lansana Conté dans quasiment le même contexte. C’est ainsi que l’UFR et d’autres partis de l’opposition dont le RPG avaient successivement boycotté le référendum constitutionnel de 2001, les élections législatives de 2002 et l’élection présidentielle de 2003.

Aujourd’hui, la décision de la Cour Constitutionnelle est un fait acté.

À partir de ce moment, que faut-il faire ? La réponse à cette question ne peut en aucun cas consister :

  • À mettre à l’écart de la gestion du pays une bonne partie des guinéens proches de l’opposition. Que ces citoyens soient dans le pays ou ailleurs dans le monde ;
  • À faire des promesses dont la réalisation sera déconnectée des réalités administratives et socio-économiques du pays ;
  • À occulter les conséquences du scrutin du 18 octobre, ignorer les retombées difficiles pour l’indispensable cohésion nationale dont la Guinée ne peut se passer ;

Tenant compte du fonctionnement actuel de nos institutions, il revient au Président de la République de prendre l’initiative d’une large consultation en vue d’une meilleure gestion du pays.

La réponse de sagesse et de responsabilité, ici, comme ailleurs, impose de recourir aux vertus du dialogue national.

L’UFR, de par sa vocation de parti transversal, s’inscrit fondamentalement dans le cadre d’une entente cordiale entre les filles et les fils du pays.

L’UFR a toujours œuvré à ce que chaque parti reconnaisse l’autre, en tant qu’entité avec laquelle il faut vivre et travailler pour le seul objectif qui n’est autre que le bien-être de nos compatriotes.

Notre parti est convaincu que la Guinée unie autour de l’essentiel est capable de trouver des solutions qui lui permettront de vivre en paix et se développer de façon harmonieuse et durable.

L’UFR se veut être le catalyseur des actions favorisant ce vivre-ensemble qui permettra la prospérité pour chacun et pour tous.

Autrement, personne ne trouvera son compte dans le chaos qui résultera des antagonismes actuels : ni opposition, ni partisan du pouvoir, ni partenaires du pays.

Notre chère Guinée, ne peut produire des résultats que dans la paix et la justice, en ayant une vision éclairée de son avenir et en se dotant d’institutions fortes et démocratiques dont, entre autres, un Exécutif qui agit au quotidien et simultanément dans tous les secteurs névralgiques de la vie du pays.

Pour cela, il faut :

  • Un État réformé comme le dit avec insistance l’UFR depuis deux (2) décennies ;
  • Un État qui aura la lourde obligation de garantir les libertés des citoyens, de les protéger contre les injustices et les agressions de toute nature ;
  • Un État capable d’assurer la prospérité de la société tout en veillant en toute responsabilité sur la gestion des ressources collectives.

Travailler pour la Guinée, c’est travailler pour les quatre Régions Naturelles dans leur diversité. Toutes les filles et tous les fils du pays doivent se sentir concernés, au début comme à la fin.

L’UFR a la ferme conviction que la Guinée est une et indivisible et que sa diversité linguistique et géographique, doit être considérée comme un avantage et non un handicap.

Vive l’Union des forces républicaines (UFR) !
Vive la République
Vive la Guinée
Le Bureau exécutif national
Conakry, le 30 décembre 2020

Sidya Touré : son domicile attaqué par des hommes armés

Empêché de sortir du pays mercredi dernier alors qu’il devait se rendre à Abidjan, le domicile de Sidya Touré a été attaqué par des hommes armés, ce vendredi 16 octobre aux environs de 4h du matin.

« C’est aux environs de 4h du matin que nous avons constaté, suite à une coupure d’électricité, des pickups devant la cour de la résidence. Certains soldats armés, habillés en treillis, sont descendus de l’un des véhicules et ont cherché à accéder à la cour. Des jeunes qui étaient fortement mobilisés dans la résidence, ont réussi à repousser ce groupe d’assaillants », explique le responsable de la communication digitale de l’Union des Forces Républicaines,(UFR).

Selon Fodé Baldé, entre la coupure d’électricité dans la zone où réside le président de l’UFR et l’arrivée des hommes en uniforme, « il a fallu à peine une minute. Donc, c’est un plan bien orchestré ».

« il n’est pas permis pour des hommes en treillis de s’introduire dans le domicile d’un citoyen, à plus forte raison d’un leader politique à qui on a refusé de sortir du pays. Ils veulent certainement attenter à la vie du président de l’UFR », a-t-il déclaré.

Notons que, le président de l’UFR, Sidya Touré a été bloqué à l’aéroport il y’a deux jours, alors qu’il voulait se rendre à Abidjan pour des raisons médicales, ses documents de voyage  ont été confisqués.

 

 

Sidya Touré empêché de sortir de la Guinée, Cellou Dalein réagit

Le Président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Sidya Touré qui devait se rendre dans la capitale ivoirienne s’est vu empêché de sortir à l’aéroport international de Conakry le mercredi 14 octobre 2020.

Cellou Dalein Diallo le leader de l’UFDG, candidat à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, n’a pas tardé à réagir à cette la décision des autorités guinéennes, d’empêcher l’ancien premier ministre, de prendre l’avion.  Cellou Dalein Diallo a accusé le président Alpha Condé d’être derrière cette affaire.

Pour lui, cette pratique du pouvoir en place, s’inscrit dans le seul but de persécuter les opposants, en cette phase cruciale de l’histoire politique du pays.

« J’exprime ma solidarité à Sidya Touré, empêché sur ordre de Alpha CONDE de sortir du pays. Le passeport de l’ancien premier ministre a été confisqué cet après-midi au moment où il embarquait pour Abidjan. Cette action s’inscrit sans nul doute dans le cadre de la campagne de persécution menée par Alpha Condé contre ses opposants », a-t-il déclaré.

Le principal opposant d’Alpha Condé appelle les citoyens guinéens  à se lever, afin d’exiger l’arrêt des persécutions contre les leaders du FNDC

« Peuple de Guinée, mobilisons-nous pour exiger l’arrêt des persécutions des membres du FNDC et de l’Opposition politique », a-t-il invité

Sidya Touré empêché de sortir de la Guinée, son passeport confisqué

Le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Sidya Touré a été empêché de sortir de la Guinée, le mercredi 14 octobre à l’aéroport international de Conakry-Gbessia, alors qu’il devait se rendre en Côte d’Ivoire. Sa formation politique  y voit une manœuvre du pouvoir d’Alpha Condé d’empêcher son leader de quitter le pays.

Le responsable de communication digitale de l’UFR raconte dans quelles circonstances Sidya Touré a été empêché de quitter la capitale Conakry.

« Alors qu’il se rendait à Abidjan pour un retour le samedi, le Président Sidya Touré a été bloqué à l’embarquement. Il a regagné sa résidence », indique Fodé Baldé.

« Son passeport est toujours détenu par le commissaire spécial de l’aéroport, un certain commissaire Condé », précise-t-il.

Ce proche de Sidya Touré dénonce ce qu’il qualifie d’acharnement du pouvoir d’Alpha Condé contre le leader de l’UFR.

« Pourquoi tant d’acharnement contre quelqu’un qui n’est pas candidat à la mascarade électorale du 18 octobre 2020 ? », s’interroge Fodé Baldé qui affirme que « peu importe ce qu’ils feront, le 18 octobre, Alpha Condé n’est plus Président de la République de Guinée ».

Sidya Touré dévoile les nouvelles stratégies du FNDC

Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) qui s’est réuni mercredi à Kipé dans la commune de Ratoma, a dévoilé, par la voix de Sidya Touré, les grandes lignes de la rencontre.

D’après le président de l’UFR Sidya Touré, il a été question de faire l’état sur les manifestations qu’ils ont programmées. Ensuite, a-t-il dit, se pencher sur la situation du FNDC après le départ de certains partis politiques.

«Nous avons projeté de nous organiser en associant un peu plus la base sociale aux mouvements que nous avons l’habitude de coordonner. Certes l’aspect politique demeure mais, quand vous voyez ce qu’Alpha Condé fait, c’est une destruction totale de la Guinée», a-t-il dénoncé.

Et de poursuivre : « tout le monde est concerné par ce combat. Nous allons partir vers les forces qui manifestent à Kankan, à Faranah, à Boké (…). Nous avons la capacité de mobiliser partout en Guinée. Nous n’allons pas nous limiter seulement qu’à Conakry. Notre manifestation prendra en compte désormais la demande sociale notamment l’eau, l’électricité, les routes (…) qui sont les vrais problèmes de la Guinée. La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenté de venir en Guinée à plusieurs reprises mais, Alpha Condé n’a pas voulu les recevoir », a-t-il laissé entendre.

Le Front National pour la Défense de la Constitution a annoncé une série de manifestation contre le pouvoir d’Alpha Condé dans le pays.

Selon Abdourahmane Sano, coordinateur national FNDC,

« cette série de manifestations débute le mardi 29 septembre 2020 à Conakry à ses alentours. Cette marche s’inscrit dans le cadre de faire barrage au  coup d’Etat constitutionnel par Alpha Condé « .

 

Sidya Touré appelle les Guinéens à une manifestation inédite

Confirmant sa participation à la marche organisée ce jour par le Front national pour la défense de la constitution (Fndc), le président de l’Union des forces républicaines (Ufr) a invité les populations à prendre part massivement à la manifestation. 

L’heure est venue de démontrer que la Constitution est sacrée. C’est l’avis de Sidya Touré.

« Il faut qu’on fasse une grande mobilisation pour démontrer que nous sommes opposés au projet de changement constitutionnel et à un troisième mandat pour Alpha Condé. C’est le moment de montrer à ce gouvernement que le projet ne va pas marcher et que la constitution est sacrée », indique le président de l’Ufr.

La marche de ce jour est également une occasion, selon lui de montrer qu’une manifestation peut-être pacifique.  « Nous voulons démontrer qu’en Guinée, si la police n’agresse pas les manifestants, il ne se passera rien. Nous voulons prouver qu’il y a beaucoup de guinéens qui s’opposent à l’idée d’un troisième mandat », a ajouté l’ancien haut représentant du chef de l’Etat.

Le rendez-vous est donc pris pour ce jour:  « Je serai à la manifestation. Il y a un climat d’insécurité dans ce pays, mais cela ne m’empêchera pas de sortir et d’aller prononcer mon discours. Je demande à la population de sortir massivement pour dire non à un troisième mandat en Guinée », assure Sidya Touré.

 

Projet de référendum en Guinée : Sidya Touré booste ses troupes

L’opposition pense déjà sa stratégie en attendant l’officialisation du projet de référendum constitutionnel par le Président, Alpha Condé.

 

Ils n’ont pas attendu pour penser leur cheval de bataille. Après le discours à la Nation du chef de l’Etat, Alpha Condé, le président de l’Union des forces républicaines, Sidya Touré passe à l’action. Ce vendredi 06 septembre 2019 l’ancien Premier ministre reçoit les jeunes de son parti.

L’ordre du jour de la réunion porte sur l’actualité politique du pays dominée par la question du référendum constitutionnel.

 

Pour Sidya Touré, il n’est pas envisageable de négocier au sujet du référendum constitutionnel qui pourrait aboutir à un troisième mandat pour le Président Alpha Condé.

3ième mandat : Damaro vole dans les plumes de Sidya, Cellou et Cie

Le parti présidentiel vient de réagir suite au lancement ce mercredi 3 avril 20019 du front pour la défense de la Constitution ((FNDC).

Par la voix du président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel, le parti au Pouvoir avertit que personne n’a le monopole de décider du sort de la Constitution. Ce mercredi 03 avril 2019, une coalition mixte qui réunit les principaux partis politiques d’opposition (UFDG, UFR, PEDN, UDG, BL, PADES) et des organisations de la société civile a été lancée pour défendre la Constitution. Pour Amadou Damaro Camara, le pouvoir en place n’a pas de leçon de démocratie à recevoir de personnes qui ont participé à la modification de la Constitution sous le régime de Lansana Conté. « Le ridicule ne tue pas en Guinée. J’ai l’impression que nos politiciens se moquent de l’intelligence du peuple de Guinée. Autant ils ont la mémoire courte, autant ils pensent que le peuple de Guinée a aussi la mémoire courte. La dernière modification de la Constitution pour proroger un mandat, avait été initiée peu avant son départ de la primature par Sidya Touré qui a lancé la célèbre phrase ton pied mon pied. Toute cette campagne a aussi été financée par Mamadou Sylla qui ne s’en cache pas d’ailleurs. Kabélè a participé à la rédaction de la Constitution qui a fait sauter le verrou des deux mandats. Cellou Dalein a été au nom du PUP au Foutah pour faire accepter cette constitution. Il n’a même pas été question de référendum, ça été fait à l’Assemblée où ils avaient plus des 2/3. Que ces messieurs nous donnent des leçons de démocratie aujourd’hui, ça fait sourire. Ils ne sont pas du tout bien placés pour nous donner des leçons de démocratie dans ce domaine », réagit l’élu du parti de la majorité.

Sidya Touré a appelé le peuple de Guinée à se mobilise pour le combat alors que Cellou Dalein Diallo appelle l’armée à s’opposer au coup d’Etat Constitutionnel. Seul le peuple souverain suprême peut décider du sort d’une Constitution, réplique le chef de la majorité présidentielle. Amadou Damaro Camara demande aux membres de ce front d’exprimer leur opinion sans faire entrave aux autres. « La création de leur front est un signe de la vitalité démocratique en Guinée. La seule chose que nous demandons, nous allons l’exiger ou l’imposer, c’est que chacun exprime son opinion dans la paix et dans le calme. Ils ne peuvent pas décider du sort d’une Constitution, encore nous de la majorité, nous ne pouvons pas décider du sort d’une Constitution. Il y a un arbitre qui est le peuple de Guinée. Toute constitution ne peut être approuvée que par le peuple, le seul souverain suprême. Donc, qu’ils expriment leur volonté, qu’ils invitent à ne pas voter ou à ne pas l’accepter, mais que ceux qui sont pour, qu’on les laisse exprimer aussi leur opinion. C’est ça la démocratie », tranche le parlementaire.

Sidya Touré sonne la mobilisation

Le leader de l’UFR a lancé un appel solennel au peuple ce mercredi 3 avril 2019

Sidya Touré a demandé aux guinéens de se préparer au combat pour le respect de la Constitution. Farouchement opposé au projet d’Alpha Condé de rester au pouvoir, l’ancien haut représentant du Chef de l’Etat a martelé que la Constitution sera respectée. Aux côtés de Cellou Dalein Diallo, l’ancien ministre de la Défense maitre Kabèlè Camara, l’opposant a déclaré qu’il est hors de question d’accepter que la Guinée sombre.« Ceci est notre manifestation de toutes nos volontés pour empêcher un changement constitutionnel dans notre pays et quelque glissement que ce soit. A partir d’aujourd’hui, c’est le point de départ tous les guinéens doivent se mobiliser à partir de maintenant pour savoir quels sont ceux qui sont opposés à cette possibilité et ceux qui veulent vivre de la sueur et du sang de nos populations simplement pour des questions de convenance personnelle mais surtout pour des questions d’argent », a déclaré Sidya Touré.

Sidya Touré défi à Alpha Condé

Sidya Touré vient de lancer un défi au président Alpha Condé dont il était le haut représentant, jusqu’à une période récente!

Si le chef de l’Etat vante son bilan qu’il expose avec fierté, son ancien haut représentant le renvoie devant la dure réalité. Trois (3) milliards de dollars investis dans l’énergie, mais le résultat final, selon l’opposant, c’est qu’aucune ville en Guinée ne dispose d’une distribution constante de l’électricité. Surpris par les montants engloutis dans le secteur énergétique depuis l’arrivée d’Alpha Condé au pouvoir, l’ancien premier Ministre s’interroge sur le résultat. « J’ai cru comprendre qu’on aurait dépensé 3 milliards $, soit une fois et demi le budget de la Guinée pour obtenir 725 MWT. Ce serait l’électricité la plus chère au monde », dénonce Sidya Touré avant de lancer un défi.

Après le « fiasco » de Kaléta, le Gouvernement guinéen mise sur le barrage de Souapiti en construction pour résoudre le déficit énergétique dans le pays. « Mais au fait, peut-on me citer une ville en Guinée qui dispose d’une distribution constante d’électricité? », s’interroge le leader de l’UFR. Opposé au projet de troisième mandat, le leader de l’UFR parie  sur la présidentielle de 2020 pour prendre les rênes du pays après deux échecs (2010 et 2015).Depuis son divorce avec le président Alpha Condé, Sidya Touré a arboré le manteau d’opposant qui ne porte plus de gants pour dénoncer les « turpitudes » du pouvoir.

Présidentielle 2020: Cellou et Sidya Touré vont à nouveau s’allier

Les deux anciens premier-ministres qui ont eu de nombreuses contradictions ces derniers temps, comptent faire front commun pour barrer la route au Président Alpha Condé dans sa quête d’un troisième mandat.

« Etant donné que l’UFR est catégoriquement opposée à l’idée d’un troisième mandat pour le Président Alpha Condé, il n’y a pas de raison qu’on ne fasse pas front commun. Il peut y avoir des divergences au sein de l’opposition, au sein de toute entité d’ailleurs, mais le plus important est qu’on s’entende sur l’essentiel. Et pour le moment l’essentiel c’est d’œuvrer pour l’alternance en 2020 », a confié un proche collaborateur de Cellou Dalein Diallo. Selon notre interlocuteur, une rencontre entre Sidya Touré et Cellou Dalein n’est pas à exclure dans les prochains jours. Les deux anciens premier-ministres devraient discuter de la stratégie à adopter pour empêcher Alpha Condé de se présenter en 2020 pour un troisième mandat.

 

Sidya Touré en pourparlers avec Secrétaires généraux de Conakry

Ce dimanche 3 mars 2019, les Secrétaires Généraux de Conakry conduits par le Secrétaire Général du Conseil National des Jeunes Républicains  (CNJR) ont été reçus par le Président Sidya TOURE à sa Résidence à la Minière.

Occasion  pour le Secrétaire Général  du CNJR d’informer le Président Sidya TOURÉ des différentes consultations pour la mise en place du nouveau Bureau National des Jeunes d’une part et des différentes activités faites jusqu’ici d’autre part. S’agissant des activités de réunion, le SG du CNJR, Badra KONE, a informé le Président Sidya TOURÉ des conclusions de la rencontre au cours de laquelle les Secrétaires Généraux de Conakry ont manifesté le désir de rencontrer le Président du Parti : le soutien et la disponibilité de la Jeunesse Républicaine envers le nouveau Secrétaire Exécutif du Parti, Honorable Saikou Yaya BARRY. Pour le Président Sidya TOURE, cette rencontre lui a permet d’apprécier le niveau de restructuration du Parti engagé à la base et surtout de communiquer avec les Responsables des Jeunes de leurs responsabilités dans la réalisation de l’objectif commun de 2020: Sidya TOURE, Président de la République de Guinée.

Le leader de l’Union des Forces Républicaines qui n’hésite plus à critiquer la gouvernance du Président Alpha Condé depuis sa émission de son poste de Haut-Représentant, continue à remobiliser sa troupe. Ce dimanche 3 mars 2019, le chef de file de l’Union des Forces Républicaines a invité les chefs des différentes sections de son parti à se « réveiller » pour gagner les prochaines échéances électorales, notamment la présidentielle de 2020. Sidya Touré les a invités à faire en sorte que tous leurs militants se fassent recenser et disposer de leurs cartes d’électeurs. Pour que l’UFR, il va falloir que chacun sécurise son vote, a rappelé l’ancien Premier Ministre guinéen. Après ses défaites en 2010 et 2015, Sidya Touré croit toujours à son étoile. 2020 serait l’année de sa « revanche » à travers son accession à la tête de la magistrature suprême guinéenne.

Sidya Touré n’exclut pas une possible candidature unique de l’opposition

L’opposition guinéenne est visiblement décidée à conjuguer au passé le règne du président Alpha Condé.

Ce vendredi 22 février 2019, une nouvelle coalition dénommée convergence pour l’opposition démocratique (COD), composée de six formations politiques dont l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré a vu le jour. La signature de la charte de l’alliance a eu lieu au siège du Parti de l’espoir pour le développement national (Pedn) de Lansana Kouyaté à Ratoma. Ira-t-elle vers une candidature unique de l’opposition ? Sidya Touré donne un essaie de réponse.

Monsieur Touré, quel est l’objectif de cette nouvelle coalition de l’opposition ? 

Nous avons signé cette alliance pour faire prévaloir la démocratie dans notre pays en restant dans l’opposition. Nous allons travailler avec les engagements des uns et des autres pour essayer de faire avancer ce pays. Je crois que chacun doit respecter ses engagements parce que nous formons un groupe dans ce cadre-là et surtout ce n’est contre personne d’autre compte tenu du fait que nous devons arriver à l’alternance en 2020.

En l’absence de  Cellou Dalein qui sera votre candidat de l’alternance?

On est vraiment très loin de tout ça. Tous ceux qui sont ici, sont en mesure d’être candidat à l’élection présidentielle. Nous voulons éviter ce genre de structures où nous avons un chef de ceci ou un président de cela. Ce sont des partis libres et qui, chaque fois, vont prendre des décisions que vont avancer les uns et les autres. Il n’y a pas de candidat prévu dès maintenant pour ce genre de truc. Peut-être qu’on sera candidat en même temps. En attendant, on n’en est pas là, nous sommes en train d’approfondir les questions sur la démocratie dans notre pays. Peut-être qu’un jour on se retrouvera avec l’opposition républicaine, pourquoi pas ?

À la veille de la présidentielle de 2015, vous aviez défendu l’idée d’une candidature unique. Est-ce que vous voulez anticiper ?

On n’en est pas là. Mais tout peut advenir à condition que nous restions dans le cadre de ce que nous venons de dire, c’est-à-dire l’approfondissement de la démocratie, le respect de la loi et des instructions, le combat contre tout ce qui peut dégrader le climat politique, économique et social. Dans tous les pays, les oppositions son émiettées. Le moment venu, peut-être qu’on ne le sera plus.

Nouvelle alliance politique de l’opposition guinéenne

La création de ce nouveau bloc d’opposition qui s’inscrit dans le cadre de l’ouverture et du rassemblement alimente les débats politiques.

Cette nouvelle alliance pourrait servir de tremplin pour la carrière politique de Sidya Touré confiné au simple rôle « de faiseur de rois » dans l’éternel duel entre Alpha Condé et le leader de l’UFDG.  En 2015, le leader de l’UFR avait tenté d’unir l’opposition autour d’une candidature unique afin de maximiser ses chances de battre Alpha Condé. Malheureusement, cette approche  avait  été rejetée par Cellou Dalein Diallo qui optait plutôt pour  la stratégie utilisée par l’opposition sénégalaise en 2012 face à Abdoulaye Wade. Au final, l’opposition est allée en rang dispersé aux élections présidentielles. Résultats,  Alpha Condé a été réélu dès le  premier tour, scellant ainsi le sort la fragile unité de l’opposition qui a dénoncé des fraudes massives.

Pour le moment Sidya Touré refuse de porter le chapeau de leader de la COD. « Je ne suis à la tête de rien du tout. Nous sommes en train de discuter », a tranché tout récemment le président de l’UFR interpellé dans la presse. Dans sa conquête du Pouvoir, l’ancien premier ministre sait qu’il abat pratiquement sa dernière carte en 2020, après ses échecs  de 2010 et 2015. La convergence de l’opposition démocratique pourrait être  un ‘’atout’’.

La création du COD qui rassemble en son sein deux anciens premiers ministres intervient dans un contexte de recomposition du paysage politique guinéen. On voit de nouvelle figure montante avec de nouvelles ambitions. « Ce nouveau bloc a plusieurs têtes pensantes. Il pourrait dans une certaine façon, être un tremplin pour Sidya Touré, s’il réussit à fédérer toutes les forces qui le composent. Mais il faudra aller avec tact. Car certains comme Bah Oury ont déjà annoncé qu’ils seront candidats en 2020 », analyse un observateur, alors que Dr Ousmane Kaba qui fait office de porte-parole du COD a donné un indice qui en dit long sur les ambitions futures de cette plateforme politique.

Sidya Touré indexe Alpha Condé

Sidya Touré a un constat amer de la gouvernance du président Alpha Condé.
Pour comprendre l’amertume du leader de l’Union des forces républicaines (UFR), un symbole de l’échec de la gouvernance d’Alpha Condé ce sont les élections communales. Entre violences et corruption, l’élection des exécutifs communaux tourne au fiasco à l’image de la commune de Matoto où le parti présidentiel et celui de Cellou Dalein Diallo se livrent une lutte sans merci. Pour Sidya Touré, le véritable poison se trouve ailleurs. « Un an après le vote pas d’exécutifs communaux en Guinée. Au contraire on travaille à rogner les attributions financières des collectivités locales au profit de la PRÉSIDENCE. Résultat : une accumulation de crises à répétition bloquant le fonctionnement de l’état ».
Comme pour donner raison au patron de l’UFR, l’élection de l’éxécutif de Matoto prévue mercredi, a été reportée sans aucune explication. A noter que l’installation des maires à travers le pays a été émaillée de violences qui ont fait plusieurs morts. Sur fond de tensions et débat sur un éventuel troisième mandat d’Alpha Condé en 2020, la Guinée s’enlise dans une crise électorale sans fin. Du côté de l’entourage présidentiel, aucune réaction pour l’instant sur ces accusations de Sidya à propos de la diminution des attributions financières des collectivités locales au profit de la Présidence

Sidya Touré s’insurge contre une décision d’Alpha Condé

Sidya Touré qui s’est libéré de ses fonctions de « Haut représentant » du Chef de l’Etat continue de clouer au pilori la Gouvernance d’Alpha Condé.
L’ancien premier ministre s’est insurgé ce lundi 4 février 2019 contre une décision d’Alpha Condé. Dans son style « railleur » dont lui seul à le secret, le leader de l’union des forces républicaines dénonce la mesure du président de la République visant à contrôler les recettes financières des collectivités locales. « Un an après le vote, pas d’exécutifs communaux en Guinée. Au contraire on travaille à rogner les attributions financières des collectivités locales au profit de la PRÉSIDENCE. Résultat : une accumulation de crises à répétition bloquant le fonctionnement de l’état. Guinée is down », a dénoncé l’ancien premier ministre dans un ton « incisif ». Pour contrôler les recettes des communes, le président Alpha Condé a mis en place une commission chargée de recouvrir les impôts dans les collectivités locales. Elle est dirigée par l’ancien ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alhassane Condé aujourd’hui conseillé à la Présidence. Cette « réforme » vise à accompagner les collectivités locales pour mieux mobiliser les recettes, nous dit-on, en vue de les aider à exécuter leur programme.
« C’est un programme qui concerne tout le pays. Personne n’est visé. C’est une réforme qui vise à mieux mobiliser les recettes et de mettre beaucoup plus de revenus à la disposition des collectivités puisque ces nouveaux maires sont élus avec de nouveaux programmes, il faut les accompagner », a confié à notre rédaction un cadre du Budget. Ce lundi 4 février 2019 marque le 1er anniversaire de la tenue des élections communales en Guinée. Un scrutin émaillé d’incidents meurtriers dans le pays et qui a dangereusement affecté le tissu social. Le gouvernement peine encore à terminer l’installation des exécutifs communaux.

Législatives 2019 : Kassory rassure l’opposition

Alors que les craintes de l’opposition se font de plus en plus sentir par rapport à l’organisation des élections législatives cette année, le premier ministre guinéen a tenté de rassurer ce mercredi 30 janvier 2019.

Ibrahima Kassory Fofana qui s’exprimait à l’occasion de la troisième session du dialogue politique Guinée-UE, a donné la garantie que son gouvernement veillera à la bonne tenue des « opérations » liées à l’organisation de ce scrutin dans la « transparence ». « La nouvelle CENI vient d’être mise en place conformément au consensus négocié avec la classe politique guinéenne suivant une approche inclusive et concertée. Cette institution aura pour tâche première, la préparation avec le ministère chargé de l’administration du territoire et de la décentralisation, des prochaines élections législatives pour le renouvellement de l’Assemblée Nationale ».

Sidya Touré a exprimé des inquiétudes par rapport à l’organisation de ce scrutin estimant que le fichier électoral actuel est corrompu. Cette question encore en suspens devrait être réglée avant les élections. Le leader de l’UFR en fait d’ailleurs une exigence car selon lui plus d’un millions d’électeurs fictifs se trouvent dans le fichier actuel. En réponse à cette inquiétude, Kassory Fofana assure que son gouvernement veillera à bonne conduite des opérations dans la transparence. « Je puis vous assurer que dans ce processus, le Gouvernement guinéen veillera à la bonne tenue des opérations, dans la transparence, l’indépendance d’action de la CENI, l’esprit de consensus et la concertation avec la classe politique », a-t-il assuré.

En Guinée, le mandat des députés a expiré depuis le 13 janvier dernier. Pour éviter un vide institutionnel, le président Alpha Condé a pris un décret récemment pour prolonger leur mandat. Mais l’opposition qui le soupçonne d’avoir un « agenda caché » hésite. Elle n’a pas encore tranché sur la question de savoir si oui ou non, ses députés vont continuer à siéger au parlement. Pour l’heure, aucun calendrier pour la tenue des élections législatives n’est encore annoncé.

Sidya Touré déjà en campagne

Alors que la date des élections législatives se fait attendre, Sidya Touré mobilise déjà ses troupes!

Le patron de l’Union des forces républicaines qui a rencontré récemment plusieurs cadres de l’opposition dont Bah Oury et Ousmane Kaba; se prépare activement pour les élections. Une campagne de séduction envers l’électorat de la basse guinée est déjà en marche! S’il réclame ouvertement une révision du fichier électoral, Sidya Touré n’oublie pas ses militants et sympathisants auxquels il a adressé un message: celui de s’inscrire massivement sur le fichier électoral. L’ancien premier ministre qui représente la troisième force politique du pays espère changer les rapports de forces en mobilisant massivement son électorat de la basse côte. Récemment, c’est à Koba, dans la préfecture de Boffa que Sidya Touré a invité les populations à s’inscrire sur les listes électorales. Le leader de l’UFR a également rencontré les jeunes venus assister à un tournoi organisé en son nom à Koba.

Officiellement candidat à la présidentielle de 2020, Sidya Touré veut créer l’alternance en 2020.  Prudent, Sidya Touré se réserve de tout commentaire en attendant la prise de position officielle du président Alpha Condé pour se représenter ou non à la présidentielle de 2020. Quand à une éventuelle alliance avec Cellou Dalein Diallo, elle demeure très hypothétique après les querelles à distance entre les deux hommes.

Nouvelle alliance entre Cellou Dalein Diallo et Sidya

Après avoir réglé leurs différends sur le quota de leurs représentants à la CENI, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré veulent désormais former un bloc.

Suite au décret d’Alpha Condé prorogeant le mandat des députés, les deux opposants ont décidé d’adopter une position commune quant à l’avenir de leurs élus au parlement.  Une commission vient d’être mise en place par les partis des deux anciens premiers ministres dont le but est de trancher sur la question liée au mandat de leurs députés.  « On a convenu aujourd’hui de mettre en place une commission entre les partis de l’opposition. Les concertations s’ouvriront demain pour harmoniser nos positions. Après cela, nous allons partager nos conclusions avec les autres partis de l’opposition. Nous souhaitons une réunification de l’opposition,  nous allons mutualiser nos efforts », a confié ce lundi 14 janvier 2019 un opposant.

Le président de la République a signé un décret la semaine dernière prolongeant le mandat des députés jusqu’à l’installation de la nouvelle Assemblée Nationale. Mais cet acte d’Alpha Condé ne fait pas l’unanimité au sein d’une frange l’opinion qui est favorable à tenue rapide des élections législatives.  Mais aujourd’hui, l’opposition fait face à un dilemme. Entre perdre de la crédibilité en continuant de siéger au parlement et partir en laissant une Assemblée monocolore à la solde de l’exécutif  l’opposition devra faire un choix.

Decrispation de la crise post électorales: Alpha Condé reçoit Sidya Touré 

Le président de la République Alpha Condé poursuit ses consultations avec les forces vives du pays notamment les partis politiques et regroupements de partis politiques.

C’est dans ce cadre qu’il a reçu le mercredi 4 avril 2018 au palais Sekhoutoureya, Sidya Touré, le président de l’Union des Forces Républicaines (UFR). Le haut représentant du chef de l’État était accompagné de ses alliés (UPG, GDE et PRPG).

Après des «échanges fructueux et francs » relatifs à la situation intérieure du pays en générale et à la crise postélectorale en particulier, un communiqué a sanctionné la rencontre.

Selon ce communiqué, il a été retenu ce qui suit :
1-      De privilégier le dialogue et la concertation pour régler toutes les divergences dans la vie politique nationale. Dans cet esprit, l’Union des Forces Républicaines, troisième groupe parlementaire de l’Assemblée nationale, a décidé de rejoindre le comité de suivi de l’accord politique.

2-    De demander au comité de suivi du dialogue de l’accord politique d’octobre 2016 de trouver une solution au différend électoral. L’UFR a des revendications qui concernent sur 4 communes urbaines et 7 communes rurales sur les 342 que compte le pays.

3-      Le président de la République demande au comité de suivi de mettre en œuvre  avec diligence, l’accord politique d’octobre 2016 notamment.

4-    L’adoption de la loi sur la CENI à la prochaine session des lois de l’Assemblée nationale.

5-    L’audit et l’assainissement du fichier électoral avant les prochaines élections législatives.

6-    De tout mettre en œuvre pour identifier les différents responsables de toutes les violences qui ont entrainé mort d’homme et causé d’importants dégâts matériels, qui qu’ils soient, afin de les traduire devant les cours et tribunaux du pays.

7- D’apporter une assistance aux victimes et à leurs familles, nonobstant les  indemnisations légales.

8-    Egalement le Président de la République a pris note de la nécessité d’améliorer le code électoral à l’une des façons tirées des trois derniers scrutins et réévaluer la charte des partis politiques.

Sidya Touré Premier ministre? ce n’est qu’une rumeur!

Le haut représentant du chef de l’Etat a démenti une rumeur qui annonçait sa nomination au poste de Premier ministre.

En fin de semaine dernière, une rumeur a fait état de la nomination prochaine de Sidya Touré au poste de Premier ministre.  Une information démentie part le concerné lors d’une déclaration à la presse.

« Je ne serai le Premier ministre de personne. On ne m’a pas demandé d’être Premier ministre, je ne l’ai pas demandé et je ne le ferai pas. Je l’ai déjà été et ça me suffit », a-t-il déclaré.

Pour le leader de l’Union des Forces Républicaines (UFR), son parti a d’autres préoccupations que de marchander pour un poste de Premier ministre.

« Nous allons tirer les leçons  de ces élections locales. Certains de nos candidats n’étaient pas suffisamment connus », a-t-il indiqué. Une façon de justifier la débâcle de sa formation politique dans de nombreuses circonscriptions électorales.

« Quand on aura des élections où le président de l’UFR sera présent, les choses seront totalement différentes », a assuré Sidya Touré

Par ailleurs, il pense que le vrai problème auquel son parti est confronté sur le terrain, « c’est comment arrêter cette manière de frauder. Quand vous faites face dans une commune rurale au sous-préfet avec des policiers derrière lui, c’est compliqué pour certains ».

Rencontre encontre Alpha Condé et Sidya Touré

Sidya Touré, leader de l’UFR,  a été reçu mercredi par le président Alpha Condé au palais Sékhoutouréya, rapporte Média Guinée.

Les deux hommes auraient évoqué les jeux d’alliance pour la conquête des mairies où le Rpg Arc-en-ciel part avec les faveurs des pronostics.

Ce rapprochement, s’il est acquis, mettrait sérieusement en difficulté l’UFDG de Cellou Dalein Diallo qui n’a que des alliés de seconds couteaux.

Alpha Condé et Sidya Touré, désormais deux plus anciens leaders politiques guinéens ont scellé un rapprochement depuis la fin de la présidentielle de 2015.

Plusieurs cadres de l’UFR ont bénéficié récemment du décret du chef de l’Etat.