Présidentielle 2020: Mamadou Sylla, se retire de la course

Dans une déclaration rendue publique ce 8 septembre,Le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG), Mamadou Sylla, a annoncé son retrait de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.
Le président de l’ UDG a attendu le dernier jour des dépôts des candidatures pour se retirer de l’ élection présidentielle. La coalition qui avait investi Mamadou Sylla a justifié ce retrait par le fait que le fichier électoral n’est pas crédible, le respect de la mémoire des 200 victimes lors des manifestations, l’agression contre les sages réunis à Tanènè chez le patriarche de la Basse Côte, Elhadj Sékhouna Soumah.
Mamadou Sylla déclare qu’il ne souhaite pas prendre part à ce qui va se produire au lendemain du 18 octobre.Il a donc décidé de se retirer de la course électorale afin de ne pas être partie prenante à la crise post-électorale qui s’annonce. Car selon lui, le pouvoir a envie de faire un coup K.O alors que l’UFDG penserait au même scénario.

Guinée: 79 sièges sur 114 pour le RPG (Cour Constitutionnelle)

La Cour Constitutionnelle a publié mercredi, 15 avril, les résultats définitifs des élections législatives du 22 mars 2020.

Elle confirme ainsi les résultats provisoires publiés le 1er avril par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Et selon l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, le RPG Arc-en-Ciel remporte 79 sièges sur les 114 que compte l’Assemblée Nationale de Guinée. Le RPG est suivi par le Parti, Union Démocratique de Guinée (UDG) de Mamadou Sylla avec 4 sièges et du Parti de Siaka Barry, le MPDG qui a 3 sièges à la Nouvelle Assemblée Nationale. La Cour Constitutionnelle confirme un taux de participation de 58,4% aux élections législatives du 22 mars 2020.

Par ailleurs, si les requêtes contestant la régularité des législatives n’ont pas été acceptées sur le fond, il est à noter que Mamadou Sylla du Parti UDG devient le nouveau Chef de file de l’opposition ; même si les leaders de l’opposition qui ont boycotté les élections par des actes de violences et de vandalisme, disent ne pas reconnaitre la Nouvelle Constitution adoptée par referendum avec 89,76% et la Nouvelle Assemblée Nationale qui sera animée par plusieurs partis politiques dont le PDG-RDA, l’UFD, l’UDG, l’ARENA et autres GéCi et MPDG.

3ième mandat : Damaro vole dans les plumes de Sidya, Cellou et Cie

Le parti présidentiel vient de réagir suite au lancement ce mercredi 3 avril 20019 du front pour la défense de la Constitution ((FNDC).

Par la voix du président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel, le parti au Pouvoir avertit que personne n’a le monopole de décider du sort de la Constitution. Ce mercredi 03 avril 2019, une coalition mixte qui réunit les principaux partis politiques d’opposition (UFDG, UFR, PEDN, UDG, BL, PADES) et des organisations de la société civile a été lancée pour défendre la Constitution. Pour Amadou Damaro Camara, le pouvoir en place n’a pas de leçon de démocratie à recevoir de personnes qui ont participé à la modification de la Constitution sous le régime de Lansana Conté. « Le ridicule ne tue pas en Guinée. J’ai l’impression que nos politiciens se moquent de l’intelligence du peuple de Guinée. Autant ils ont la mémoire courte, autant ils pensent que le peuple de Guinée a aussi la mémoire courte. La dernière modification de la Constitution pour proroger un mandat, avait été initiée peu avant son départ de la primature par Sidya Touré qui a lancé la célèbre phrase ton pied mon pied. Toute cette campagne a aussi été financée par Mamadou Sylla qui ne s’en cache pas d’ailleurs. Kabélè a participé à la rédaction de la Constitution qui a fait sauter le verrou des deux mandats. Cellou Dalein a été au nom du PUP au Foutah pour faire accepter cette constitution. Il n’a même pas été question de référendum, ça été fait à l’Assemblée où ils avaient plus des 2/3. Que ces messieurs nous donnent des leçons de démocratie aujourd’hui, ça fait sourire. Ils ne sont pas du tout bien placés pour nous donner des leçons de démocratie dans ce domaine », réagit l’élu du parti de la majorité.

Sidya Touré a appelé le peuple de Guinée à se mobilise pour le combat alors que Cellou Dalein Diallo appelle l’armée à s’opposer au coup d’Etat Constitutionnel. Seul le peuple souverain suprême peut décider du sort d’une Constitution, réplique le chef de la majorité présidentielle. Amadou Damaro Camara demande aux membres de ce front d’exprimer leur opinion sans faire entrave aux autres. « La création de leur front est un signe de la vitalité démocratique en Guinée. La seule chose que nous demandons, nous allons l’exiger ou l’imposer, c’est que chacun exprime son opinion dans la paix et dans le calme. Ils ne peuvent pas décider du sort d’une Constitution, encore nous de la majorité, nous ne pouvons pas décider du sort d’une Constitution. Il y a un arbitre qui est le peuple de Guinée. Toute constitution ne peut être approuvée que par le peuple, le seul souverain suprême. Donc, qu’ils expriment leur volonté, qu’ils invitent à ne pas voter ou à ne pas l’accepter, mais que ceux qui sont pour, qu’on les laisse exprimer aussi leur opinion. C’est ça la démocratie », tranche le parlementaire.

Guinée: l’UDG compte devenir la troisième force politique du pays

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille pour les élections locales prévues le 4 février 2018

 

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille. Pour les élections locales prévues le 4 février prochain, l’Union Démocratique de Guinée a un objectif : être la troisième force politique du pays.

« Sur le reste des localités, nos candidats ont été instruits de faire des listes en coalition de partis politiques autant que faire se peut avec notre allié privilégié qu’est l’UFDG. C’est avec l’UFDG, tête de file de l’opposition républicaine que nous unirons nos forces et nos moyens pour gagner toutes les prochaines élections en Guinée Afin de réaliser l’alternance démocratique dans notre pays ce jusqu’à la Présidence de la République en 2020. L’UDG à présenté ses candidats dans les 5 communes de Conakry », a indiqué El hadj Dembo Sylla, vice-président de l’UDG.