L’UFDG et l’ANAD appellent à une manifestation le jour de l’investiture d’Alpha Condé

Le président Alpha Condé sera investi le 15 décembre prochain pour un 3ème mandat à la tête de la Guinée. L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) à travers un communiqué daté du 06 décembre appellent les guinéens à manifester à la veille et le jour de l’installation officielle du chef de l’Etat dans ses fonctions.

Ci-dessous l’intégralité du  communiqué :

L’ANAD / UFDG rappelle avec force que les résultats sortis des urnes de l’élection
présidentielle du 18 octobre 2020 ont conféré la victoire à son candidat Mamadou Cellou
Dalein DIallo.

L’Anad / UFDG considère que la cérémonie d’investiture prévue le 15 décembre 2020
consacre l’imposture comme. En attestant le manque de ferveur des guinéens mais aussi
l’absence d’intérêt pour la communauté internationale due au hol-up électoral.

L’ANAD / UFDG invitent les populations à manifester contre cette investiture factice à travers des
manifestations éclatées les 14 et 15 décembre 2020 dans le grand Conakry.

En faute des simulacres et autres gesticulations de M. Condé, l’ANAD / UFDG rappelle que la
lutte contre le vol des deniers publics, la corruption et l’impunité commence par la lutte
contre la fraude électorale

Le pouvoir du peuple est plus puissant que ceux qui exercent le pouvoir. La résistance est
notre droit le plus légitime.

Défendons le choix électoral du peuple!
Luttons contre la fraude électorale!

Ensemble pour l’alternance et la démocratie!

Seule la lutte libère!

Pas de recul!

Conakry, le 06 décembre 2020.

Notons que, le FNDC a également appelé à manifester le 15 décembre, jour d’investiture d’Alpha Condé.

 

 

 

 

L’UFDG et l’ANAD appellent à une ville morte le 03 décembre 2020

L’alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) et l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ont  animé une conférence de presse le samedi 28 novembre 2020.

Au cours de la rencontre, les opposants au régime d’Alpha Condé se sont félicité de la réussite de la manifestation appelée le 25 novembre dernier et appellent à une ville morte le 03 décembre prochain.

« L’ANAD et l’UFDG remercient les guinéens et guinéennes pour leur participation active à la manifestation Pacifique du 25 novembre 2020 qui a muté en ville morte à Conakry du fait de la militarisation à outrance de notre capitale qui lui a donné l’allure d’une ville en guerre », s’est d’abord félicité Thierno Diallo du parti Guinée Moderne, avant d’inviter aux populations d’observer une nouvelle journée ville morte le 3 décembre : « L’ANAD et l’UFDG invitent les populations du grand Conakry à continuer les manifestations en observant  une journée ville morte le jeudi 03 décembre 2020 ».

Cette action, selon les opposants, vise à exiger de l’Etat « le respect de la vérité des urnes du scrutin du 18 octobre 2020 ; la libération des prisonniers politiques ; la justice pour les victimes de la répression des partisans et alliés du véritable vainqueur de l’élection du 18 octobre 2020 ; l’arrêt des expropriations et persécutions des opérateurs économiques nationaux ; le remboursement immédiat et intégral des sommes détournées dans les ministères de l’enseignement technique et professionnel, de l’agriculture et de la santé ;  ainsi que l’arrêt des intimidations et menaces orientées contre les journalistes d’investigation qui ont révélé ces détournements. »

Ils ont indiqué par ailleurs que de nouvelles actions seront envisagées à partir du 03 décembre.

Arrestation des opposants : Madic 100 frontières transféré à la prison centrale de Conakry

Après trois semaines à la direction centrale de la police judiciaire(DPJ), le blogueur guinéo-canadien, Mamadi Condé  alias « Madic 100 frontières » a été transféré à la maison centrale de Conakry, le jeudi 26 novembre. Il est poursuivit pour « injures, menaces, atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, xénophobie, incitation à la révolte ».

Militant de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), Madic 100 Frontières rejoint à la Maison centrale d’autres opposants dont les responsables de l’UFDG Chérif Bah et Ousmane Gaoual Diallo. « Nous allons relever appel contre l’ordonnance qui le place en détention provisoire et exiger sa mise en liberté », a dit Me Salifou Béavogui, l’un des avocats de l’opposant.

Mais ce qu’il faut regretter, poursuit l’avocat, ‘’c’est qu’aucune forme de procédure n’a été respectée en ce qui le concerne. On ne peut pas interpeller un citoyen, le garder près de 3 semaines à la police, l’amener et ouvrir une enquête contre la personne. Le procureur aurait dû le libérer purement et simplement parce que la forme commente le fond. Le temps qu’il a passé à la police, c’est une atteinte grave au droit de la défense”, a dénoncé Me Salifou Béavogui.

Appelle à manifester de l’UFDG : le FNDC n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) ont appelé à une manifestation de rue ce mercredi 25 novembre. Le FNDC, entité regroupant des partis politiques d’opposition et organisations de la société civile, n’entend pas s’associer à ce mouvement de protestation.

Interpellé sur la position du mouvement anti 3e mandat que dirige Abdourahamane Sanoh, Cellou Dalein Diallo a laissé entendre que « le FNDC est libre. Nous manifestons contre la dictature, le 3e mandat et la confiscation de notre victoire. Si le FNDC souhaite faire cavalier seul, nous n’avons aucune objection. Chaque citoyen, chaque responsable d’association ou parti politique est libre de travailler avec qui il veut ».

A la question de savoir si cette situation ne risque pas de fragiliser les opposants au troisième mandat, l’ancien Premier ministre souligne que « l’unité de l’opposition reste toujours fragile. Dans le cadre de l’ANAD, je suis avec une quarantaine de partis politiques. Nous avons aussi le soutien de Me Abdoul Kabèlè Camara et d’Abé Sylla qui reconnaissent que nous avons gagné l’élection présidentielle du 18 octobre ».

« Nous ne nous sentons pas isolés surtout en raison de la confiance que les guinéens ont exprimée notamment lors de l’élection du 18 octobre. Nous sommes toujours prêts à coopérer avec les partis politiques qui se disent de l’opposition. Mais c’est à chacun de choisir ses partenaires », estime le président de l’UFDG.

Notons que, l’appel à manifester de l’UFDG et l’ANAD est très peu suivi sur l’axe Sonfonia-Cimenterie, les activités tournent quasiment à plein régime. Seulement quelques boutiques et magasins sont restés fermés. Les agents des forces de l’ordre, fortement mobilisées, sont postés sur tous les grands carrefours et entrées susceptibles de connaître des violences.

Interdiction de manifester : l’UFDG maintient sa marche du 25 novembre

Le gouvernement, évoquant la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19, a interdit toute manifestation sur la place publique jusqu’à nouvel ordre.

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour la démocratie et l’alternance (ANAD) n’entendent pas se soumettre à la décision du gouvernement.

Cellou Dalein Diallo et ses alliés estiment que le gouvernement a peur de la manifestation que l’UFDG et l’ANAD prévoient d’organiser ce mercredi 25 novembre 2020. Ils accusent le gouvernement d’instrumentaliser outrancièrement à des fins politiques la pandémie de Covid-19.

« Le régime aux abois d’Alpha Condé a toujours fait du Covid-19 un allié stratégique qu’il a utilisé comme prétexte pour suspendre les droits et libertés des citoyens afin de violer en toute tranquillité la loi et dérouler son agenda politique », indiquent-ils dans une déclaration publiée lundi.

Selon l’UFDG et ses alliés politiques, le souci d’Alpha Condé « n’a jamais été de préserver la santé des guinéens ». Pour étayer leurs propos, ils se demandent « comment expliquer l’organisation, en pleine épidémie de coronavirus, du double scrutin du 22 mars 2020 malgré des cas avérés d’infection, exposant ainsi les populations guinéennes à la pandémie ? »

Avant de rappeler que « le 16 avril 2020, Alpha Condé convoqua par décret son Parlement illégitime à une session inaugurale violant la règle de l’interdiction de tout rassemblement de plus de 50 personnes qu’il a lui-même édictée ».

Ils font remarquer que dans le cadre de la campagne électorale de l’élection présidentielle du 18 octobre, le RPG Arc-en-ciel a organisé, notamment dans ses fiefs, de grandioses manifestations « sans le moindre respect » des gestes barrières et de distanciation sociale.

Aujourd’hui, soulignent-ils, pour faire passer son « hold-up électoral et empêcher la manifestation de l’UFDG et de l’ANAD, le régime sort brutalement de son amnésie, se souvient soudainement de l’existence de la pandémie et décrète la suspension de toute manifestation ».

Dalein et ses soutiens préviennent que « cette décision du gouvernement n’engage nullement l’UFDG et l’ANAD qui maintiennent la manifestation du 25 novembre’’. C’est pourquoi, ils appellent le peuple de Guinée à sortir ‘’massivement revendiquer la vérité des urnes, la justice pour ceux qui ont perdu la vie et la libération des prisonniers politiques, dans le respect des mesures sanitaires ».

 

Lutte contre le 3e mandat : l’UFDG et l’ANAD appellent à des manifestations le 25 novembre sur l’ensemble du territoire national

Dans une déclaration publiée mercredi, Cellou Dalein Diallo et ses alliés appellent à des manifestations le 25 novembre sur l’ensemble du territoire national.

Ci-dessous la déclaration

Pour faire passer son hold-up électoral, Alpha Condé a déclenché, au lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre, une vaste campagne d’intimidations et de violences contre le vrai vainqueur de l’élection et ses partisans.

Ces violences inouïes ont causé la mort de 49 personnes, 240 blessés, l’arrestation et la détention arbitraires de 350 personnes dont des hauts responsables de l’UFDG et de l’ANAD.

Pour protester  contre ces exactions et exiger la justice pour les victimes et la libération des détenus, l’UFDG et l’ANAD organisent le mercredi 25 novembre 2020 des manifestations pacifiques sur l’ensemble du territoire national. À Conakry, est prévu une marche pacifique qui partira du rond-point de l’aéroport à l’esplanade du Palais du peuple.

L’UFDG et l’ANAD appellent tous les Guinéens épris de justice et de démocratie à se mobiliser massivement contre la dictature.

Conakry, le 18 novembre 2020

L’UFDG et l’ANAD.

Cellou Dalein Diallo appelle les opposants à unir ses forces pour faire partir Alpha Condé

Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) déclare que les guinéens ne doivent nullement pas compter sur la communauté internationale pour mettre fin à la crise post-électorale. Cellou Dalein Diallo invite les opposants à unir ses forces pour faire partir Alpha Condé.

Le principal challenger d’Alpha Condé croit savoir les raisons du silence de la communauté internationale sur la crise que traverse la Guinée. « Aujourd’hui, il ne faut pas compter sur la communauté internationale. Les relations entre les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) et l’Union européenne sont régies par l’accord  de Cotonou », indique Cellou Dalein Diallo.

« Actuellement, dans les négociations post-Cotonou, le groupe d’Alpha Condé et Idriss Deby ont réussi à éliminer les dispositions qui engageaient les pays ACP qui bénéficiaient de l’aide européenne à respecter un certain nombre de valeurs, la démocratie, l’État de droit et les droits humains », ajoute-t-il.

« Ils ne veulent pas de ça. Pour eux, l’Afrique est mature et indépendante. Ils disent qu’on veut des partenariats. Aujourd’hui, lorsque vous vous adressez  aux européens, ils vous disent : « Au nom du principe de subsidiarité, il faut que la CEDEAO ou l’Union africaine se prononce et nous on va appuyer », poursuit-il.

Le président de l’UFDG invite l’opposition guinéenne à se donner la main pour faire partir le régime d’Alpha Condé qu’il qualifie de dictatorial. « Nous devons compter sur nos propres forces. Si on veut mettre fin à la dictature, il faut qu’on fasse l’union sacrée et qu’on puisse prendre nos responsabilités », conclut Cellou Dalein Diallo.

Depuis la prison, Ousmane Gaoual : « Cellou Dalein est le président élu de la Guinée avec plus de 53% »

Depuis sa cellule, le chargé de la communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) continue toujours de réclamer la victoire de son mentor Cellou Dalein Diallo lors de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 53% des voix.

«Nous sommes en prison certes, les uns à peine, c’est mon cas, d’autres depuis plusieurs jours, voire des mois. Mais rien n’est gagné pour Alpha Condé l’usurpateur du pouvoir.

Chaque jour que nous allons passer en prison est un pas de plus vers le déclin du dictateur de plus en plus isolé. La tentative de décapitation de l’UFDG est vouée à l’échec.

La prison nous GALVANISEZ!

Je réaffirme ici haut et fort que CELLOU DALEIN DIALLO est le Président élu de la Guinée avec plus de 53% des suffrages. Il est celui en qui se reconnaît notre vaillant peuple. Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG » , a dit Ousmane Gaoual Diallo.

Notons que, Ousmane Gaoual Diallo a été placé lundi en détention provisoire en compagnie de ses collègues Cellou Baldé, Abdoulaye Bah et Etienne Soropogui. Ils sont tous poursuivi pour «troubles à l’ordre public, incitation à la violence, détention et fabrication d’armes légères, association de malfaiteurs».

Poursuite judiciaire : Ousmane Gaoual Diallo a été déféré à la maison centrale de Conakry

Le responsable de la cellule de communication de l’UFDG a été déféré, lundi, à la maison centrale de Conakry. Ousmane Gaoual Diallo, serein, accuse le président Alpha Condé de se livrer à une chasse aux sorcières contre les opposants.

Ousmane  Gaoual Diallo, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah de l’UFDG et Etienne Soropogui ont été placés sous mandat  dépôt à la Maison centrale de Coronthie.

Ils seront poursuivis pour des faits de fabrication acquisition, stockage, détention, usage d’armes légères, de guerre, de détention de munitions, de menaces et associations de malfaiteurs.

L’ex-député Ousmane Gaoual Diallo croit savoir les raisons qui poussent le pouvoir à s’en prendre aux opposants. Selon lui, « pour avoir séjourné en prison, Alpha Condé veut transporter sa haine sur ses principaux opposants ».

Ce proche Cellou Dalein Diallo assure rien n’empêchera les opposants de poursuivre leur combat pour l’alternance démocratique dans notre pays.

« Au harcèlement du pouvoir, nous répondrons par la détermination à ne jamais fléchir. La prison nous galvanise », conclut Ousmane Gaoual Diallo.

 

Arrestation et détention de proches de Cellou Dalein : Alpha Condé se défend

Accusé par ses opposants de se livrer à une chasse aux sorcières après l’arrestation de proches collaborateurs de Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé se défend et assure qu’il ne s’agit nullement pas d’un règlement de comptes.

Le chef de l’Etat, réélu pour un troisième mandat, accuse ses opposants d’user de la violence pour se faire entendre. « J’ai toujours été contre la violence. Nous avons une opposition formée par les anciens Premiers ministres qui pensent qu’il faut s’imposer par la force », explique-t-il à RFI.

Il affirme qu’il « n’y a pas de chasse aux sorcières. Personne n’est ciblé, sauf les gens qui sont accusés d’avoir commandité (…). Puisque nous avons arrêté des gens, c’est à la justice de trancher ».

Le président Condé promet de mettre fin à l’impunité dans le pays durant les six prochaines années. « La pagaille, ce n’est pas seulement dans la rue. C’est aussi le banditisme. La pagaille, c’est de prendre le peuple en otage. Il y a eu des morts, mais aussi biens publics et privés cassés. Il est important qu’il n’y ait plus d’impunité, que ça soit du côté des partis politiques ou des forces de l’ordre », détaille-t-il.

La pagaille, poursuit-il, « c’est aussi des policiers qui arrêtent des gens et les rançonnent.  Toute personne, qu’elle soit ministre, Premier ministre, président ou simple citoyen, qui viole la loi doit répondre devant la justice, c’est tout ».

Violences post-électorales : l’UFDG et l’ANAD exigent la libération des opposants

Dans une déclaration rendue publique le 12 novembre au domicile de Cellou Dalein Diallo, l’Union des forces démocratiques de Guinée et l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) ont condamné la vague d’arrestations dans leurs rangs et exigent leur libération et l’arrêt des poursuites engagées.

Ci-dessous la déclaration

Les violences déclenchées par Alpha Condé pour faire passer son coup d’État électoral continuent de faire des victimes, notamment dans les rangs de l’UFDG.

Après avoir séquestré à son domicile le candidat de l’UFDG et de l’ANAD à l’élection présidentielle, fermé manu militari ses bureaux et le siège de son Parti et fait tuer par balles 48 personnes lors des manifestations post-électorales, le tyran a décidé de décapiter l’UFDG en se livrant à une véritable chasse aux sorcières contre ses dirigeants.

C’est ainsi que suite au communiqué du Procureur de Dixinn en date du 10 novembre 2020, Chérif Bah, Vice-président de l’UFDG, a été kidnappé et conduit à la DPJ où il est toujours détenu. Sont également dans le collimateur de Alpha Condé qui a déjà actionné sa justice pour les kidnapper: Ousmane Gaoual Diallo, Coordinateur de la Cellule de communication du Parti, Cellou Baldé, Responsable des Fédérations UFDG de l’intérieur, Abdoulaye Bah, membre du BEN, ainsi qu’Etienne Soropogui de l’ANAD et Sékou Kondouno du FNDC.

Ils sont tous accusés par ce procureur de «proférer des menaces de nature à troubler la sécurité et l’ordre public». On ne peut qu’être indignés quand sait que les 48 victimes de la violence policière qui s’est abattue sur les partisans du véritable vainqueur du examen du 18 octobre ont suscité aucune réaction de la part de notre justice à deux vitesses, tout comme les 99 victimes de la répression des manifestations du FNDC contre le troisième mandat.

Décidément, Alpha Condé n’arrive pas à digérer le cuisant échec que lui ont infligé, dans les urnes, l’UFDG et l’ANAD lors du scrutin présidentiel du 18 octobre et a rencontré un point d’honneur à anéantir le véritable vainqueur de examen CE. C’est dans le cadre de cette volonté de venger sa défaite et de museler toute opposition à son régime qu’il faut inscrire cette vague de persécutions, d’arrestations et de détentions arbitraires de militants et cadres de l’UFDG et de l’ANAD.

Nous condamnons énergiquement cette instrumentalisation de la justice par Alpha Condé à des fins de règlement de comptes politiques et exigeons la libération sans délai des détenus et l’arrêt des poursuites contre les cadres et militants de l’UFDG, de l’ANAD et du FNDC .
Faute de quoi, l’UFDG et l’ANAD ne tarderont pas à prendre toutes les dispositions pour défendre les droits et libertés de leurs partisans.

En tout état de cause, ces violences inouïes et ces harcèlements judiciaires déclenchés par Alpha Condé contre l’UFDG et l’ANAD ne comptent que galvaniser la volonté de leurs partisans à défendre, quoi qu’il arrive, leur victoire acquise dans les urnes.

PAS DE RECUL!
Conakry, le 12 novembre 2020
L’UFDG et l’ANAD

L’UFDG et ses alliés suspendent les manifestations temporairement

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD) ont rendu publique une décision au lendemain de l’opération ville morte organisée le lundi 9 novembre pour protester contre les ‘’faux résultats’’ proclamés par la Cour constitutionnelle.

Dans une déclaration conjointe, le parti de Cellou Dalein Diallo et ses alliés a annoncé avoir décidé de suspendre « temporairement les manifestations contre le holdup électoral ». La décision a été prise pour « soulager nos compatriotes dont beaucoup vivent au jour le jour ».

Ils préviennent toutefois qu’il est « hors de question d’abandonner la lutte pour la reconnaissance de la victoire de notre candidat Cellou Dalein Diallo ».

L’UFDG et l’ANAD demandent aux guinéens, épris de justice et de démocratie, de rester mobilisés pour répondre au prochain mot d’ordre de manifestation pour exiger le respect de la vérité des urnes.

Violences post-électorales : Ousmane Gaoual Diallo accuse la CENI d’être responsable des cas de morts

Au cours d’une conférence de presse animée par l’Alliance nationale pour une alternance démocratique (ANAD), le responsable de la communication de l’UFDG  a accusé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’être responsables des cas de morts enregistrés dans les violences post-électorales. 

A qui veut l’entendre, Ousmane Gaoual Diallo dit que « les magistrats qui ont présidé les Commissions administratives de centralisation des votes (CACV) sont les premiers responsables des assassinats des enfants à l’occasion des manifestations. Parce que ce sont eux qui falsifient la vérité ».

Le deuxième responsable, selon lui, « c’est la CENI. Il faudrait que les magistrats guinéens, déployés dans les 38 circonscriptions du pays, et le président de la CENI considèrent qu’ils sont à l’origine des assassinats des jeunes guinéens qui sortent exprimer leur mécontentement par rapport aux résultats qu’ils donnent. C’est sont eux les exécutants. Ce sont eux qui tuent les enfants dans les quartiers ».

L’ancien député uninominal de Gaoual indique que « la situation de notre pays exige de la Cour constitutionnelle et de chaque guinéen d’aller rechercher la vérité parce que la Guinée est au bord du précipice. Personne n’acceptera une vérité différente de celle exprimée par les guinéens dans les urnes ».

« S’il y a des drames demain dans ce pays, quelle que soit la situation dramatique qui touchera notre pays, M. Cissé de la CENI et les magistrats dont les noms et prénoms sont connus porteront l’entière responsabilité des dérives dans notre pays », prévient-il d’un ton ferme.

contentieux électoral :voici ce que l’UFDG demande à la Cour constitutionnelle

Le parti de Cellou Dalein Diallo a déposé devant la Cour Constitutionnelle une requête aux fins de contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 18 octobre, publiés par la CENI (commission électoral nationale indépendante),donnant Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre.

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dans sa requête, indique à la Cour constitutionnelle qu’en dehors des localités où la violence, les arrestations arbitraires, les intimidations et menaces ont empêché les militants de l’opposition de se rendre aux urnes, les guinéens se sont fortement mobilisés pour aller voter.

Il note que les opérations de vote proprement dites se sont globalement bien déroulées. Selon l’UFDG, c’est après la fermeture des bureaux de vote que la « machine de la fraude a été mise en mouvement par l’administration électorale en complicité avec des fonctionnaires civils et militaires dans le but de travestir les suffrages des électeurs par la modification des résultats issus des bureaux de vote en faveur du candidat du RP, Alpha Condé,  au détriment de Cellou Dalein Diallo ».

Dans sa requête de 37 pages, le parti évoque des bourrages d’urnes en « faveur du candidat du RPG dans certaines préfectures du pays, surtout en Haute Guinée et en Guinée forestière, comme en témoignent les photos, les vidéos  qui circulent sur le net ainsi que les procès-verbaux de constat d’huissier sans aucune réaction de la CENI ».

Il fait cas de la « délocalisation du dépouillement des urnes hors de plusieurs bureaux de vote. Lorsque les tendances du vote étaient jugées favorables au candidat de l’UFDG, le dépouillement n’a pas été effectué sur place comme le prévoit le Code électoral, mais dans des endroits auxquels les représentants du candidat ont été empêchés, par divers moyens, d’accéder (préfecture, garnisons militaires, communes etc.). Il en été ainsi dans plusieurs localités du pays (Nzérékoré, Dubréka, Yomou, Manéah, etc ».

Se basant sur un système de centralisation informatisé qu’il a mis en place pour collecter et comptabiliser les résultats issus des urnes suite aux opérations de dépouillement effectuées par bureaux de vote, l’UFDG assure que la « totalisation des résultats sur la base de 84,49% des procès-verbaux collectés donne une victoire au 1er tour du candidat de Cellou Dalein à 53,84%’’.

« Il est important de noter qu’en considérant que les 15,51% de suffrage issus des BV non collectés en Haute Guinée, Basse Guinée et en région Forestière avec le taux de participation moyen de 65,66% sont intégrés, le candidat de l’UFDG est toujours vainqueur dès le 1er tour avec 52,88% tandis que celui du RPG a un score de 46,72% », indique le parti aux juges constitutionnels.

Il demande à la Cour constitutionnelle d’annuler « les PV de centralisation des résultats des circonscriptions électorales de Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané, Kouroussa et Faranah ; d’ordonner la réintégration des PV des résultats des bureaux de votes illégalement annulés ou écartés au niveau des CACV des circonscriptions électorales de Nzérékoré, Matoto, Matam, Kaloum, Dixinn, Fria, Kindia, Koundara, Dubréka et Boké et déclarer Monsieur Mamadou Cellou Dalein Diallo élu président de la République avec un minimum de 53,84% des suffrages valablement exprimés ».

Présidentielle 2020 : l’UFDG conteste la victoire d’Alpha Condé

La principale formation de l’opposition compte déposer un recours devant la Cour constitutionnelle pour s’opposer à la victoire annoncée du président sortant, Alpha Condé. L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo engage la bataille juridique contre ce qu’elle qualifie de « forfaiture ».

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déclaré, ce samedi, Alpha Condé vainqueur de la présidentielle du 18 octobre dernier avec 59,49% des suffrages valablement exprimés.

Pour invalider les résultats provisoires, l’état-major de l’UFDG prévoit d’étayer son recours devant la Cour constitutionnelle par « les procès-verbaux qui (lui) ont été donnés dans les bureaux de vote et qui confirment qu’Alpha Condé a été défait par les Guinéens et que Cellou Dalein a été élu avec plus de 53% ».

De son côté, Ousmane Gaoual Diallo, le directeur de la Communication de l’UFDG, a déclaré que « si la Cour constitutionnelle balaie d’un revers de main ces preuves, le combat se poursuivra dans les rues jusqu’à ce que la victoire octroyée par le peuple de Guinée à Cellou Dalein soit effective ».

En fait, M. Diallo, qui est aussi le conseiller politique de l’ex-Premier ministre, ne jette pas l’éponge : « Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter. Il va de soi pour nous qu’Alpha Condé est un ancien président qui a tenté un putsch constitutionnel et a échoué ».

 

Présidentielle 2020 : l’UFDG publie les preuves de la victoire de Cellou Dalein Diallo

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée ( UFDG) et ses alliés, ont publié mercredi des données pour prouver la victoire de Cellou Dalein Diallo au scrutin électoral du 18 octobre 2020.

Dans les informations mises à la disposition de la presse, l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD)  qui soutient la candidature de Cellou Dalein Diallo a fait recours à deux systèmes de remontée rapide des résultats sortis des urnes réalisés par deux fournisseurs différents.

Avec une très bonne organisation de l’équipe électorale, cela a permis à nos délégués et représentants sur le terrain d’envoyer les résultats par messagerie SMS à notre centrale d’appel.

« Le système SMS a permis d’avoir les résultats presque en temps réel juste après le dépouillement et l’annonce des résultats dans le bureau de vote », ont-ils déclaré.

Dalein et ses soutiens ont également utilisé des applications Android et Web pour recueillir des procès-verbaux via des tablettes et page internet (web). « Nous avons plus de 12 000 PV collectés dans notre système », rassurent-ils, précisant qu’ils disposent de preuves tangibles pour soutenir leurs affirmations.

Selon les données de l’UFDG, le candidat Cellou Dalein Diallo a remporté le scrutin dès le premier tour avec 53.54% des voix.

 

Violences post électorales : le QG de l’UFDG attaqué par des gendarmes

Les locaux du quartier général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont été  attaqués, le mercredi 21 octobre par des gendarmes. Information donnée par le leader et candidat du parti à la présidentielle, Cellou Dalein Diallo.

« Alors que le dispositif policier qui entoure ma maison a été considérablement renforcé cet après-midi, 10 pick-up des FDS viennent de stationner devant le bâtiment abritant mes bureaux à Hamdallaye. Des agents ont débarqué, défoncé le portail et forcé les portes d’accès aux bureaux.
Aux dernières nouvelles, ils sont en train de tout détruire à l’intérieur du bâtiment. Nul ne peut agir de la sorte si ce n’est sous instruction de Alpha Condé. Heureusement, la page du tyran sera bientôt définitivement tournée », a publié Cellou Dalein Diallo sur sa page Facebook.

le conseiller en charge des relations extérieures de l’UFDG a affirmé sur Facebook que « plusieurs dizaines d’éléments des forces de l’ordre viennent de faire irruption au QG de l’UFDG sis à Hamdallaye CBG. Ils sont en train de tout détruire à l’intérieur des locaux ».

Alpha Boubacar Bah précise que « d’autres parmi eux sont en train d’embarquer les équipements et matériels de valeur. Les véhicules et motos sont caillassés ou emportés. Voilà ce qu’Alpha Condé a fait de notre nation. Mais tout finit par finir et chacun payera d’une manière ou d’une autre ce qu’il aura fait »

 

 

 

Présidentielle du 18 octobre : L’UFDG parle de falsification des résultats

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) reste convaincue de la victoire de son candidat Cellou Dalein Diallo lors du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020. Dans une déclaration lue, le mardi 20, dans son quartier général , le Directeur de campagne de Cellou Dalein, Dr Fodé Oussou Fofana, a d’abord déploré le meurtre de quatre personnes après l’annonce par son président de sa victoire. Puis, il affirme que le dépouillement fait par la commission électorale de l’UFDG donne une large victoire à Cellou Dalein dès le premier tour.

« Suite à l’annonce de notre victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 18 octobre, nous tenons à remercier sincèrement les Guinéens qui sont sortis massivement pour exprimer leur joie tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Nous voudrons cependant déplorer avec vous la mort de quatre adolescents tués par les forces de défense et de sécurité aux ordres d’Alpha Condé. Prions pour le repos de leurs âmes.

Nous vous informons que la Commission électorale du Parti a collecté plus de 70% des PV des 14.938 bureaux de vote du pays.

 L’état actuel de notre dépouillement de plus de 80% indique clairement que notre victoire au premier tour est irréversible.

 Bien sûr, Alpha Condé est en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats issus des urnes en sa faveur. Les administrateurs territoriaux, les forces de défense et de sécurité, les Ministres et hauts cadres de l’Administration centrale et certains Magistrats sont tous mobilisés pour réaliser cette fraude à grande échelle.

C’est ainsi qu’on a déjà enregistré, à plusieurs endroits, des substitutions ou des falsifications des PV, l’enlèvement et la disparition d’urnes, le refus de dépouillement des PV dans les bureaux de vote conformément au Code électoral, l’expulsion des BV ou des CACV de nos représentants.

Nous invitons la majorité qui a voté pour nous à afficher le comportement digne et patriotique du vainqueur en faisant preuve de retenue et de responsabilité. Nous vous rassurons aussi que cette fois, personne ne nous volera notre victoire ! ».

Présidentielle 2020 : le RPG réagit à l’annonce de Cellou Dalein Diallo

Le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), parti au pouvoir a dans une déclaration condamné la déclaration de Cellou Dalein Diallo qui, a annoncé sa victoire à la présidentielle, hier, lundi.

« Le RPG Arc en Ciel, les partis alliés et ses soutiens, respectueux des institutions de la République, condamnent sans réserve et avec la plus grande fermeté la déclaration irresponsable et dangereuse du Président de l’UFDG, elhadj Cellou Dalein Diallo, par laquelle il s’auto-proclame élu de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 » a lu le ministre d’État à la présidence Youssouf Kiridi Bangoura.

Pour le ministre D’Etat, cette déclaration de Cellou est de nature à troubler la quiétude sociale dans le pays.

« Une élection dont le processus de compilation des résultats est en cours. Cette attitude anti-républicaine et anti-démocratique appelle de la part de tous les patriotes et de tous les démocrates une vive indignation et une condamnation unanime », a réagi le ministre Kiridi. Poursuivant, il déclare

« Le RPG-ARC-EN-CIEL et ses alliés invitent les institutions compétentes a prendre toutes les dispositions nécessaires à prévenir le désordre et à empêcher toute velléité de déstabilisation du pays et de ses institutions légitimes ».

Par ailleurs, le RPG-ARC-EN-CIEL invite « ses militants à rester calmes, sereins et mobilisés afin de préserver nos acquis démocratiques et les institutions de la République ».

Election présidentielle : Cellou Dalein annonce sa victoire au premier tour

Dans une allocution faite depuis son domicile, ce lundi, le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo s’est déclaré vainqueur du scrutin du 18 octobre, à l’issue du premier tour.

Le principal challenger d’Alpha Condé a indiqué aux guinéens que « malgré les anomalies qui n’ont pas entaché le déroulement du scrutin et au vu de résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection présidentielle dès le premier tour », a-t-il déclaré devant la presse et entouré de partisans surchauffés à son quartier général à Conakry.

Il a exprimé ses remerciements « à ses alliés et mouvements de soutien qui ont encouragé sa candidature ainsi qu’au peuple de Guinée pour cette confiance ».

Le leader de l’UFDG a appelé les guinéens à rester « vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie ».

Cellou Dalein Diallo se démarque ainsi des mises en garde du gouvernement qui soutenait que seule la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a le droit d’annoncer les résultats provisoires du scrutin.

Election présidentielle : l’UFDG accuse la CENI de rouler pour Alpha Condé

En conférence de presse, le mardi 13 octobre, les responsables de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) ont proféré des accusations à contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le parti accuse la CENI de rouler pour Alpha Condé.

Selon Aliou Condé, vice-président chargé des affaires politiques de l’UFDG, son parti a exprimé auprès de la CENI des inquiétudes relatives au traitement des procès-verbaux.

Il a rappelé que l’article 83 du code électoral stipule que « dans chaque bureau de vote, les résultats du dépouillement font l’objet d’un procès-verbal rédigé à l’encre indélébile. Il comporte, s’il y a lieu, des observations ou réserves des candidats ou de leurs représentants. Le procès-verbal du dépouillement est établissement en plusieurs exemplaires signés par les membres du bureau de vote. Immédiatement après le dépouillement, et dès l’établissement du procès-verbal, le résultat du scrutin est rendu public par le président du bureau de vote par ses soins dans la salle de vote ».

Il souligne que l’article 85 du même code prévoit : »Il doit être remis à chaque représentant de candidats ou liste de candidats une copie du procès-verbal des résultats provisoires ».

Il a fait savoir à la presse que « nous avons compris qu’après que la CENI nous ait dit que tout le matériel électoral est parti sur le terrain, ces fiches jusqu’à présent, n’ont pas fini d’être conçus. Les commissaires  ne se sont pas entendus sur ce qu’il faut faire. Ça veut donc dire qu’il n’y a pas de PV pour les candidats ».

« Quand on voit toutes les tractations que la CENI est en train de faire pour ne pas donner de procès-verbaux, ça veut dire que nous allons à une élection du jamais vu dans le monde, une élection aveugle. Vous êtes dans l’élection, mais vous n’avez aucun résultat officiel, qui vous dit voici le nombre de voix que vous avez obtenues dans tel bureau de vote », explique l’ancien député.

« Qu’est-ce qui va se passer quand c’est comme ça ? », s’interroge-t-il, assurant qu’ils sont « capables de mettre de côté les résultats sortis du bureau de vote, pour fabriquer d’autres résultats et on va proclamer que le candidat du pouvoir [Alpha Condé] a été élu dès le premier tour avec 60 ou 65% des voix.

Campagne électorale : le siège des NFD victime d’attaque, le parti accuse les militants de l’UFDG

Le siège des NFD (Nouvelles Forces Démocratiques), parti dirigé par le ministre de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mouctar Diallo, a été victime d’une attaque le mardi 13 octobre 2020, à Conakry. Le siégé a été caillassé par un groupe de jeunes, selon Ibrahima Sory Sakho, coordinateur des fédérations des NFD, ce sont des militants de l’UFDG, principal parti d’opposition.

« On s’est mobilisés au siège du parti ici depuis le matin pour faire un meeting et soutenir le président Alpha Condé pour qu’il soit élu dès le premier tour. C’est là qu’on a été surpris par des militants de l’UFDG, qui sont venus nous attaquer. Quand ils sont venus, ils ont insulté, ils ont jeté des cailloux, brisant les vitres. Ils n’ont pas pu avoir accès à l’intérieur du siège, mais ils étaient à l’extérieur pour jeter des cailloux sur nous », a expliqué Ibrahima Sory Sacko.

Le coordinateur des fédérations des NFD déplore cet agissement.

« Ils ont commencé par la provocation alors que nous avions un meeting du RPG à l’intérieur du siège. Ils ont envoyé deux sonos. Ils ont voulu mettre une d’entre elle à l’intérieur même de notre siège et l’autre à l’entrée. C’est de la provocation ».

« Heureusement, dès après l’agression, les jeunes du quartier se sont révoltés contre les agresseurs. Ils les ont pourchassés avant même l’intervention de la police et de la gendarmerie, qui sont venues rétablir l’ordre. On déplore cette situation, car il y a eu quelques blessés qui sont allés à l’hôpital », a-t-il martelé.

Notons qu’il y a eu 4 blessés graves et de nombreux dégâts matériels.

 

Campagne électorale : Cellou Dalein Diallo empêché d’entrer à Kankan

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo était attendu le Dimanche, 11 octobre dans la préfecture de Kankan au compte de la campagne présidentielle. Mais contre toute attente, Cellou Dalein Diallo a vu son cortège empêché de rentrer à Kankan. Les routes quasiment barricadées par les militants du RPG arc-en-ciel (Parti au pouvoir). Un acte que le président de l’UFDG juge inacceptable.

« Mon cortège en route pour Kankan a été bloqué à Tokounou par des jeunes du RPG envoyés de Kankan. Ces jeunes surexcités, arborant les couleurs du RPG, avaient barré la route avec des troncs d’arbres et un véhicule placé en travers et ont sommé mon cortège de rebrousser chemin et aller faire campagne au Fouta

Effrayé par la vague de sympathie et de soutien à ma candidature dans cette région restée jusque-là un bastion du RPG, Alpha Condé a décidé d’empêcher toute activité et de détruire tous les symboles de l’UFDG à Kankan.

Ses partisans multiplient les actes de violence et les discours incitatifs à la haine contre l’UFDG. C’est inacceptable! », A écrit le président de l’UFDG sur son compte Facebook.

L’UFDG condamne ces actes et interpelle la communauté internationale.

« La Direction Nationale de l’UFDG condamne avec la dernière énergie ces dérives autoritaires du pouvoir qui violent les lois de la République et remettent en cause la paix et la stabilité dans le pays ».

« La Direction Nationale du Parti prend à témoin l’opinion publique nationale et interpelle la communauté internationale sur ces agissements de Monsieur Alpha Condé qui entravent la liberté de mouvement d’un candidat et affectent par conséquent l’équité des élections, la sécurité des citoyens et la paix sociale ».

Rappelons que dans la ville de Kankan, plusieurs cas de violences sont signalés entre militants du RPG arc- en-ciel et ceux de l’UFDG.

 

Kankan: attaque du siège de l’UFDG

Le siège de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Kankan a fait l’objet d’attaque, le dimanche 04 octobre 2020.  Le directeur de campagne de Cellou Dalein Diallo, annonce que le parti se réunira pour tirer les conclusions qui s’imposent après cette agression.  Dans une note adressée à la rédaction de Africaguinée, Dr. FODÉ OUSSOU FOFANA, l’un des Vice-présidents du parti condamne cette attaque.

« C’est avec regret que nous avons appris tôt ce dimanche matin, l’attaque dont a fait l’objet le nouveau siège de l’Ufdg sis au quartier Bordeaux dans la commune urbaine de Kankan. Pour l’heure, il est difficile de dresser le bilan des dégâts enregistrés ni faire l’inventaire des grossièretés et autres menaces pesantes sur nos militants et sympathisants, victimes de leur appartenance politique et de leur choix ». 

L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) dénonce les violences préélectorales dans la ville de Kankan

« Face au manque de fair-play politique et d’absence d’éthique démocratique qui caractérisent le parti du candidat Alpha Condé, nous informons l’opinion nationale et internationale que ces agissements en cours ne sont autres qu’une chasse contre les militants du parti UFDG, commanditée par des personnes zélées en vue de déstabiliser l’élan de victoire de notre candidat dont la candidature ne laisse ni Alpha Condé ni ses sbires dans une grande sérénité. 

Les pilleurs de notre siège de Kankan l’ont fait à visage découvert, sans crainte avec l’indifférence totale des autorités locales. 

Il est important de rappeler cependant, que depuis un certain temps, nous avons eu des échos d’une planification orchestrée par des individus connus, des responsables du RPG dans la zone et d’un certain Ministre du gouvernement pour s’attaquer aux militants du parti dont les rangs ne cessent de grossir ». 

Nous tenons pour responsable de tous ces actes de vandalisme, de menaces de mort et chasse aux militants dont le parti UFDG essuie, nul autre que le gouvernement avec à sa tête Alpha Condé. 

Il est entrain de rééditer son seul exploit pour se faire élire, qui est la violence, la peur, l’ethno-stratégie. 

Nous, à l’UFDG, nous condamnons de la manière la plus ferme cette sauvagerie politique à l’encontre de nos militants. 

Que l’opinion publique internationale sache, nous à l’UFDG, nous ne ménagerons aucun effort pour battre une campagne civilisée et démocratique ».  

Cependant, face à cette attaque l’UFDG appelle ses partisans à la retenue « Je demande pour finir à tous nos militants, sympathisants, partisans de faire preuve de retenue et de responsabilité. Notre victoire est proche, ne suivons pas Alpha Condé et son gouvernement dans leur chute annoncée. 

Le parti se réunira dans les heures qui suivent pour tirer toutes les conclusions qui s’imposent. Les consignes vous seront édictées et le chemin à suivre également« .

 

Fermeture des frontières avec le Sénégal: l’UFDG réagit face à l’accusation d’Alpha Condé

Depuis quelques jours, les frontières terrestres Guinée-Sénégal sont fermées, le président Alpha Condé justifie cette décision en accusant son principal opposant Cellou Dalein Diallo de vouloir apporter des mercenaires en Guinée lors de la présidentielle pour déstabiliser le pays.

Au cours d’un point de presse animé le mercredi 30 septembre 2020 le parti de Cellou Dalein Diallo a réagi face aux accusations du président Alpha Condé candidat pour un troisième mandat.

« Ces fausses allégations témoignent du fait que le candidat Alpha Condé est en effet aux abois. Il est sonné par le bruit de mensonge populaire de la grandiose réception de son rival de retour à Conakry après un séjour à l’étranger. En outre, les nouvelles qu’il reçoit de la région forestière ne semblent guère rassurantes pour son camp et pour sa candidature à un troisième mandat. Il est aussi inquiet des craquements qui proviennent de ses fiefs qui peuvent préfigurer des fissures dans les rangs de son parti. Sont-ils les signes prémonitoires de l’échec de son ambition de troisième mandat? C’est pourquoi il veut parer contre cette éventualité périlleuse en recourant aux turpitudes qui lui ont réussi dans le passé », a déclaré l’UFDG.

le principal Parti d’opposition en Guinée l’UFDG, tient pour grave les propos du président sortant.

«L’UFDG tient pour graves et dangereux les propositions hasardeux de Monsieur Alpha Condé. Leur caractère diffamatoire ne l’honore pas. Il est pendant quelques jours encore Président de la République. Il a Ia responsabilité de respecter la dignité qui sied à sa Parole. Monsieur Alpha Condé est désormais très consciencieux de son manque de légitimité et de la soif d’alternance politique et de bonne gouvernance manifestée par l’ensemble de nos compatriotes. La Direction nationale prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin et invite les Guinéens à ne pas céder à cette nouvelle tentative désespérée d’un individu qui n’a plus rien à nous offrir. Une autre Guinée est possible. Pour cela, le 18 octobre, », lance-t-il.

Le patron de la cellule de communication de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo a affirmé Alpha Condé, candidat à sa propre succession est « désormais très conscient de son manque de légitimité et de la soif d’alternance politique et de bonne gouvernance manifestée par l’ensemble de nos compatriotes ».

Il a fait remarquer que sa formation politique a scellé de « nombreuses alliances politiques et sociales qui garantissent à son candidat une écrasante victoire dès le premier tour ».

Ousmane Gaoual a réaffirmé l’attachement de l’UFDG aux valeurs d’unité, de paix et de concorde nationales. « Notre parti a pour priorité d’unir et de réconcilier tous les Guinéens afin de mieux les servir, dans la paix, la justice et la solidarité », a-t-il précisé.

« La direction Nationale prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin et invite les Guinéens à ne pas céder à cette nouvelle tentative désespérée d’un individu qui n’a plus rien à nous offrir », avant de conclure « Une autre Guinée est possible. Pour cela, le 18 octobre, sanctionnons Alpha Condé ».

 

 

 

Kankan: le mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée appelle à une mobilisation

Le mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée appelle à une mobilisation, ce samedi.

Après avoir tenu mercredi dernier, une réunion avec le ministre d’Etat chargé aux affaires présidentielles et de la défense nationale, Dr Mohamed Diané, a fait une déclaration dans la matinée de ce vendredi, 25 septembre. Déclaration dans laquelle Ousmane M’bia Kaba, le président du mouvement , a indiqué que les objectifs de la lutte qu’ils mènent maintenant depuis plus de quatre mois, sont presqu’atteints.

« Toute la Haute Guinée nous a aidé dans la lutte qu’on menait. Premièrement, avoir le barrage hydroélectrique, deuxièmement avoir le courant de 18 heures à 6 heures. Aujourd’hui, ces deux objectifs sont presqu’atteints, parce que le courant vient régulièrement et ça ne part plus à 1 heure mais à 2 heures du matin » a-t-il dit.

Cela est une satisfaction pour ces jeunes. Le mouvement citoyen pour l’électrification de la Haute Guinée appelle donc toute la population de Kankan à une mobilisation ce samedi au rond-point Komarala loisir pour des fins de remerciements.

« Nous appelons toute la population de Kankan demain samedi au rond-point Komarala loisir pour remercier le Sotikèmo (patriarche), le Gouverneur, le Préfet, le grand Imam, la presse, remercier aussi le sèdè qui est venu à nous à un moment critique, remercier tout le monde, et aussi pour montrer au président Alpha Condé qu’on attend la construction de notre barrage » a-t-il déclaré.

Notons que Mamadou Kaba s’est vu exclu du mouvement à cause de son appartenance à l’UFDG, parti de Cellou Dalein Diallo.

L’éventuelle candidature de Cellou Dalein Diallo divise au sein du FNDC

Cellou Dalein Diallo a jusqu’au lundi 31 août pour indiquer au Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) s’il sera candidat. En attendant, l’opposant multiplie les consultations au sein de son parti.

La candidature de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle, sonne comme une question existentielle pour le FNDC, le Front national pour la défense de la Constitution.

Cette plateforme, qui réunit société civile et opposants politiques, est claire : tous les membres doivent être pleinement engagés contre un éventuel 3e mandat du Président Alpha Condé. Le FNDC conteste l’ensemble du processus électoral : « par conséquent, tout candidat à la présidentielle est automatiquement exclu du FNDC », explique un militant.

Dans un tel contexte, la volonté affichée par Cellou Dalein Diallo, principal soutien du FNDC, de s’impliquer dans un scrutin présidentiel, est perçu comme un acte de dissidence. « Notre combat repose sur la rue, or Cellou et son parti mobilisent beaucoup, reconnait un opposant. Son exclusion du FNDC porterait un coup dur au mouvement », qui a reporté ses dernières mobilisations.

De son côté, l’UFDG (l’Union des Forces démocratiques de Guinée) a démarré des « consultations » auprès de ses représentations en région et à l’étranger avec une question sous forme de sondage: « le parti doit il participer à la présidentielle ? ». Le dépouillement de ce vote interne est prévu en fin de semaine. Et jusque-là, les résultats ne sont pas évidents. « Les débats sont houleux », indique un militant, qui décrit des sympathisants aux avis profondément partagés sur la question.

Les partis politiques ont jusqu’au 8 septembre pour déposer le dossier de leur candidat à la présidentielle auprès du greffe de la Cour Constitutionnelle.

Présidentielle guinéenne: l’UFDG en consultations internes sur son éventuelle participation

Le principal parti d’opposition en Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dans une note en date du 22 août dernier, a demandé à ses bureaux fédéraux de lui communiquer leur avis sur la participation ou non de leur formation politique à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.Ces avis sont attendus au plus tard le mercredi 26 août, souligne la note dont copie est parvenue ce lundi à APA.

L’Ancien ministre de la Défense, Me Abdoul Kabèlé Camara et M. Ousmane Kaba, ancien ministre chargé du Bureau de la Stratégie à la Présidence de la République, sont, pour le moment, les deux seuls candidats déclarés à la présidentielle d’octobre prochain.

Espoir d’un dialogue politique inclusif

Le dialogue entre les acteurs politiques guinéens a été rompu depuis presqu’une année. La crise née de l’organisation du double scrutin référendaire et législatif, le 22 mars dernier ravive les tensions entre les deux (2) camps.
Depuis la reprise des manifestations politiques déclenchées par le Front National pour la Défense de la Constitution regroupant les partis politiques de l’Opposition et les Organisations de la société civile, le 14 octobre 2019, le dialogue se trouve au point mort. L’opposition absente des dernières élections législatives et référendaires, campe sur sa position et exige des conditions pour retourner à la table des négociations.
Ce sont entre autres l’annulation des élections du 22 mars dernier et la non candidature du président sortant, le Pr Alpha Condé à l’élection présidentielle de 2020. Aussi l’opposition républicaine dit-elle ne pas reconnaître la nouvelle constitution et le nouveau parlement guinéen. Elle récuse également la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), en charge de conduire le processus électoral.
La mouvance présidentielle, quant-à-elle balaie d’un revers de mains ces revendications et défend mordicus que la révision de la constitution a été menée conformément à l’article 51 de la constitution du 07 mai 2010.
Les dernières manifestations politiques ont causé la mort des dizaines de guinéens et la destruction des biens publics et privés. Des symboles de l’Etat ont été pillés ou vandalisés, des responsables locaux de l’administration, chassés et le matériel électoral détruit ou incendié dans plusieurs localités de la Moyenne Guinée, de la Basse Guinée et de la Guinée Forestière. Des affrontements à caractère ethnique ou communautaire se sont soldés par des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables.
Cependant, le président de la République a pris récemment un acte qui pourrait favoriser la reprise des contacts entre les acteurs politiques. Cet acte officiel instruit le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation à procéder à l’installation des conseils de quartiers et de districts. Une des revendications de l’UFDG, de l’UFR et d’autres formations politiques de l’opposition.
Cette décision du Chef de l’Etat répond à la satisfaction d’un des points clés des derniers accords politiques qui avaient permis d’organiser les élections locales et communautaires du 4 février 2018. La mise en œuvre de cet accord politique est un signe d’espoir pour un retour au dialogue politique entre les acteurs politiques du pays.
Les appels à un dialogue inclusif entre les acteurs guinéens se sont multipliés ces derniers temps. La CEDEAO, l’Union Africaine, et l’ONU, ont tour à tour invité les guinéens à résoudre leurs différends par le dialogue et la concertation, en vue, disent-elles, de consolider les acquis démocratiques et créer les conditions nécessaires pour l’organisation d’une élection présidentielle apaisée et consensuelle.
C’est dans cette perspective, que le président Alpha Condé a invité toutes les forces politiques du pays à un dialogue en vue de s’accorder sur les modalités de la tenue d’une élection présidentielle inclusive.
Il revient désormais au premier ministre, Dr Ibrahima Kassory Fofana, responsable du dialogue politique et social du pays à concilier les positions divergentes et renouer le fil de dialogue au bénéfice de la paix, de la stabilité et du développement de la Guinée.
Le dialogue et le consensus entre les forces politiques ne datent pas d’aujourd’hui en Guinée. Pour rappel, en 2009, les actuels protagonistes se sont réunis au sein d’un même mouvement dénommé ‘’Forces vives de la Nation’’ pour faire front commun contre le maintien au pouvoir du chef du CNDD, le Capitaine Moussa Dadis Camara. Un accord obtenu à Ouagadougou avait permis la mise en place d’une CNT et d’un gouvernement d’Union nationale. Le même consensus a permis d’organiser les élections législatives de 2013, et les élections communales et communautaires de 2018. Vivement la reprise des travaux du comité de dialogue politique inter-guinéen.
Une dépêche à l’initiative de Search For Commun Ground en collaboration avec le National Démocratic Institute (NDI) sur financement de l’USAID.

Législatives 2020 en Guinée: sept candidats de l’Ufdg aux primaires dans la circonscription de Mali

Avec la disqualification de l’honorable Hamidou Wora Diallo pour manque de résultats, plusieurs responsables des structures de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) veulent être présentés dans la circonscription électorale de Mali aux prochaines élections législatives du mois de février 2020, chacun comme candidat uninominal du parti, rapporte Guineematin.com.

Dans la circonscription électorale de Mali, relevant de la région administrative de Labé, en Moyenne Guinée, les responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg) qui se disputent le poste de candidat du parti à l’uninominal pour les prochaines élections législatives (prévues le 16 février 2020) ont pour noms : le doyen Abdoulaye Fily Diallo, maire de la commune urbaine ; Aminata Dalein Diallo, deuxième adjointe au maire de la commune urbaine ; Boubacar Arsama Diallo, conseiller communal qui est venu de la société civile ; Souleymane Thiâ’nguel Bah, en exil ; Elhadj Hafiziou Fougou, vivant en France ; Abdoulaye Diouma Diallo, premier vice-maire de la commune rurale de Yembéring et éventuellement Mamadou Lamarana Barry, maire de la commune rurale de Yembéring.

Selon nos sources, le député sortant, honorable Hamidou Wora Diallo n’a, pour le moment, affiché aucune ambition pour sa propre succession. Des indiscrétions révèlent qu’il aurait préféré se retirer pour éviter une humiliation en raison de son mauvais résultat après 7 ans d’activités parlementaires.

Tout porte à croire que parmi tous ces candidats déclarés au sein de l’Union des forces démocratiques de Guinée, aucun n’a les faveurs du grand public. Ce qui fait qu’aucune tendance ne se dégage pour le moment.

Elhadj Abdoulaye Fily Diallo qui aurait pu l’emporter- en raison de sa proximité avec la base- est confronté à un cumul de fonctions. Il est le maire de la commune urbaine et secrétaire fédéral du parti.

Pour Souleymane Thiâ’nguel Bah, on rapporte que l’ancien directeur de la communication de l’Ufdg n’est pas connu du grand public dans la préfecture et sa situation actuelle qui l’empêche de venir mouiller le maillot sur le terrain réduirait ses chances de réussite.