« On ne trahira jamais notre lutte »Cellou Dalein 

Les travaux du comité de suivi des accords politiques ont repris. L’opposition est représentée autour de la table des négociations par l’Ufdg et l’Ufr. Après ces assises, Cellou Dalein Diallo a tenu a rassuré ses partisans de ce que les objectifs du parti restent les mêmes.

L’ancien Premier ministre déclare que l’opposition voudrait s’assurer que les conditions de transparence sont réunies pour la tenue d’élections législatives.

‘’Il n’y aura pas d’élections législatives sans Ufdg. Si on peut améliorer le processus, nous sommes allés autour de la table des négociations pour dire voilà comment les choses se passent’’, indique-t-il.

Selon Cellou Dalein Diallo, ‘’nous n’avons pas décidé de boycotter ou d’empêcher les élections. Nous allons essayer d’améliorer le processus pour que tout le monde puisse se recenser et qu’on assainisse le fichier conformément aux recommandations de la mission d’audit. On est allés là-bas pour parler de ça, pas pour parler de [nouvelle] constitution’’.

Il promet de faire un compte rendu fidèle à ses partisans des décisions qui seront prises à l’issue des travaux du comité de suivi. ‘’Quels que soient les résultats, vous dire voilà ce qui s’est passé et quelle est la décision que nous prenons. On ne trahira jamais notre lutte’’, rassure la figure de l’opposition.

Bah Oury n’approuve pas la reprise des négociations avec la mouvance « le comité de suivi n’a plus sa raison d’être »

Les travaux du comité de suivi ont repris, jeudi , au palais du peuple avec la mouvance présidentielle. Ils ont eu lieu en présence de représentants de l’UFDG et l’UFR, au nom de l’opposition.

Pour Bah Oury, il faut un véritable dialogue en lieu et place de discussions sur des accords conclus par le passé.
‘’Il nous faut un vrai dialogue qui prendra en compte l’ensemble des problématiques qui se posent aujourd’hui sur l’échiquier politique guinéen déclare le président de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD).

‘’le comité de suivi n’a plus sa raison d’être vu que le contexte politique a changé. Les acteurs qui étaient présents à cette rencontre [du 5 décembre], dans une certaine mesure, sont plus ou moins responsables de la situation qu’on dénonce aujourd’hui’’.

Il termine en faisant une remarque  » Ce sont les accords politiques qui continuent de mettre la Guinée dans les situations compliquées. La preuve jusqu’à présent les chefs de quartier et de district n’ont pas été installés dans leurs fonctions. Tout ca, c’est le fruit des accords politiques. »

 

Fixation de la date des élections législatives: l’Ufdg émet encore des réserves

Initialement prévues le 28 décembre, les élections législatives ont été reportées au 16 février 2020, selon le chronogramme électoral rendu public par le président de la Ceni, Me Amadou Salif Kébé.

Amené à réagir sur la date de la tenue des législatives, le député Cellou Baldé  affirme que son parti a appris par voie de presse le nouveau chronogramme électoral.

« Un premier chronogramme a été adopté par Me Kébé, nous l’avions contesté. Nous avons estimé qu’il allait tirer les leçons pour mobiliser les parties prenantes afin qu’on discute de toutes les activités », indique le secrétaire chargé des questions électorales au sein de l’Ufdg.

Selon le député uninominal de Labé, « ce n’est pas que la date qui est importante. Nous sommes aujourd’hui dans la période de révision ordinaire des listes électorales conformément à l’article 17 du code électoral. Pourquoi on continue à garder 25 jours alors que la loi prévoit 3 mois ? Pourquoi Me Salif Kébé et la Ceni maintiennent encore une période de révision exceptionnelle ? »

L’élu affirme que dans le communiqué de la Ceni annonçant le début des opérations d’établissement et de révision, à titre exceptionnel, de la liste électorale, qui débuteront le 21 novembre sur toute l’étendue du territoire national, « il n’est mentionné nulle part que tous les électeurs doivent repasser devant la machine ».

« Le premier chronogramme qu’il avait annoncé, c’était environ 105 à 115 jours. Me Kébé n’a fait que rééditer le chronogramme qu’il avait donné. Et finalement, il n’a pas résolu les problèmes pour lesquels il y avait eu des revendications », assure l’honorable Cellou Baldé.

 

Violences au cimetière de Bambeto: Cellou Dalein Diallo accuse les forces de l’ordre

Le chef de file de l’opposition guinéenne a réagi  suite à la violence enregistrée lors des funérailles des victimes de la répression des manifestations du Front national pour la défense de la (Fndc) dans l’après-midi de ce lundi, 04 novembre.

Dans une publication sur les réseaux sociaux, Cellou Dalein Diallo a décrit la situation de  »particulièrement violente » sur fond de bilan et d’accusations graves contre les forces de l’ordre.

Comme souvent ces derniers temps, c’est via Twitter que le président de l’union des forces démocratiques de Guinée ( Ufdg) a fait sa première réaction à la violence qui a émaillé les funérailles de cet après-midi .
« Les forces de l’ordre et de sécurité ont osé tirer sur le cortège funèbre qui accompagnait les 11 victimes à leurs dernières demeures, faisant 6 blessés par balles et un mort », a mentionné le principal opposant au régime  Condé. Puis,  Cellou Dalein Diallo de s’exclamer en ces termes: « Édifiant et terrifiant ! », avant de terminer son Twitte, par l’expression « consacrée » en soussou « Amoulanfé » qui signifie littéralement  »ça ne passerait pas », en français. Faisant allusion au 3ème mandat pour le président Condé.

A noter que c’est en catastrophe que le leader de l’ufdg a quitté la zone avec ses collègues membres du Fndc qui ont pris pas à ces funérailles.

Guinée: Thierno Souleymane quitte l’Ufdg

Le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo vient de perdre l’une des figures marquantes du parti.

Membre du Bureau exécutif de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), Thierno Souleymane a claqué la porte du parti.

Celui qu’on appelle communément «Obama», a décidé de se désolidariser des membres du principal parti d’opposition en Guinée. Il l’a officiellement annoncé dans une lettre qu’il a adressée à Cellou Dalein Diallo.

L’homme politique qui est membre du parti depuis juillet 2008, était l’attaché de presse du leader de l’Ufdg avant son départ pour le Canada. Il est revenu à la veille des élections communales. Thierno Souleymane Diallo, après une longue bataille a réussi à obtenir le poste de premier vice maire de la commune de Lélouma Centre.

La marginalisation est l’une des raisons de son départ. Dans sa lettre de démission, Thierno rapporte les frustrations qui sont les siennes: «A travers un consensus à la place d’un congrès j’ai cédé pour la bonne marche du parti au poste de maire de ladite commune pour occuper le poste de 1er vice maire.

En prélude de la nouvelle consultation électorale pour les législatives, je décide de me présenter au poste de candidat de député uninominale de Lélouma sous la bannière de l’Ufdg. Mais après plusieurs consultations auprès des personnalités dont Monsieur le maire de Thianguel Bori, Elhadji Mamadou Bhoye et bien d’autres m’ont fait comprendre qu’un consensus aurait été trouvé en 2013 à Lélouma centre pour le choix du député uninominale selon les axes suivants : 2013 : le député serait de l’axe Lélouma centre, Sagalé et Hérico et le choix a été respecter à la personne de l’honorable Diallo Ibrahima ; Et la prochaine échéance de décembre 2019, c’est à la fédération de l’axe Thianguel Bori qui choisira le député uninominal de Lélouma. Selon les mêmes sources, cette décision reste en vigueur et demeure.»

Ainsi, se «sentant exclu à travers ce consensus à la place d’un congrès et mon souhait de me présenter candidat sous la bannière de l’Ufdg étant complexe aux prochaines élections législatives, je vous présente ma démission au sein du parti…»

3ième mandat : Damaro vole dans les plumes de Sidya, Cellou et Cie

Le parti présidentiel vient de réagir suite au lancement ce mercredi 3 avril 20019 du front pour la défense de la Constitution ((FNDC).

Par la voix du président du groupe parlementaire RPG arc-en-ciel, le parti au Pouvoir avertit que personne n’a le monopole de décider du sort de la Constitution. Ce mercredi 03 avril 2019, une coalition mixte qui réunit les principaux partis politiques d’opposition (UFDG, UFR, PEDN, UDG, BL, PADES) et des organisations de la société civile a été lancée pour défendre la Constitution. Pour Amadou Damaro Camara, le pouvoir en place n’a pas de leçon de démocratie à recevoir de personnes qui ont participé à la modification de la Constitution sous le régime de Lansana Conté. « Le ridicule ne tue pas en Guinée. J’ai l’impression que nos politiciens se moquent de l’intelligence du peuple de Guinée. Autant ils ont la mémoire courte, autant ils pensent que le peuple de Guinée a aussi la mémoire courte. La dernière modification de la Constitution pour proroger un mandat, avait été initiée peu avant son départ de la primature par Sidya Touré qui a lancé la célèbre phrase ton pied mon pied. Toute cette campagne a aussi été financée par Mamadou Sylla qui ne s’en cache pas d’ailleurs. Kabélè a participé à la rédaction de la Constitution qui a fait sauter le verrou des deux mandats. Cellou Dalein a été au nom du PUP au Foutah pour faire accepter cette constitution. Il n’a même pas été question de référendum, ça été fait à l’Assemblée où ils avaient plus des 2/3. Que ces messieurs nous donnent des leçons de démocratie aujourd’hui, ça fait sourire. Ils ne sont pas du tout bien placés pour nous donner des leçons de démocratie dans ce domaine », réagit l’élu du parti de la majorité.

Sidya Touré a appelé le peuple de Guinée à se mobilise pour le combat alors que Cellou Dalein Diallo appelle l’armée à s’opposer au coup d’Etat Constitutionnel. Seul le peuple souverain suprême peut décider du sort d’une Constitution, réplique le chef de la majorité présidentielle. Amadou Damaro Camara demande aux membres de ce front d’exprimer leur opinion sans faire entrave aux autres. « La création de leur front est un signe de la vitalité démocratique en Guinée. La seule chose que nous demandons, nous allons l’exiger ou l’imposer, c’est que chacun exprime son opinion dans la paix et dans le calme. Ils ne peuvent pas décider du sort d’une Constitution, encore nous de la majorité, nous ne pouvons pas décider du sort d’une Constitution. Il y a un arbitre qui est le peuple de Guinée. Toute constitution ne peut être approuvée que par le peuple, le seul souverain suprême. Donc, qu’ils expriment leur volonté, qu’ils invitent à ne pas voter ou à ne pas l’accepter, mais que ceux qui sont pour, qu’on les laisse exprimer aussi leur opinion. C’est ça la démocratie », tranche le parlementaire.

Bataille de Ouré-Kaba : l’UFDG entre siéger et ne pas siéger

Le verdict sur le contentieux électoral né du 11 février 2019 pour le contrôle de la commune rurale de Ouré Kaba, à Mamou, est tombé ce mercredi 27 février 2019.

Le tribunal de première instance de Mamou a jugé irrecevable la plainte de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) pour défaut de qualité et a confirmé dans la foulée l’élection d’Elhadj Ousmane Barry du RPG arc-en-ciel à la tête de cette juridiction. Non content, le secrétaire fédéral de l’ufdg, candidat malheureux a fustigé la justice en ces termes : « nous avons porté plainte au tribunal, mais vous savez, chez nous on porte plainte juste puisque il n’y a pas d’autres recours, ce n’est pas puisqu’ils [les juges] vont dire la vérité. Hier [mardi], toute la journée on était sur le procès, il a été constaté que le RPG a violé le code électoral, mais la justice nous dit qu’on devrait venir au tribunal prendre un huissier de justice pour qu’il parte là-bas le jour du vote pour constater les dégâts et comment le camp adverse a pris part au vote, avant d’amener notre plainte. Il on dit puisqu’une personne a signé PO pour les autres, ils nous ont donc restitué nos plaintes, car ils ne peuvent les prendre en compte. En plus, ils nous ont dit qu’on ne peut porter plainte nulle part ailleurs après cette décision. Il n’y pas d’autre recours pour nous. Mais vous n’êtes pas sans savoir la situation dans laquelle nous sommes, eux-mêmes ils savent que nous avons raison, mais ils n’osent pas nous rétablir dans nos droits. Certains d’entre nous disent de ne pas siéger, mais certains de nos responsables nous disent de siéger », explique Madiou Diallo.

 

 

 

De nombreux blessés lors d’affrontements entre opposants et forces de l’ordre

Plus de 30 personnes ont été blessés dont deux par balle au cours d’affrontements entre forces de l’ordre et partisans de Cellou Dalein Diallo.
Venus accueillir leur leader à l’aéroport, les militants se sont heurtés aux forces de l’ordre guinéennes. L’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, chef de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), après un séjour en Europe puis au Sénégal, devait quitter l’aéroport pour le siège de son parti, à Hamdallaye, quartier populaire et fief de l’opposition. Il était accompagné par ses nombreux partisans, avant une réunion de leur formation, selon un journaliste de l’AFP. Le cortège s’est heurté à mi-parcours à des gendarmes et des policiers, qui ont usé de gaz lacrymogène pour disperser la foule, après des jets de pierres de manifestants. « Près d’une trentaine de personnes, 27 exactement, ont été blessées (…) et trois sont en observation encore pour des cas de blessures plus ou moins graves », a déclaré à l’AFP le docteur Aly Badara Soumah, traumatologue dans une clinique privée de Conakry. Parmi ces blessés, « deux » l’ont été « par balle », a dit Monsieur Soumah. « Nous avons recensé au moins une trentaine de blessés », a déclaré à l’AFP Maladho Diallo, un responsable de l’UFDG.
Cellou Dalein Diallo s’est également plein du fait qu’il est subit des violences: « Mon véhicule a été cogné par les véhicules blindés de la police et non content d’avoir abîmé mon véhicule, ils ont jeté des gaz dedans et j’ai perdu connaissance. Ce sont mes gardes civils qui m’ont exfiltré ». Les forces de l’ordre « ont vandalisé tous les engins, véhicules et motos qui étaient stationnés aux abords du siège » de l’UFDG, a dit Maladho Diallo. Des policiers et gendarmes munis de matraques étaient déployés samedi devant le siège de cette formation, selon un journaliste de l’AFP.

Ousmane Gaoual : « Ce qui est important pour nous à l’UFDG »

Ousmane Gaoaul Diallo vient d’apporter une précision sur leur départ ou non de l’Assemblée Nationale.

L’élu de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée estime que la question fondamentale est de savoir comment amener le Gouvernement à organiser les élections législatives. « Ce qui est important pour nous à l’UFDG c’est d’amener le Gouvernement à organiser les élections. Le débat sur notre départ ou non du Parlement n’a pas de sens », a souligné Ousmane Gaoual Diallo qui accuse le Gouvernement de n’avoir rien fait pour l’organisation des élections législatives à bonne date. « Ce que nous vivons aujourd’hui n’est rien d’autre que le résultat de la mauvaise gouvernance, le résultat d’un manque de volonté du Gouvernement d’organiser à bonne date les élections », a estimé l’élu de la préfecture de Gaoual.

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée ne fera pas cavalier seul. Le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo assure qu’il prendra une décision consensuelle avec le groupe parlementaire des Républicains. Ousmane Gaoual Diallo rappelle que son leader a déjà appelé leurs militants à la mobilisation pour d’éventuelles manifestations afin d’exiger du Gouvernement l’organisation rapide des élections législatives.

Nouvelles querelles entre Sidya Touré et Cellou Dalein

Les partis des deux anciens premiers ministres ne se sont pas entendus sur les modalités de désignation de leurs représentants au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) qui sera bientôt mise en place

La nouvelle CENI dont la loi vient d’être promulguée est composée de 17 membres qui seront  issus des partis politiques, des organisations de la société civile et de l’administration publique. 14 commissaires viendront des partis politiques  dont 7  de la mouvance présidentielle et 7 de l’opposition. C’est justement là que ça fait débat. Pour prétendre figurer sur cette liste, il fallait répondre à certains critères pour les partis politiques. A savoir : avoir  au moins deux députés au Parlement et avoir pris part aux dernières élections présidentielles.

Du côté de l’opposition, les partis éligibles à la désignation des représentants à la CENI ne sont pas entendus pour déposer une liste commune. La réunion qu’ils (UFR, UFDG) ont tenue lundi dernier pour obtenir un consensus, a capoté apprent-on. L’UFR de Sidya Touré a déposé en « solo » hier mardi 8 janvier  une liste de deux représentants au ministère de l’administration du territoire tandis que l’UFDG et le PEDN ont déposé une liste commune ce mercredi 9 janvier 2019 de six personnes. Le cumul fait huit prétendants alors que c’est sept commissaires qui reviennent à l’opposition dans sa globalité. Le Gouvernement va devoir trancher en respectant la Loi prévient un opposant qui s’est confié à notre rédaction.

« Ça sera décanté parce que nous (l’opposition, ndlr) n’avons que sept. C’était bien clair entre nous que parmi ces sept, l’UFR prenait deux, l’UFDG prenait quatre et un serait dévolu à un autre parti pour compléter le nombre de partis à trois. Ce n’est pas une notion nouvelle. Ça sera obligatoirement tranché (…). On a fait une petite réunion à l’UFDG, nous avons trouvé des chiffres qu’on ne valide même pas. Je tombais même des nues en les voyant. Aliou Condé, Damaro et moi qui avons travaillé sur cette loi, nous savons très bien de quoi il s’agit. Je ne peux pas en dire plus. Notre parti a déposé les noms de ses deux représentants à qui de droit », a tranché Dr Ibrahima Deen Touré.

Dans le camp de Cellou Dalein Diallo, on accuse le parti de Sidya Touré d’avoir violé la Loi. « A l’UFDG nous avions demandé qu’on puisse déterminer sur la base de la Loi le poids de chaque parti après les critères d’admissions. Mais pour déterminer le nombre de commissaires qui revient à chaque parti, la loi est claire. Elle est déterminée au prorata des résultats des dernières élections. Mais l’UFR s’y est opposé en disant qu’ils ont droit à deux représentants, l’UFDG quatre, et un pour les autres  (…). Nous avons appris qu’ils sont allés déposer leur liste composée de deux commissaires au MATD. Ce matin nous aussi, on a déposé une liste de six commissaires. Cinq pour l’UFDG et un pour le PEDN », a confié Mamadou Cellou Baldé, député de l’UFDG.

Cellou Dallein Diallo demande à ses militants de se battre s’adresse

La consigne est claire ! Le chef de file de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo a lancé un appel à la « résistance » face au vol qui se prépare de la « victoire » de son candidat à la mairie de Matoto.

Le leader de l’UFDG qui a présidé une assemblée générale extraordinaire de son parti  le mercredi 19 décembre 2018 a prononcé un discours musclé.  Demandant à ses partisans de prendre la situation actuelle comme celle de quelqu’un qui est agressé et qui se défend. Il a averti que son parti n’acceptera pas le vol de la victoire de son candidat Kalémodou Yansané. « Il faut qu’à partir de maintenant vous vous mobilisez pour défendre notre victoire. On a trop accepté ici au nom de la paix, au nom de l’unité,  la fraude, le vol, la violation des accords (…) pour Matoto on n’acceptera pas. Mobilisez-vous à partir d’ici et dès maintenant pour dire NON par tous les moyens légaux. On ne peut pas accepter ce vol », a déclaré  Cellou Dalein Diallo.

La tension est montée d’un cran dans les états-majors de l’UFDG et du RPG suite à l’annulation de l’élection du maire de Matoto lundi dernier et qui accordait la victoire au candidat de l’opposition d’après le décompte des voix après le vote. Le RPG arc-en-ciel qui s’appuie sur la sortie du Général Bouréma Condé est favorable à la reprise de l’élection dont la date n’est pas encore annoncée. Hors de question, martèle  l’UFDG qui avertit qu’à Matoto  c’est Kalémodou ou rien. « Ils ont volé dans toutes les étapes du processus, cette fois-ci je vous demande mes chers frères et sœurs n’acceptons pas quoiqu’il arrive. L’élection de monsieur Kalémodou Yansané au poste de maire a eu lieu dans la transparence devant  toute la presse nationale et internationale qui a fait des commentaires sur la victoire sans appel de monsieur Kalémodou Yansané. Si nous acceptons le vol de cette victoire, nous sacrifions la démocratie de manière définitive. On n’acceptera pas », a-t-il averti.

 «  A partir d’aujourd’hui, mettez-vous dans la situation de quelqu’un qui est agressé et qui se défend. Défendons-nous, défendons notre victoire.  Chaque comité de base, chaque section, chaque fédération doit s’organiser pour refuser. Il faut que monsieur Alpha Condé et les extrémistes qui sont autour de lui comprennent qu’on n’acceptera pas », a tranché l’opposant

Assemblée Nationale: Un député plaide pour la commercialisation des armes à feu pour les civils

Le député uninominal de Gaoual a souhaité que le ministre de la Justice, Me Cheick Sako, rédige un projet de loi autorisant les civils à acheter des armes à feu pour leur propre défense.

L’Honorable Ousmane Gaoual Diallo a fait cette plaidoirie, ce mardi 4 décembre 2018, à l’Assemblée nationale, en présence du ministre de la justice garde des Sceaux. « Il faut aujourd’hui, c’est une plaidoirie, que vous soyez le porteur d’une loi qui va autoriser chaque Guinéen à acheter une arme et à se défendre, parce que l’État guinéen est incapable d’assurer notre sécurité. Parce que l’État guinéen s’est désengagé de cette prérogative », a plaidé le conseiller politique de Cellou Dalein Diallo, après avoir dénoncé les différentes tueries pendant les manifestations de l’opposition dite républicaine. Des tueries qu’il déclare avoir été toujours garanti par l’impunité.

Selon le coordinateur par intérim de la cellule de communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), « Nous avons cédé à l’État cette parcelle de notre liberté, manifestement l’État ne fait pas usage. Donnez-nous le droit de nous armer pour nous défendre. Ceux qui crient aujourd’hui, en nous voyant reculer devant les forces barbares qui essaye de nous tuer, ils comprendront qu’en ce moment-là, à armes égales, il n’y aura point de recul », estime Ousmane Gaoual Diallo. Et de se justifier : « Nous reculons parce que nous sommes des humains et que nous ne voulons pas leur donner des occasions de se délecter du sang des opposants guinéens, qui ont le seul tort de contester momentanément des décisions. De n’être pas d’accord de voir notre pays prendre un autre chemin que celui de la démocratie, qui est consacré maintenant un peu partout. M. le ministre de la Justice, votre responsabilité est immense dans la détresse des populations, des familles des victimes », conclut cet élu du peuple.

Cellou Dalein Diallo donne les raisons de sa réélection

C’est la toute première réaction du chef de file de l’opposition après son retour du 62ème congrès de l’International Liberal ! Auréolé du titre de premier Vice-Président de cette affiliation Internationale.

 

S’exprimant devant des militants acquis à sa cause, le principal opposant au régime du président Alpha Condé a indiqué que ses collègues lui ont fait confiance pour la constance du ‘’combat’’ que mène son parti sur l’échiquier politique guinéen. « J’ai été élu premier vice-président de cette prestigieuse institution, mes collègues des représentants des autres pays et partis membres m’ont fait confiance en raison de ma modeste participation apporté au fonctionnement de l’organisation mais aussi et surtout parce qu’ils savent que je représente un grand parti en  l’occurrence l’UFDG. Donc le mérite vous revient et donc c’est à moi de vous féliciter pour la constance dans la mobilisation, dans l’engagement, dans les manifestations, dans le vote et la sécurisation du vote (…) », s’est réjoui l’ancien premier ministre guinéen, Cellou Dalein Diallo. L’’UFDG est resté toujours un grand parti. Les autres partis libéraux n’ont pas manqué d’exprimer leur admiration pour l’UFDG.

« Tout ce que nous subissons ici, tous les efforts que nous consentons pour construire une démocratie apaisée pour sauver l’unité de notre nation menacée par une politique irresponsable de Alpha Condé. Tous les efforts que nous faisons sont connus à travers le monde. J’ai reçu des félicitations et des encouragements de la part des autres partis libéraux d’Asie, d’Europe, d’Amérique et bien entendu de l’Afrique. Ils sont tous parfaitement au courant de ce qui se passe, du combat que nous menons, du travail que nous sommes en train de faire pour défendre les valeurs libérales qui sont la démocratie, l’Etat de Droit mais aussi la protection des droits humains et de la liberté du citoyens qui doit être protégé dans le monde et d’exercer ses droits », a-t-il rajouté

Selon  Cellou Dalein Diallo, le monde sait que son parti et lui sont  en train de mener un  combat noble avec ses collègues de l’opposition pour l’instauration de la démocratie dans le pays. ‘’ Ils savent aussi que  nous sommes en face d’une dictature qui n’a aucun égard pour les lois de la république pour les citoyens. Tout est politique, tout est défini et organisé pour défendre l’intérêt du clan Alpha Condé’’, a fustigé le chef de file de l’opposition guinéenne. Rappelons  que cette rencontre tenue à Dakar a connu la participation de plusieurs chefs d’Etats Africains, dont le président Ivoirien Alhassane Ouattara, Georges Weah du Liberia, Adama Barrow de la Gambie et du président Sénégalais Macky Sall.

Guinée : l’opposition projette une marche le 22 novembre à Conakry

Dans la suite de la crise en cours, l’opposition guinéenne projette de nouveau une marche pacifique le jeudi 22 novembre 2018. Contrairement aux précédentes, la marche de ce jeudi partira du rond-point de Bambéto pour Wanindara dans la banlieue de Conakry.

L’annonce vient d’être faite ce lundi à la sortie d’une plénière tenue au QG de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). En effet, au sortir de la rencontre, c’est le président du parti FIDEL qui a fait le  compte-rendu à la presse. « L’opposition républicaine appelle à tous ses militants et sympathisants d’observer une journée ville-morte mercredi le 21 novembre 2018 et à une marche pacifique le lendemain. La marche pacifique partira du rond-point Bambeto au carrefour wanindara T5. Nous appelons nos militants à resserrer les rangs pour mener à bien le combat politique en Guinée, nous sommes très proche de la victoire finale », a indiqué Mohamed Lamine Kaba président du parti FIDEL.

Il faut préciser que l’opposition guinéenne réclame l’application des accords politiques notamment celui du 08 août dernier et l’ouverture des enquêtes sur l’assassinat de ses militants à l’occasion des manifestations politiques entre autres.

Politique: Ousmane Gaoual Diallo s’exprime sur l’installation des conseillers communaux 

Conakry (journaldeconkry.com) – Depuis la semaine dernière , les attentions des Guinéens sont focalisées sur l’installation des conseillers communaux. Une opération qui fait couler beaucoup d’encre et de salives. Le cas le plus illustratif est celui de la commune urbaine de Kindia où la première tentative d’installation des élus a échoué à cause de la tension qui est montée de part et d’autres.

Invité à la radio lynx ce jeudi 11 octobre 2018 , le responsable de la communication de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a déclaré que le RPG Arc-en-ciel, parti au pouvoir, à défaut de soutenir l’UFDG, doit observer la neutralité dans l’élection du maire de la commune urbaine comme le stipule l’accord du 08 août.

«L’UDG de Mamadou Sylla est libre d’être candidat à Kindia, mais que le RPG ne peut pas prendre part au vote de façon à peser sur l’engagement qu’il a pris à se désister. Le RPG n’a qu’à se mettre à l’écart et de voter blanc, il n’y a pas de problème. Si Mamadou Sylla est candidat face à l’UFDG, nous savons ce qui va se passer, il suffit pour nous que le RPG s’abstienne de participer au vote, après il nous appartient de négocier avec les uns et les autres, cela ne doit pas préoccuper le RPG. Le RPG ne doit pas prendre position ni pour Mamadou Sylla ni pour le RPG, par ce qu’il s’est engagé à désister….», a-t- il déclaré avant de rappeler qu’à Dubreka son parti s’est abstenu à voter contre le RPG

«Il n’a qu’à se mettre à l’écart, c’est ce que l’UFDG a fait à Dubreka, on n’a pas pris part au processus, on a respecté notre engagement», a indiqué Ousmane Gaoual Diallo.

S’agissant de la crise liée à l’installation des conseillers communaux, ce député à l’assemblée nationale a dénoncé l’installation sélective des élus.

«Le gouvernement est en train de faire du banditisme intellectuel électoral où il organise de façon clandestine les élections comme hier à Kouriah. Rien ne se dit de façon officielle. Ce banditisme électoral là, la Guinée est en train de découvrir un nouveau visage de nos responsables.  C’est grave pour notre pays où il y a une rupture totale avec l’élite qui gouverne ce pays», a déclaré l’honorable.

Parlant de la journée ville que projette d’organiser l’opposition républicaine le mardi prochain dans les cinq (05) communes de Conakry, le député uninominal de Gaoual a expliqué que cette ville morte va contribuer à tendre encore un peu plus les tensions.

Poursuivant, Ousamane Gaoual Diallo estime qu’avec le président Alpha Condé, il faut se battre jusqu’à le plier les genoux pour obtenir quelque chose avec lui. » On a un chef d’État qui ne bouge qu’au corps à corps et Alpha aime la bagarre et il faut donc se bagarrer avec lui pour obtenir quelque chose, pour avoir des résultats. Malheureusement, ce ne sont ni le dialogue, ni le compromis qui le font plier. Je ne suis pas partisan de ceux qui croient qu’il faut par moment négocier avec Alpha. Je pense qu’avec Alpha, il faut continuellement se battre et le mettre les genoux par terre pour obtenir quelque chose. Il ne faut pas chercher d’autres manières pour avoir ses droits avec lui», a conclut Ousmane Gaoual Diallo, député uninominal de Gaoual.

Cellou Dalein sur la confirmation de Mohamed Lamine Bangoura : «La République est en danger…»

Conakry (journaldeconakry.com) – Le président de la République Alpha Condé a confirmé Mohamed Lamine Bangoura au poste de président de la cour constitutionnelle dans la soirée du mercredi 03 octobre 2018.

Au cours d’une rencontre de l’opposition républicaine ce  jeudi, le chef de file de l’opposition guinéenne a réagi à cette décision.

Cellou Dalein Diallo a qualifié cet acte du président Alpha Condé de «parjure». Pour lui, depuis le début de la crise qui secoue la Cour constitutionnelle, il y a eu trois actes illégaux qui ont été posés.

« Il y a eu trois actes irréguliers, illégaux qui ont été posés, le premier acte, c’est la destitution du président de la Cour constitutionnelle, le deuxième acte, c’est l’élection d’un nouveau président, le troisième acte qui est plus grave, c’est le décret pris par le président de la République qui doit veiller sur le bon fonctionnement des institutions. Ce sont des actes illégaux, non conformes à la constitution, non conforme à la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle », a déclaré le président de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) tout en rappelant les conditions de destitution du président de la Cour constitutionnelle sont illégales.

« La loi a encadré la destitution du président de la Cour constitutionnelle, il peut être destitué mais la loi l’a bien encadré, il doit être destitué dans trois cas : pour incapacité physique ou mentale constatée par un collège de médecins assermentés, pour parjure, crime ou délit, donc il n’est justiciable que devant la cour suprême, il n’est pas justiciable devant ses collègues. Seule la Cour suprême est compétente pour qualifier ses fautes et le juger », a-t-il rappelé.

Par ailleurs, le leader de l’UFDG a indiqué que cette confirmation du président de la Cour constitutionnelle met en danger le processus électoral. « Malgré tout, Monsieur Alpha condé trouve qu’il peut prendre un décret pour valider cette irrégularité, c’est un parjure parce qu’il a juré sur la Constitution de respecter et de faire respecter la constitution. Face à cette situation qui met en danger même le processus électoral, parce que la Cour constitutionnelle doit se prononcer aussi bien sur la constitutionnalité des lois que sur le contentieux électoral mais ce sont des gens inféodés qui exécutent aveuglement les instructions de l’exécutif. Comment voulez-vous que les partis politiques qui se battent pour participer aux débats et aux élections dans ce pays fassent confiance à une telle Cour? », S’interroge t- il.

Cellou Dalein Diallo a annoncé une réaction forte de l’opposition républicaine. « La république est en danger, l’opposition républicaine réagira de la manière la plus forte contre cette violation de la constitution de notre pays, nous allons entreprendre des consultations avec les forces vives, avec tous les patriotes déterminés à défendre la constitution, à défendre la légalité pour qu’ensemble nous puissions opposer à cette forfaiture la réaction qui convient et croyez-moi qu’Alpha Condé trouvera les patriotes guinéens sur son chemin, dans sa tentative de tripatouiller la constitution pour s’offrir un troisième mandat » a déclaré Cellou Dalein Diallo,  président de l’UFDG, chef de file de l’opposition guinéenne.

A/G de l’UFDG: « Le prix de la paix, c’est la justice »(Fode Oussou) 

Conakry (journaldeconakry.com) – L’assemblée générale de l’Ufdg de ce samedi a connu la présence de Hadja Halimatou Dalein Diallo , épouse du chef de file de l’opposition guinéenne.

Cette assemblée a été présidée par le 2ème vice président du parti. C’est un Fode Oussou Fofana très remonté qui a pris la parole devant les militants et sympathisants de l’union des forces démocratiques de Guinée.

Le gouvernement, à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, a rendu public un communiqué interdisant toutes manifestations dans le pays, à cause de la célébration de la fête d’indépendance de la Guinée.

Ce samedi, Fode Oussou Fofana s’est tout d’abord indigné de la situation qui prévaut à la cour constitutionnelle .

«Si M. Alpha Condé voulait célébrer l’indépendance de la Guinée, il n’allait pas nous dire qu’il ne connait pas ce qui se passe à la Cour Constitutionnelle en tant que président de la République . Il est le parrain de ces conseillers mais nous l’attendons. Et pour démontrer à Alpha Condé qu’on est indépendant, que ce qu’on acceptait il y a quelques années ne peut plus être accepté, nous allons nous mobiliser et démontrer à Alpha Condé que nous sommes indépendants. Mobilisez vous, nous allons accompagner le balai citoyen à la cour constitutionnelle le lundi matin. Nous disons à Bafoué s’ils aiment la paix, ils n’ont qu’à rester à la maison. Nous allons sortir à partir de 4 heures du matin», a t- il déclaré en substance .

Pour le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates à l’assemblée nationale, tous les Guinéens sont contents du 02 octobre mais avant cette date, le 28 septembre 2009 reste encore dans les mémoires et il est temps que la justice soit rendue.

«Nous sommes d’accord pour l’indépendance de la Guinée , nous sommes d’accord pour célébrer l’indépendance de la Guinée, mais en attendant, il y a des choses qui se sont passées au stade du 28 septembre, on a tué nos frères et soeurs, des femmes ont été violées le 28 septembre 2009 au stade du même nom . Quelque soit la volonté de maître Cheikh Sackho, ministre de la Justice, il n’y aura pas de justice tant que M. Alpha Condé ne le voudra pas…»

Plus loin , Dr Fode Oussou Fofana a, au nom de Cellou Dalein Diallo président du parti , demandé aux militants et sympathisants de son parti à ne pas se rendre au stade pour la célébration de la fête d’indépendance nationale.

«Restez à la maison, mobilisez vous dans vos quartiers, chantez, dansez, allez partout où vous voulez, achetez la viande et faites la fête, c’est votre indépendance . Allez au stade de Nongo, au stade de Matoto mais ne partez pas au stade du 28 septembre. Il n’y a pas de célébration de la fête de l’indépendance au stade tant que justice n’est pas rendue. N’accompagnez pas Alpha Condé au stade du 28 septembre tant que justice n’est pas rendue aux victimes du 28 septembre», a-t- il ordonné.

Par ailleurs, le vice-président de l’UFDG s’est prononcé sur l’invitation d’autres chefs d’État africains à cette célébration.

«Il a invité des chefs d’État étrangers pour venir démontrer à ces gens que lui, Alpha Condé , il a la légitimité, lui, Alpha Condé , il est le président bien aimé, le tout puissant de la Guinée. Nous allons démontrer à ces gens que Alpha Condé n’est pas en harmonie avec son peuple. Nous allons démontrer à ces gens que depuis qu’il est au pouvoir, nous avons enterré 94 jeunes au cimetière de Bambeto. Nous allons démontrer à ces gens que depuis 2009, nos soeurs ont été violées au stade du 28 septembre, il n’y a pas eu de justice. M. Alpha Condé sera au stade du 28 septembre avec des gens qui n’aiment pas la Guinée, qui ne veulent pas qu’il y ait la justice dans ce pays. .. »

«Je vous le demande parce que aller au stade du 28 septembre, danser avec Alpha Condé, ces morts vont continuer à nous maudire. On ne peut pas l’accepter. La paix a un prix, c’est la justice. Si M. Alpha Condé veut la paix, nous voulons la paix. On est au mois de septembre 2018, s’il n’avait pas l’intention de faire un 3ème mandat, M. Alpha Condé aurait déjà fait une déclaration pour dire qu’il n’est pas candidat. Il aurait déjà permis au RPG Arc-en-ciel d’avoir un président. Mais il ne comprend pas il pense qu’il est capable de faire un 3ème mandat mais il verra le peuple de Guinée débout devant lui. C’est que M. Alpha Condé cherche pour son projet de 3ème mandat, nous allons écourter rapidement son 2ème mandat. S’il enlève Kelefa Sall , nous allons semé la pagaille à l’assemblée nationale et mettre Damaro à la place de Kory Kondiano. Préparez vous n’ayez pas peur….»

Dr Fode Oussou  a demandé aux militants du parti d’être soudés et surtout de rester mobiliser.

«Il( Alpha Condé) a envoyé des armements, il va faire une démonstration de force. Il a l’impression qu’il peut nous effrayer avec ça. Personne ne peut effrayer les guinéens. Nous avons été la fierté de l’Afrique. Nous allons fêter le 02 octobre partout sauf au stade du 28 septembre », a-t- il précisé.

25ème session du comité de suivi: L’indemnisation des victimes au centre des débats

Le comité de suivi des accords politiques s’est retrouvé pour sa 25ème session ce mardi à Conakry.

Les discussions ont porté sur l’indemnisation des victimes et la libération des détenus politiques. Honorable Amadou Damaro Camara, représentant de la mouvance présidentielle, s’est exprimé sur les quelques acquis déjà obtenus. « Le comité de suivi a pris acte des avancées dans l’accomplissement des points sur l’accord politique à savoir la loi sur la CENI est voté et probablement dans les jours qui suivent la loi va sortir de la cour constitutionnelle, il y eu des provisions pour les indemnisations, nous sommes très avancés sur l’étude des fiches qui ont été déposées au niveau du comité, nous prenons acte des accords signés entre l’opposition républicaine et la mouvance présidentielle sur le contentieux électoral qui est désormais terminé. »

Honorable Cellou Balde, représentant l’opposition républicaine au comité de suivi, est revenu sur quelques points non encore satisfaits. « Le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, président du comité de suivi adresse une correspondance au ministère de la justice par rapport aux accords signés pour solliciter que cela soit examiné avec diligence pour faire en sorte que ce point aussi soit mis en œuvre. Il a également été recommandé qu’une autre correspondance  soit adressé au ministre du budget pour ce qui concerne l’inscription des lignes dans la loi des finances rectificative qui est en train d’être examiné à l’assemblée nationale concernant le volet indemnisation. Il a été également recommandé que la mise en œuvre effective de cet accord surtout en ce qui concerne l’installation des conseillers communaux soit diligente dans les plus brefs délais. » a rapporté Honorable Cellou Balde, député de l’UFDG.

Le président du comité de suivi a salué les acquis obtenus, qui, selon lui,  permettent la satisfaction de tout guinéen. « Le comité de suivi trouve la solution de la crise post-électorale. Il y a donc matière à satisfaction. Sur toute l’étendue du territoire national nonobstant les interprétations qui n’en finiront jamais, le contentieux électoral est résolu » s’est réjoui Général Bourema Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, président du comité de suivi.

La représentante de l’Union Européenne s’est dit être heureuse de savoir que les guinéens peuvent trouver la solution à leur problème.

 

L’UFDG tient son assemblée générale hebdomadaire

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi 23 juin 2018 à son siège.

Présidant l’assemblée, Dr Fode Oussou Fofana s’est exprimé sur plusieurs points de l’actualité nationale notamment l’interdiction des mototaxis à Kaloum, et le programme de l’assainissement de la ville.

Sur le premier point,  le président du groupe parlementaire des libéraux démocrates à l’Assemblée nationale demande au gouvernement de revenir sur sa décision.

« Ça me fait pitié. Le gouvernement n’a aucune stratégie pour nettoyer la ville de Conakry. Pourquoi ces membres du gouvernement ne partent pas au Rwanda demander comment ils sont parvenus à assainir chez eux ? Est-ce que les samedis sont devenus chômés payés en Guinée ?  Est-ce que tout le monde est fonctionnaire dans ce pays ? Comment vont travailler ceux qui sont dans les entreprises  privées ? », s’est-il interrogé.

Fode Oussou compte défier le gouvernement. « Chaque 3ème samedi du mois, je vais prendre mon véhicule à 6h15 pour sortir et je verrais qui va m’empêcher de circuler », a-t-il dit.

Selon Dr Fode Oussou, l’assainissement de la ville de Conakry n’est pas le travail du gouvernement. Il doit donner le marché aux privées pour qu’elles s’organisent et nettoient la capitale.

Concernant les taxis motos,  Fode Oussou parle d’une panique totale au sein du gouvernement Kassory et demande au gouvernement l’annulation pure et simple de cette décision impopulaire parce que dit-il, « il  n’y a aucun moyen de mettre cette décision en exécution ».

« À la place de ce gouvernement,  j’aurais même encouragé les taxis motos parce que ça permet aux cadres de se rendre à leur lieu de travail ».

Au cours de cette assemblée,  le bureau politique national du parti a annoncé une décision prise par le parti qui consiste à sensibiliser les militants à la base sur le bien-fondé des revendications de l’opposition.

Pour dit-on,  permettre une forte mobilisation pour les prochaines manifestations de rue que l’opposition compte organiser dès le retour de son chef de file qui est actuellement en tournée en Europe.

L’UFDG tient son assemblée générale

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG)  a tenu son assemblées générale hebdomadaire ce samedi 2 juin 2017 sous la présidence de Dr Fode Oussou Fofana vice-président du parti.

D’entrée, une minute de silence a été observée pour le repos des mémoires des trois nerveux de ElHadj Cellou Dalein Diallo président du parti, décédés par axphysie.

Dr Fode Oussou est ensuite revenu sur la déclaration d’Alpha Ibrahima Keira, nouveau ministre de la Sécurité qui, à l’occasion de la passation de service a déclaré que « la récréation est terminée ».

Pour le vice-président de l’UFDG,  ces propos du ministre Keira n’intimident personne.

« Nous marcherons tant qu’il est nécessaire.  Si maintenant le ministre pense que son prédécesseur était l’objet de nos marches et que lui Keira, ça ne marchera pas avec lui,  qu’il sorte nous attendre dans la rue parce que très bientôt nous y serons », a-t-il dit.

Parlant du comité de suivi,  Fode Oussou dit que les négociations se poursuivent à l’informel mais qu’à cela ne tienne,  « si rien n’est fait de concret,  l’opposition républicaine va se retrouver et en tirer les conséquences. Personne ne peut nous effrayer.  Nous allons reprendre nos marches pendant le ramadan,  car le ramadan est un mois béni.  C’est un mois de justice,  c’est pendant ce mois qu’il faut combattre l’injustice ».

Aux supposés militants déçu du RPG arc en ciel, Fode Oussou leur tend la main.

«  Le fait de fusionner le parti GPT au sein du RPG arc en ciel pour que Kassory Fofana devienne ministre nous a clairement confirmé que le RPG n’a pas de cadre.  Les femmes qui ont l’habitude d’aller remplir le palais pour applaudir Alpha Condé,  il vous a montré que vous ne comptez pas à ses yeux,  vous ne représente que 12% de son gouvernement.  Venez à l’UFDG et vous aurez votre place,  les portes sont grandement ouvertes ».

Pour clore,  le vice-président de l’UFDG s’est réjoui de la nomination de deux opposants notamment Mouctar Diallo et Aboubacar Sylla.  Car selon lui,  « cette nomination a permis à l’UFDG de récupérer les deux sièges qu’ils occupaient à l’Assemblée nationale et de les remplacer  par deux cadres du parti avec qui,  nous avons les mêmes objectifs,  les mêmes visions et le même président ».

Un cadre de l’UFDG jugé pour injures publiques

Fodeya Bangoura, secrétaire administratif de la fédération Kindia 1 de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) dirigée par Cellou Dalein était devant la barre ce 25 avril 2018 au Tribunal de première instance (TPI) de Kindia.

Ce cadre du parti de l’opposition est poursuivi par Sékou Oumar Traoré, secrétaire général de la jeunesse du RPG-Arc-en-ciel à Kindia, pour coups et blessures volontaires, injures publiques, et menace de mort dans une radio privée de Conakry le 2 février dernier.

Au cours des débats, le plaignant a fait savoir qu’il avait perdu son Iphone7 d’une valeur de 9 millions 900 mille francs guinéens. Pour être à l’abri des menaces, il affirme avoir pris deux chambres et salon dans un hôtel pendant neuf jours soit 250 mille francs guinéens par nuit.

L’accusé a de son côté rejeté les faits qui lui sont reprochés. Le verdict est attendu la semaine prochaine.

Fin mars dernier, une dizaine de militants de l’UFDG avaient été condamnés par le même tribunal pour avoir manifesté dans la ville des Kindia en réclamant  « des vrais résultats » des élections communales du 4 février 2018. De son côté, Ibrahima Sory Camara communicant du parti a été condamné à 18 mois de prison ferme par le TPI de Mafanco pour « injures, diffamation et outrage » à l’endroit du chef de l’État.

AG Ufdg: Dalein appelle ses militants à la mobilisation 

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi Conakry.

Lors de cette assemblée générale, Cellou Dalein Diallo, leader du parti a appelé ses militants à la mobilisation.

«Si d’ici la fin de la semaine prochaine , il n’y a eu aucun progrès, soyez prêt et mobilisé pour reprendre la rue parce que c’est un droit constitutionnel. Si les autres recours n’ont pas prospéré , notre constitution nous donne un autre recours, c’est la rue. Nous avons recouru à la rue, on nous dit abandonnez  la rue, venez à la table des négociations. Je  ne veux pas que nos militants considèrent que c’est une faiblesse, nous voulons être rétabli dans nos droits, nous préférons que ce soit autour de la table des négociations…..», a-t- il souligné

Plus loin, le président de l’ Ufdg menace: «Mais, si ce n’est pas le cas nous exercerons notre droit de manifester dans les voies publiques , il faut que ça soit entendu . Nous nous prêtons à la négociation dans la mesure où nous pensons que nos revendications vont être examinés pour que des solutions négociées soient trouvées mais si on veut ignorer nos revendications , essayer de nous tourner en rond pour gagner du temps et de ne  pas trouver une solution, nous exercerons comme d’habitude notre droit constitutionnel, celui de manifester dans les rues. Alors préparez vous , nous n’avons rien voulu imposé, nous ne pouvons pas imposé au parti présidentiel, ni à l’état des choses qui ne sont pas fondée, nous avons des preuves irréfutables ……,»  a lancé le chef de file de l’opposition guinéenne.

«Nous allons continuer au comité de suivi, de faire preuve de bonne foi afin qu’une solution négociée soit trouvée mais si d’ici la fin de la semaine prochaine , il n’y a rien, préparez vous à exercer votre droit constitutionnel de manifester dans la rue», a-t- il dit à ses militants.

Pour rappel , le président de l’Ufdg et ses pairs avaient menacé de retirer leurs représentants au sein du comité de suivi à l’issue d’une plénière tenue au QG de l’Ufdg le jeudi dernier.

Ousmane Pelé Diop: « Le combat est loin d’être terminé, nous devons resserrer les rangs… »

Le candidat  UFDG de Kaloum à l’élection communale revient sur la défaite de son parti dans cette localité.

Bonjour Monsieur, présentez vous à nos lecteurs

Je suis Ousmane Pellé Diop, candidat de l’UFDG aux élections communales  pour la Commune de Kaloum.

Vous avez été battu dans cette commune par une liste indépendante Kaloum Yigui de Aminata Touré. Pour vous qu’est ce qui n’a pas marché ?

Je reconnais que j’ai été battu par Kaloum Yigui de Aminata Touré.  Dans cette commune, il y a eu beaucoup d’abstention  au niveau des militants surtout ceux de l’UFDG. Ils sont nombreux à n’avoir pas fait le déplacement pour aller voter ce qui a beaucoup joué sur mon électorat.  Conséquence, que j’ai eu juste quatre (04) sièges. Aminata a bénéficié d’un déplacement massif des femmes qui ont voté pour elle.

Lors de cette élection, il y a eu aussi des soupçons de fraudes. Heureusement, des jeunes  au niveau des bureaux de vote, ont pu neutraliser les fraudes  du RPG arc-en-ciel qui était prêt pour bourrer les urnes, en utilisant des procurations et des fiches  pré côchés. Avec cet empêchement, nous avons barré la voix  au RPG arc-en-ciel  qui n’a pas gagné à Kaloum.

Est-ce que cela veut donc dire que la population  de Kaloumkas en ont marre des politiques?

Ils n’en ont pas marre des politiciens, mais plutôt du pouvoir et du RPG arc-en-ciel, parce que ceux qui ont voté  pour Aminata  sont des RPGistes. Ce sont les femmes qui ont soutenu le RPG arc-en-ciel à Kaloum. Voir Aminata gagner largement  avec 11 sièges devant le RPG arc-en-ciel qui n’a que 07 sièges  prouve que le pouvoir n’a plus sa place à Kaloum.

L’heure est maintenant consacrée aux alliances. Que compte faire le candidat de l’UFDG à Kaloum ?

Au compte des alliances, le candidat de l’UFDG à Kaloum suit les dernières instructions  du bureau politique, du Conseil Politique et du Bureau Exécutif du parti avec à sa tête le président Cellou Dalein Diallo. Nous  sommes en négociation, si Aminata Touré nous  tend la main la première, je suis prêt à le faire sur  instructions du président  Cellou. Mais il n’est pas question que je me rallie au RPG Arc en ciel.

Vous l’avez dit les communales sont derrière nous, alors que compte faire le candidat de l’UFDG pour les futurs  écheances ?

Nous allons continuer à mettre notre soubassement à Kaloum, parce que nous avons eu deux conseillers avant. Maintenant nous avons  eu quatre sièges. Nous vous dirons d’ici 2020 en passant par les législatives, l’UFDG s’imposera  à Kaloum. L’UFDG s’imposera à Kaloum  en 2020 et Cellou Dalein arrive à entrer à Sekhoutouréyah  sans problème.

Est-ce que cette défaite à la mairie de Kaloum pourrait impacter sur le processus d’implantation de votre parti dans cette commune?

Nous allons tout faire pour reconquérir Kaloum. L’UFDG est aujourd’hui le seul et l’unique parti qui tient  ses réunions ordinaires tous les Lundi au siège du parti à Kaloum. On a notre base, nous sommes implantés  dans toutes les 12 sections de Kaloum. Nous avions les sections de Tombo à Boulbinet, de Boulbinét à Kassa, soro jusqu’à  Fotoba. Alors nous sommes représentés partout. Nous allons davantage être en contact avec nos militants pour faire appel à d’autres d’ici les législatives et encore redoubler d’efforts pendant l’année 2019 pour que d’autres viennent totalement nous rejoindre pour combler les trous en vue de la présidentielle de 2020. Cela permettrait à Cellou Dalein de voir qu’à Kaloum, il n’y a  pas de problème et qu’il n’y aura pas match entre UFDG et un autre parti.

Quel appel pouvez lancer à l’endroit de vos militants de façon générale ?

L’appel que je vais lancer, c’est d’abord en vers Alpha Condé. Je veux demander à Alpha Condé de respecter la volonté du peuple. Le peuple a voté contre RPG arc-en-ciel, le peuple a sanctionné Alpha Condé pour prouver qu’ils en ont marre de sa gouvernance, qu’ils n’ont plus besoin de lui en 2020. La preuve, de Conakry à N’Nzérékoré, l’opposition a dominé par l’intermédiaire de l’UFDG. Il faut que Alpha Condé arrive à comprendre que le peuple n’a plus besoin de sa gouvernance.

A nos militants, de resserrer les rangs, le combat est loin d’être terminé. On doit resserrer les rangs, avoir l’espoir qu’en 2020, Cellou sera le Président de la Guinée. Ce qui s’est passé à l’UFR c’est une leçon pour M. Sidya Touré. Il doit savoir que ces militants en ont marre, ils ont fait savoir qu’ils n’ont  plus envie de travailler avec Alpha Condé. Ils ont d’ailleurs fait savoir cela à Sidya Touré samedi dernier lors l’assemblée générale de son parti.

Justement en parlant de Sidya Touré, Il a dit qu’il ne refera plus la même erreur qu’en dites-vous ?

Cela veut dire qu’il a fait des erreurs  et qu’il ne devait pas les refaire. C’est un grand leader qui était respecté  mais aujourd’hui, il n’a plus ce respect. Il va essayer de se retourner, mais la confiance n’y existe plus. Parmi les leaders, seul Cellou Dalein est resté lui-même. C’est pourquoi aujourd’hui, il est parmi les grands leaders du continent et du Monde. Il est respecté, patient et sa patience va payer en 2020.

Votre dernier mot

Je remercie tous les militants de l’UFDG de Conakry jusqu’à Yomou parce qu’ils ont prouvé  que l’UFDG est un grand parti. Parce que nous sommes premiers à l’élection communale dans toute la Guinée. Je les prie de ne pas se décourager, de resserrer les rangs et de soutenir l’UFDG parce que 2020 c’est demain, il faut que 2020 trouve que nous sommes bien soudés et que les indécis regagnent nos rangs.

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Elections communales: l’Ufdg de Cellou Dalein Diallo rejette les résultats

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (Ufdg) a animé une conférence de presse jeudi à Conakry.  Cette conférence était axée sur une mise au point par rapport aux résultats concernant Conakry et ses environs.

D’entrée de jeu, El hadj Cellou Dalein Diallo a rejeté les résultats publié par la CENI évoquant des falsifications dans plusieurs localités du pays.

«Nous avons constaté avec regret que les résultats ont été falsifiés et cela sur toute l’étendue du territoire national. Tous les résultats ont été falsifiés en faveur du Rpg arc-en-ciel. A Dubreka comme à Matoto, en passant par Dixinn et Maneah l’Ufdg est arrivée largement en tête mais les présidents des CACV (Comission administrative de centralisation des votes) en complicité des magistrats qui ont été intimidés et corrompu pour certains », accuse-t-il.

Elhadj Cellou Dalein Diallo lors de la conférence de presse de jeudi à Conakry / (c) journaldeconakry.com

Pour sa part, Aliou Condé secrétaire général du parti a brandi des preuves. Il s’est ensuite prononcé sur la problématique de l’application des lois notamment en ce qui concerne les recours.

«Tous les recours déposé par l’Ufdg ont été purement et simplement rejeté pour dit on insuffisance de preuves», a-t-il regretté.

Par ailleurs le candidat de l’Ufdg de Kindia et de Matam ont dit qu’ils n’accepteront pas les résultats qui selon eux ne reflètent pas le choix du peuple de Guinée.

Elections communales: le candidat de l’UFDG à Matoto met en garde contre les tentatives de fraude

Dans la soirée du mardi 6 février 2018, le candidat de l’UFDG dans la commune de Matoto, l’honorable Kalemodou Yansané a tenu un point de presse à son domicile.

Il était question de mettre la CENI en garde par rapport à des tentatives de fraude au profit du parti au pouvoir qui seraient en vue dans la  plus grande commune du pays.

« Nous avons dit que Alpha Condé doit se rendre à l’évidence qu’il est en train de perdre, du moment qu’il a perdu Siguiri  centre, qu’il a perdu Kindia, ce qui veut dire qu’il peut perdre partout. Nous avons dit à la presse que nous avons des informations que de l’argent est en train d’être distribué pour changer les résultats. Nous avons tous les résultats, nous avons eu le mérite d’être premier ou deuxième dans tous les 959 bureaux de vote de la commune de Matoto, nous avons une copie des PV de chacun des bureaux de Matoto. Nous sortons à 3000 voix avant Alpha condé, s’il blague avec les résultats des citoyens, je ne vais pas vous prédire ce qui va se passer, mais on n’acceptera  pas… », a lancé Président de l’UFDG.

« Je suis à Matoto d’abord pour féliciter notre candidat pour sa brillante campagne, mais aussi pour l’organisation impeccable mise en place pour recenser, disposer de tous les documents légaux bureau de vote par bureau de vote, quartier par quartier pour montrer qu’il a gagné et qu’il a bien gagné la commune de Matoto…», a annoncé  El hadj Cellou Dalein.

Poursuivant, le président du parti indique que: «Les résultats que nous sommes en train de diffuser,  sont issus des urnes, si vous entendez parler de la vérité des élus, c’est bien ces résultats ; puisque chaque chiffre qui se trouve  sur ce tableau est appuyé par le RPG ; dignement par  les personnes habilitées à l’occurrence, le président du bureau de vote désigné par la CENI. Rien n’est inventé,  donc nous avons la certitude aujourd’hui, puisque cette centralisation qui a été faite au niveau de la liste de l’UFDG, elle est le reflet fidèl des PV des bureaux de vote. Alors nous allons tous nous réunir pour défendre la vérité des urnes…»

Le chef de fil de l’opposition s’est aussi réjouit de l’écart des voix qui existe entre la liste de son parti et celle du Rpg-arc-en ciel. Aussi, il dénonce l’immixtion de certains commis de l’Etat dans le déroulement de la campagne et du scrutin lui-même.

« La seconde qui vient après notre candidat, c’est la liste RPG, mais elle dépasse cette liste de 3000 électeurs, donc ce n’est pas une victoire. Il y a beaucoup de ministres et de cadres nationaux qui ont dit à Alpha Condé, donnez-moi l’argent je vais vous faire gagner un peu partout. Certains ont pris beaucoup de l’argent, alors  Alpha était très fâché, ils disent non  Président, nous allons gagner…ils se sont retrouvés, ils ont cotisé eux-même pour corrompre les magistrats au niveau des CACV. Ils ont trouvé un budget important et il était prévu d’en faire une avance hier nuit à tous les présidents de la CACV pour que ceux-ci modifient les PV là où l’opposition a gagné, surtout là où l’UFDG a gagné, parce que nous sommes premier bien entendu à Ratoma  100% des quartiers », spécule-t-il

« A Dixinn, l’UFDG a gagné 15 quartiers sur les 22, nous sommes premier dans 17 quartiers  à Matoto, mais dans ces 17 quartiers se trouve la population électorale. Maintenant les ministres et les cadres corrompus qui sont en train de se partager les ressources publiques, ils ont dit qu’on va se débrouiller au niveau des CACV et ces derniers sont en train d’annuler les PV ou l’opposition était majoritaire pour permettre à la liste du RPG qui n’a pas de tête de remonter… », a-t-il ajouté.

Tout de même Cellou Dalein lance un appel de retenu à ses militants.

 

 

Commémoration du deuxième anniversaire de la mort de Mohamed Koula Diallo

05 février 2016-5 février 2018. Voila 2 ans jour pour jour depuis qu’El hadj Mohamed Koula Diallo nous a quitté.

Journaliste reporter du site Guinée 7. Com, Koula a été tué en plein exercice de son travail au quartier général de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), premier parti de l’opposition guinéenne alors qu’il couvrait une réunion du bureau exécutif de l’UFDG dirigé par Cellou Dalein Diallo, chef de fil de l’opposition guinéenne suite au retour au bercail de Bah Oury ancien vice président du parti et ancien exilé du régime Condé.

Deux ans après son assassinat, l’employeur de Koula Diallo, se souvient de son journaliste dynamique et dévoué pour son travail. Ibrahima Sory Traoré a un sentiment de regret et d’amertume pour cet anniversaire de son reporter.

« J’ai un sentiment d’amertume parce que deux ans après la justice ne nous dit pas qui a tué Koula. Le président du tribunal de dixinn Mangadouba Sow a décidé  de relâcher les gens  et apparemment condamnés non pas ceux qui sont ségrégués et  accusés directement mais  ceux qui sont autour de l’affaire », a indiqué Ibrahima Sory Traoré.  

« Après ce verdit je dis que Koula a été tué une deuxième fois. Si on avait rendu justice, il se serait reposé mais hélas tel n’a pas été le cas », a-t-il regretté 

Après deux ans d’enquêtes, la justice a décidé de condamner Souleymane Thiaguel (actuellement à l’étranger pour dit-on des soins médicaux, ndlr) membre de la cellule de communication de l’UFDG et libérer les gardes rapprochés de Cellou Dalein Diallo, incarcérés depuis le 05 février 2016.

 

Ousmane Gaoual Diallo candidat aux élections locales

Le député Ousmane Gaoual Diallo est en troisième position sur la liste de l’UFDG dans la circonscription électorale de Gaoual. Dénonçant la mal gouvernance du régime d’Alpha Condé, il promet la victoire à son camp.

‘’La tête de liste de Gaoual va offrir pour la première fois la victoire de la commune urbaine à l’UFDG et à son président. Depuis 4 mois, nous y travaillons’’, annonce-t-il à l’assemblée générale de son parti à la Minière.

Il affirme que sa formation politique n’aura aucun mal à remporter les élections locales à Gaoual, une localité qui, selon lui, est l’expression de la mal gouvernance du pouvoir actuel.

‘’Ceux qui veulent connaitre la mal gouvernance, je les invite à venir à Gaoual. Il n’y a ni eau, ni électricité, ni routes. Il y a eu des promesses kilométriques de routes bitumées, des hôpitaux, des écoles. Tout ça, ce sont des promesses qu’on ne voit pas depuis 8 ans’’, martèle l’honorable Gaoual Diallo.

Il accuse le pouvoir d’Alpha Condé de refuser de rendre fonctionnel depuis 2 ans un collège construit à Foulamory dans Gaoual. ‘’L’Etat interdit aux enfants d’aller dans ces bâtiments finis et mis à leur disposition. Il faut qu’ils se déplacent pour faire leur collège à Gaoual à 150 Km’’, déplore-t-il.

Pour lui, ‘’c’est la haine, le mépris, l’arrogance, l’incompétence, l’ignorance et la méchanceté qui caractérisent cette gouvernance [d’Alpha Condé]’’.

Il révèle avoir mis à la disposition de la population de Gaoual un groupe électrogène de 200 KWA. ‘’Le préfet et autres refusent. On maintient Gaoual dans l’obscurité absolue Alors qu’on peut donner de l’électricité à cette localité. Mais la population a compris. Et le 4 février prochain, les citoyens vont changer le visage de la gouvernance locale’’, promet Ousmane Gaoual Diallo.

Elections communales: l’UFDG mise sur la jeunesse

Le principal parti d’opposition en Guinée se requinque de la forte représentativité des jeunes sur ses listes de candidature pour les communales du 4 février 2018.

Ce mardi 16 janvier, lors d’une rencontre avec des journalistes à son siège, le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo, a présenté une centaine de Jeunes qui porteront haut ses couleurs dans les circonscriptions de Conakry et de Dubréka.

Pour le Secrétaire Général des jeunes de l’UFDG, ce choix a été fait, parce que les jeunes ont montré qu’ils veulent être impliqués dans les prises de décisions.

« Ces cinq dernières années, les jeunes ont montré partout qu’ils veulent être dans les instances de prise de décisions et ça ce sont tous les jeunes de la Guinée, et le Président Cellou Dalein Diallo a prêté une oreille attentive à cela et en voici les résultats que nous avons l’honneur de présenter au peuple de Guinée et à l’ensemble des jeunes de Guinée qui appartiennent à toutes les obédiences politiques », a lancé Bakary Keïta, secrétaire général des jeunes de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Selon Barry Amadou 2, représentant des jeunes candidats UFDG au compte de la commune de Dixinn, être candidat relève d’une grande responsabilité.

« Etre candidat représente une grosse responsabilité parce que vous comprendrez que vous ne serez pas candidat pour la jeunesse seulement mais vous devez tout faire pour qu’il y ait des emplois qui se créent à tous les niveaux, et nous avons engagé ça à Dixinn, tout ce que vous voyez en termes de réalisation en matière de parkings payants sur le long de l’autoroute a été un projet auquel moi-même j’ai participé à la réalisation pour le compte de la commune de Dixinn. Mais malheureusement, le gouvernorat a récupéré ça pour en faire son propre projet et aujourd’hui la commune de Dixinn reste dépouillée par rapport à ça. Si nous sommes élus, c’est la légitimité qui nous permettra de récupérer tout ce qui nous est dévolu pour en faire quelque chose pour le bien-être de nos populations, créer l’emploi pour la jeunesse », a-t-il précisé.

L’Union des forces démocratiques de Guinée qui ambitionne de rafler le maximum de communes, mise donc sur la jeunesse. En témoignent des listes que cette formation politique a présentées dans les cinq communes de Conakry et quelques localités environnantes où les jeunes occupent dans la plupart des cas plus de 30% des candidats .

Guinée: l’UDG compte devenir la troisième force politique du pays

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille pour les élections locales prévues le 4 février 2018

 

Le parti dirigé par l’ancien président du patronat guinéen, El hadj Mamadou Sylla, est déjà en ordre de bataille. Pour les élections locales prévues le 4 février prochain, l’Union Démocratique de Guinée a un objectif : être la troisième force politique du pays.

« Sur le reste des localités, nos candidats ont été instruits de faire des listes en coalition de partis politiques autant que faire se peut avec notre allié privilégié qu’est l’UFDG. C’est avec l’UFDG, tête de file de l’opposition républicaine que nous unirons nos forces et nos moyens pour gagner toutes les prochaines élections en Guinée Afin de réaliser l’alternance démocratique dans notre pays ce jusqu’à la Présidence de la République en 2020. L’UDG à présenté ses candidats dans les 5 communes de Conakry », a indiqué El hadj Dembo Sylla, vice-président de l’UDG.