Guinée : Le Fndc appelle à une journée ville-morte ce jeudi

Après trois journées de manifestations qui se sont soldées par la mort de neuf personnes, selon un dernier bilan officiel, le Fndc appelle à une journée de ville-morte ce jeudi 17 octobre sur l’ensemble du territoire national.

« Après cette troisième journée de manifestation réussie, le Fndc appelle à la poursuite des manifestations par l’observation le jeudi 17 octobre 2019, d’une journée ville morte sur l’ensemble du territoire national », lit-on dans un communiqué du Fndc parvenu à notre rédaction ce soir.

Lire l’intégralité de la déclaration.

 

Guinée-Journée ville morte: Vive tension à Conakry 

L’opposition guinéenne a appelé ses militants et sympathisants à faire de ce mercredi 07 novembre 2018, « une journée ville morte » sur toute l’étendue du territoire national.  Sauf que le concept de journée ville morte peine à être compris par certains guinéens.

En effet, tôt ce matin, des jeunes ont barricadé les grands carrefours de la capitale en brûlant des pneus . C’est le cas de Cosa, bambeto, Cimenterie, Enco5 , et la t8 de Sonfonia sur la route le prince.

Pour la première fois, l’autoroute Fidel Castro s’est invité dans la danse. Les carrefours de Tombolia et de Dabompa sont aussi impraticables. Aucun véhicule n’est permis. Même les motos taxis qui, habituellement assurent le transport à l’occasion des manifestations sont invisibles ce matin.

Du côté commerce, les boutiques et magasins sont restés fermés. Certains citoyens qui tentent de rallier leurs lieux de travail se voient retirés de leurs sacs à main ou téléphone. Des jeunes sur excités raignent en maitre sur les principales routes de la capitale.

Pour l’heure aucun service de sécurité n’est visible sur ces différents lieux.

Il faut rappeler que l’opposition manifeste pour dit-elle, exiger du gouvernement l’application des accords politiques notamment celui  du 08 octobre relatif à l’installation des conseillers communaux et des lois de la République.

Il faut souligner qu’à l’occasion d’une des assemblées générales de son parti, Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition avait déclaré qu’il ne dialoguera plus avec Alpha Condé sur quoi que ce soit.

« Notre seul recours désormais c’est la rue. Nous ne dialoguerons plus avec Alpha Condé » avait il déclaré.

Il est à signaler qu’après cette journée ville morte, l’opposition appelle demain à une marche pacifique.

Guinée : l’opposition décrète une ville morte le mercredi prochain

L’opposition guinéenne n’est pas prête à baisser les bras face à ce qu’elle appelle la dictature que le président Alpha Condé veut imposer à la Guinée via des tirs à balles réelles des agents de sécurité sur des manifestants non armés et par d’autres formes d’exactions pour terroriser les populations civiles…

A l’issue d’une réunion organisée au QG de l’UFDG, dans la journée de ce mercredi, 31 octobre 2018, les opposants guinéens ont annoncé d’autres manifestations la semaine prochaine.

C’est le président du parti Bloc Libéral, Dr. Faya Millimono qui a porté la parole de l’opposition à la fin de la rencontre présidée par Cellou Dalein Diallo, le chef de file de l’opposition guinéenne. Ainsi, pour la semaine prochaine, les opposants annoncent une journée ville morte le mercredi et le lendemain, jeudi, une marche sur l’autoroute Fidel Castro.

Mais, déjà, les opposants guinéens ont encouragé « toutes les femmes du pays » à se mobiliser avec les femmes de l’opposition demain, jeudi, 1er novembre 2018, contre les assassinats par des tirs à balles réelles sur les manifestants non armés et le refus de justice pour ces victimes.

Selon les leaders de l’opposition guinéenne, ce n’est plus à eux seuls de se préoccuper de la gouvernance actuelle et surtout des pratiques en cours. Ce qui se passe en ce moment en République de Guinée est annonciateur d’un troisième mandat pour le président Alpha Condé, disent les opposants, qui encouragent « tous les Guinéens » à s’opposer à cette entreprise anti-démocratique et illégale…

Journée ville morte: les activités paralysées à Conakry et environs

La capitale guinéenne et ses localités voisines observent depuis ce matin une journée ville morte à défaut de la marche qui a été interdite par le gouvernement

À la place d’une marche pacifique interdite par le gouverneur de la ville de Conakry,  la société civile guinéenne réunie autour du mouvement appelé « les forces sociales de Guinée » a appelé à  une journée ville morte ce lundi 16 juillet 2018, sur toute l’étendue du territoire national.

Ce matin, le constat révéle que les activités sont paralysées dans la capitale. De Bentouraya dans la commune de Coyah,  à Hamdallaye dans la commune de Ratoma,  en passant par Kagbelen dans la commune de Dubreka, Sonfonia -Cosa-Enco5 et bambeto, aucun véhicule en commun n’est visible. Même les motos taxis n’ont pas travaillé aujourd’hui.

Partout,  le commerce est resté fermé. Même les marchands ambulants sont absents des lieux.  Pour le moment,  aucune violence n’a été signalée mais les rues sont désertes.

Sur la corniche de Lambandji à Taouyah en passant par Kipe, la circulation est un peu fluide.  Quelques véhicules personnels et des motos taxis sont visibles sur l’axe.

Sur l’autoroute Fidel Castro, de l’aéroport international de GBessia au km36, en passant par le grand rond-point de Matoto, pas de véhicules en commun.  Là aussi,  aucune violence n’est pour le moment signalée.

Un dispositif sécuritaire mixte police gendarmes est posté au niveau des carrefours considérés les plus chauds de la capitale.

Il est à rappeler que cette journée ville morte s’observe en ce moment dans la capitale guinéenne et les villes voisines a été appelée par l’ensemble des forces sociales de Guinée en guise de contestation contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe qui passe de 8000gnf à 10000gnf depuis le 1er juillet.

Il faut tout de même signaler que contrairement à la capitale, les populations de Mamou et de Kindia sont dans la rue pour exprimer leur désaccord par rapport au réajustement du prix du carburant par le gouvernement.

 

 

Guinée: l’opposition ajourne la ville morte 

Réuni au QG de l’Ufdg ce mardi, l’opposition républicaine a décidé de reporter la journée ville morte initialement prévue pour ce mercredi 09 mai  au lundi 14 mai prochain.

Durant 4 heures, les opposants ont discuté de l’acharnement judiciaire contre eux, des travaux du comité de suivi et de la prochaine reprise des manifestations.

Au sortir de la rencontre, le porte parole de l’opposition guinéenne, Alhousseyni Makanéra Kaké, a fait le compte rendu .

« Nous avons aujourd’hui 107 personnes, militants et responsables de l’opposition emprisonnés .  62 personnes (dont 10 mineures) sont dans la prison de Faranah. Ces personnes ont été arrêtées à Kalinko, dans la préfecture de Dinguiraye, suite aux affrontements post électoraux, 12 autres compatriotes qui ont été arrêtés dans la sous-préfecture de Maréla et emprisonnés à Faranah ; 25 citoyens arrêtés à Linsan sont détenus à la prison civile de Kindia ; 7 personnes dont 3 mineures à Dubréka ; et, le dernier cas en date est celui de l’auditeur très connu, Ibrahima Sory Camara de Dabondy, a indiqué le porte parole de l’opposition», a précisé le porte-parole de l’opposition républicaine .

« Tous ces prisonniers sont des prisonniers politiques. Le seul tort des 106 personnes, c’est d’avoir chercher à jouir de leur victoire à l’issue des élections », a expliqué l’ancien ministre de la Communication du président Alpha Condé.

Alhousseiny Makanéra Kaké, dénonce le fait que d’autres opposants et mêmes des acteurs de la société civile sont également harcelés par la justice d’Alpha Condé…

« Le jeune Aboubacar Sidiki Mara a été arrêté à Boké à 3 heures du matin avant d’être transféré à Conakry. Le président Alpha Condé lui-même a assume avoir donné des instructions pour son arrestation. Monsieur Abdourahmane Sanoh de la PCUD qui serait dans le collimateur de la justice parce qu’il dénonce la mauvaise gouvernance et son opposition sans ambigüité au 3ème mandat. Et, au cours de la plénière, nous avons été informés qu’une lettre serait à l’Assemblée nationale demandant la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Gaoual Diallo, conseiller du président Cellou Dalein Diallo, suite à la plainte de deux ministres qui, eux, jouissent de l’immunité totale parce que nous n’avons pas encore la Haute cour de justice », a-t-il ajouté.

C’est pour toutes ces raisons, que les opposants décident d’accentuer la pression sur le pouvoir. La première action sera consacrée à l’organisation d’une conférence de presse après demain, jeudi 10 mai 2018. Cette conférence sera suivie, le lundi prochain, par une journée ville morte à Conakry.

Journée ville morte: le mot d’ordre peu suivi à Conakry 

Depuis la semaine dernière , l’opposition guinéenne avait appelé à faire de ce mardi 20 mars, une journée ville morte et de recueillement pour le repos de l’âme des disparus politiques.

Si les précédentes journées ont été une réussite , pour celle de ce mardi,  le constat est tout autre.

De la corniche de Lambandji à Kipe en passant par Nongo, la circulation est fluide et les commerces sont restés ouverts. De Kipe à l’aéroport international de Gbessia, la circulation est normale et aucun véhicule des services de sécurité n’est visible le long de la route.

Par contre, sur l’axe Hamdallaye – Enco5 en passant par Gnariwada, Bambeto et Cosa , dans la commune de Ratoma sauf certains véhicules de transport en commun sont visibles. Les déplacements sont en majeure partie assurés par les motos taxis. Les magasins eux, sont restés fermés par endroits. Dans certains endroits, ils sont à moitié ouverts .

Les boutiquiers sont postés devant leurs boutiques.

Un magasinier  a confié à journaldeconakry.com que « pour une  mesure de sécurité, nous venons rester devant nos magasins et nous observons tout ce qui s’y passe. En cas de problème nous pouvons sécuriser notre lieu de vente…Donc nous observons la ville morte tout en veillant sur notre commerce ».

Au plus grand marché du pays, Madina, situé dans la commune de Matam , les activités ont tourné au ralenti en cette journée ville morte . Seuls quelques étalagistes et les vendeurs ambulants y sont visibles.

Contrairement aux autres axes visités, sur l’autoroute le prince, des camions de la gendarmerie sont stationnés au niveau des carrefours et devant certaines ruelles sensibles de l’axe.

Sur l’autoroute fidèle Castro, dans la commune de Matoto, la vie continue son court normal comme d’habitude. La circulation était fluide et les commerces sont restés ouverts. Quelques embouteillages sont visibles par endroit sur l’autoroute.

Au moment où nous quittions les lieux, en début d’après-midi, la circulation était coupée entre Cosa et Bambeto et les quelques véhicules qui voulaient rallier la ville ont été obligés de rembourser chemin.

Il est à noter que selon une source , les récentes manifestations sociales et politiques ont coûté à la direction nationale des impôts un manque à gagner de 80 milliards de francs guinéens .

Journée ville morte: les rues de Conakry désertes

Réunie au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée la semaine dernière , l’opposition républicaine avait appelé à observer une journée ville morte à Conakry et environs ce 26 février 2018. Ce matin, tout est paralysée.

De Sonfonia  en passant par Bambeto et Cosa, les rues sont quasi désertes. Tous les magasins et boutiques sont restés fermés. Quelques stations d’essence aussi ne fonctionnent pas ce lundi matin. C’est le cas de la station totale de Cosa où seuls les vigiles sont visibles.

Un dispositif sécuritaire mixte gendarmerie police est aussi visible sur le long des rues de la capitale.

La commune de Kaloum centre administratif est restée méconnaissable en ce premier jour de la semaine. D’ailleurs, des manifestants y ont été dispersés par des gaz lacrymogènes.

Sur la corniche de Lambanyi, de Kipe à Sonfonia via Lambanyi et Nongo toutes les routes sont barricadées. À kipe, les femmes sont sorties pour ériger des barricades et brûler des pneus sur la route pour réclamer le retour de leurs enfants à l’école.

(c) journaldeconakry.com

Au moment où nous quittions les lieux, ces manifestantes étaient dispersées par des unités mixtes gendarmerie police à l’aide du gaz lacrymogène.

Par contre, au niveau de l’autoroute fidèle Castro, la circulation est restée fluide et quelques magasins étaient ouverts.

On constate par endroit des embouteillages causés par des véhicules contraints de rembourser chemin sur l’autoroute le Prince.

Il faut rappeler qu’à côté de la journée ville morte appelée par l’opposition, deux mots d’ordre de grève planent sur Conakry notamment la grève du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (Sleeg) et celle de l’Union Générale des travailleurs de Guinée ( UGTG).

Il reste à savoir comment le gouvernement de Mamady Youla réagira face à tout cet armada d’imbroglio socio-politique et économique dans le pays.