Une fillette de 13 ans violée sur le chemin de l’école à Porédaka

Une fille de 13 ans, en partance pour l’école, a été violée par un homme de 32 ans. L’acte s’est produit à Dar-es-salam, dans la sous-préfecture de Porédaka située à 55 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou.

Selon les témoignages, la victime, candidate à l’examen d’entrée en 7ème année, se rendait à l’école pour les cours du soir. Elle a été pourchassée aux environs de 14 heures par son bourreau dans la broussaille. Rattrapée par le jeune surexcité, l’élève a été violée puis abandonnée à quelques mètres de la route. Selon les résultats des examens réalisés par les médecins légistes de l’hôpital régional de Mamou, la jeune fille a perdu sa virginité et porte des blessures dans sa partie vaginale.

Le présumé violeur a été arrêté par les gardes communaux de la commune rurale de Porédaka et mis à la disposition de la gendarmerie. Le dossier est au parquet de Mamou.
Le président du district de Dar-es-salam, joint au téléphone par l’AGP, est revenu sur les circonstances du viol. « La fille quittait Molo pour venir à Dara Pété. Elle s’est rencontrée avec un homme dans la broussaille, qui a abusé d’elle avant de prendre la fuite. Elle partait suivre les cours du soir. C’est une candidate à l’examen d’entrée en 7ème Année. Informé, on a alerté les gardes communaux qui ont mis main sur le présumé violeur à Soumbalako. Le présumé violeur est âgé de 32 ans. Nous demandons à la justice de faire l’essentiel car notre problème ici, c’est que les écoles sont éloignées de nos habitations. Le risque sur la sécurité de nos enfants surtout les jeunes filles est énorme », a expliqué le président du district de Dar-es-Salam.

Au parquet du TPI de Mamou, Elhadj Sidiki Camara, procureur de la République près le tribunal de première instance de Mamou, a promis « dès la reprise des audiences criminelles prévues pour lundi 20 juillet, ils attaqueront les dossiers de viols dès mercredi ; On a été saisi du dossier. Le présumé auteur du viol a été arrêté, auditionné et conduit à la maison centrale. Il s’appelle Amadou Sidibé, âgé de 32 ans. Dès la semaine prochaine on va relancer les audiences criminelles. La journée du mercredi sera consacrée aux cas de viols», a rassuré le procureur de Mamou.

Matoto: Un charlatan de 70 ans accusé du viol d’une fille de 12 ans à Gbessia

Une fille de 12 ans serait violée par un homme de 70 ans dans la nuit du samedi, 20 au dimanche, 21 juin au quartier Gbéssia dans la commune de Matoto. L’homme serait pris en flagrant délit par des jeunes du quartier avant d’être conduit au commissariat le plus proche.

Le présumé violeur se faisait passer pour un charlatan et ferait la convoitise de plusieurs jeunes filles du quartier.
D’après la victime, cet homme de 70 ans a tenté à plusieurs reprises de la corrompe avec quelques billets de banque. Le charlatan aurait forcé la jeune fille à coucher avec lui.

Les enquêtes sont ouvertes pour situer les responsabilités dans cette affaire

Tountouroun: Arrestation d’un homme accusé de viol sur une fillette de 7 ans

Dans la journée du mercredi 13 mai 2020, un jeune conducteur de taxi moto a été mis aux arrêts par les services de la gendarmerie pour viol sur une fillette de 7 ans. L’acte s’est produit dans la sous-préfecture de Tountouroun sur la route de Labé.

Un autre conducteur de taxi moto, Mamadou Saliou Diallo dit avoir été témoin des faits aux environs de 14 heures.

« J’étais sur la moto avec un ami qui conduisait. J’ai aperçu la fillette de 7ans environ qui pleurait dans la brousse. J’ai demandé à mon ami de s’arrêter pour voir de quoi pleure cette petite en pleine journée dans la brousse. J’ai demandé le taxi moto que j’ai trouvé à la rentée de la brousse de quoi pleure la petite. Il m’a dit qu’il n’en sait rien parce que la fille refuse de parler. Je suis allé demander la petite qui m’a dit qu’il est en train d’enlever son pantalon. Mais il s’est trouvé que le jeune s’est précipité pour prendre sa moto et a pris la fuite », a révélé Mamadou Saliou Diallo, avant de poursuivre.

« Comme j’avais déjà remarqué son numéro de gilet. Je suis allé voir la gendarmerie avec le numéro de sa plaque de taxi-moto. La Gendarmerie a contacté le syndicat des taxis motos pour vérifier le numéro ; elle a engagé des poursuites dans la ville. Le syndicat a vérifié le numéro 5242 que j’ai donné à la gendarmerie et a même retrouvé son numéro de téléphone. Il s’est trouvé effectivement que le numéro existe. J’ai rassuré la gendarmerie que je peux reconnaître l’intéressé. C’est en ce moment que nous avons engagé des poursuites dans la ville et dès que nous l’avons vu je l’ai reconnu. La fille aussi l’a reconnu quand elle est venue avec sa famille. Il a été déposé à la Gendarmerie. La maman de la fillette, sa sœur et la fillette sont toutes à la Brigade de Recherche avant d’aller à l’hôpital pour les soins. Mais la petite se plein de douleur » a conclu l’informateur de l’agence Guinée Presse.

Dixinn: Un enseignant plaide non coupable du viol d’une fillette de 06 ans

Comparu devant le tribunal criminel pour viol sur mineure, Alpha Ousmane Diallo a plaidé, lundi, 16 mars 2020, non coupable des faits qui lui sont reprochés au Tribunal de Première Instance(TPI) de Dixinn, a suivi l’AGP.

Placé sous mandat de dépôt le 22 janvier 2016, le mis en cause Alpha Ousmane Diallo, professeur d’anglais de son état a rejeté d’un revers de la main les faits qui lui sont reprochés et a donné sa version des faits : « Après mes cours à l’université Cheick Modibo Diarra, je me suis rendu aux environs de 12 heures dans une autre école où je suis le directeur pour voir si tous les enseignants ont répondu présents ».

Le mis en cause a indiqué que son école a été saisie par les parents de la victime Sivakumar Madumuth de nationalité srilankaise du viol dont leur fille qui n’a que 06 ans a fait l’objet et l’auteur de ce viol serait un enseignant de son école en la personne de M. Camara.

Après moult tractations selon Alpha Ousmane Diallo, la fillette l’a finalement indexé comme étant son violeur et du coup l’enseignant M. Camara avec qui il a été interpellé a bénéficié d’un non-lieu. « Pourquoi au départ on parlait de M. Camara et après on dit que c’est moi », s’est interrogé l’enseignant, avant d’ajouter que cela n’est pas possible dans une école en présence des élèves et des encadreurs.

Dans son réquisitoire, le procureur Daouda Diomandé a soutenu que le 14 janvier, Alpha Ousmane Diallo a demandé à sa victime de le retrouver dans les toilettes où il a procédé à des attouchements sur la petite fille, en la faisant asseoir sur une chaise .
« Arrivée à la maison aux alentours de 16 heures, sa maman en la lavant, elle a constaté le sang sur sa fille. Avec beaucoup d’interrogations, elle a dit que c’est M. Camara qui l’a envoyée dans les toilettes pour introduire son doigt dans mon vagin. M. Camara interpellé, un juge d’instruction a été saisi. C’est après les explications qu’ ils ont compris que M. Camara n’y est pour rien, et à la confrontation la fille a indiqué M. Diallo », a expliqué l’empereur de la poursuite, avant de demander au tribunal de le retenir dans les liens de culpabilité en le condamnant à 15 ans de prison.

Du coup le mis en cause, s’est interrogé sur le comment introduire à ciel ouvert une chaise dans une toilette d’un mètre carré de surface sans que cela n’attire l’attention du public et même s’il y avait eu une pénétration sexuelle, le cri de l’enfant allait attirer ne serait-ce que le gardien de l’école.

Après avoir remis en cause la sincérité du rapport médico-légal, l’avocat du mis en cause Me Abou a demandé au tribunal de relaxer son client pour faute de preuves.