Usage abusif de sirènes et gyrophares: les ministres Mohamed Diané et Damantang Camara mettent en garde

Dans une note circulaire rendue publique samedi, 26 décembre 2020, le ministre de la Défense nationale, Dr Mohamed Diané et…

Usage abusif de sirènes et gyrophares: les ministres Mohamed Diané et Damantang Camara mettent en garde

Dans une note circulaire rendue publique samedi, 26 décembre 2020, le ministre de la Défense nationale, Dr Mohamed Diané et celui de la Sécurité et de la Protection Civile Damantang Albert Camara ont  annoncé à nouveau des mesures et des sanctions contre l’utilisation abusive et frauduleuse des escortes et gyrophares en Guinée.

« Malgré plusieurs rappels des dispositions du décret D/2016/146/PRG du 5 aout 2016, des citoyens continuent d’utiliser abusivement et frauduleusement des escortes, gyrophares non autorisés dans la circulation« , regrettent les ministres de la Défense nationale et la Sécurité dans un communiqué conjoint.

Dans le communiqué, ils rappellent que seuls le président de la République, le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le ministre de la Défense nationale, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Chef d’Etat-major des armées, le Haut commandant de la gendarmerie nationale, le directeur général de la police nationale, le directeur général de la douane, les ambulances, les véhicules de la police nationale et de la protection civile en mission, les véhicules de transports des détenus et de fonds sont autorisés des gyrophares.

Par ailleurs, Dr Mohamed Diané et Damantang Albert Camara ordonnent à toutes les unités de la police routière et de la gendarmerie de procéder « automatiquement et immédiatement à la mise en fourrière pour tout véhicule contrevenant aux dispositions dudit et à l’audition sur procès-verbal du chauffeur et du propriétaire du véhicule« .

Ils dénoncent également l’utilisation des motards d’escortes ou de gardes du corps appartenant aux unités des forces de défense et de sécurité sans autorisation officielle de leurs départements respectifs, selon les formes requises.

Ils préviennent que « tout agent de force de défense et de sécurité surpris en train de servir d’escorte à quelque titre que ce soit et avec qui que ce soit en dehors d’une autorisation formelle engageant sa hiérarchie, sera mis aux arrêts et sa hiérarchie sommée de rendre compte« .