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Violences Wonkifon : pillage au domicile d’Elhadj Madiou Bah

Une famille a été attaquée dans la sous-préfecture de Wonkifon (Coyah) ce vendredi 29 mars 2019 par un groupe de…

Une famille a été attaquée dans la sous-préfecture de Wonkifon (Coyah) ce vendredi 29 mars 2019 par un groupe de jeunes.

Les casseurs ont tout saccagé, pillé et retiré les biens des occupants, alors qu’il y a trois jours des violences opposant éleveurs et agriculteurs ont fait un mort dans la localité de Koukouta toujours à Wonkifon. Selon nos informations, les assaillants auraient été manipulés par un monsieur nommé Kandé qui réclamerait la propriété du domaine occupé par la famille Baldé. Il a fallu l’arrivée des renforts venus de Coyah pour chasser les casseurs. La famille victime est sous le choc.

« Depuis deux semaines, ces gens sont en train de nous menacer en disant qu’on leur a pris des terres. Alors que nous occupons ces terres depuis plus de 80 ans parce que mon père est né ici, il a grandi là. Le quartier a été loti en 2012, personne n’a jamais réclamé quelque chose. C’est maintenant qu’ils viennent pour dire que la terre les appartient, ils veulent s’en accaparer. On n’a pas reçu ces terres d’eux. On nous menaçait souvent, on était en alerte. Ce matin vers 8 heures, ils sont venus en masse s’en prendre à nos maisons. Ils ont tout cassé, tout saccagé. C’est une violence qui n’a pas son nom », témoigne Souleymane encore sous le choc.

Les casseurs ne se sont pas limités à la destruction des biens. Ils auraient violenté des femmes et retiré leurs téléphones portables, apprend-on. « Il y a plus d’une semaine qu’on mène des démarches pour alerter les autorités pour qu’elles prennent des dispositions pour notre sécurité. Elles sont toutes informées. Malheureusement, le mal est fait.  Ils ont tout cassé alors qu’on a tous les documents qui certifient que c’est notre domaine. Ils se sont jetés sur ma femme, ils ont retiré son téléphone, le mien. C’est une violence qui n’a pas son nom. La gendarmerie n’est arrivée sur les lieux que 30 minutes après que les casseurs aient fini de casser », témoigne cette victime.