Le prĂ©sident zimbabwĂ©en, Emmerson Mnangagwa, dĂ©clare n’avoir rien Ă voir avec le chaos qui secoue le secteur minier du pays, suite Ă des allĂ©gations selon lesquelles des proches de la Première famille seraient les piliers d’un système de contrebande et d’accaparement de mines.Dans une dĂ©claration publiĂ©e jeudi soir, le porte-parole de Mnangagwa, George Charamba, a rĂ©primandĂ© les mĂ©dias pour avoir prĂ©tendument colportĂ© des « allĂ©gations malveillantes » liant le dirigeant zimbabwĂ©en Ă un racket dans la contrebande de minerais hors du pays, ainsi que des conflits sur la propriĂ©tĂ© contestĂ©e des mines.
Charamba a rejetĂ© un article dans l’Ă©dition de jeudi du NewsDay (privĂ©) qui affirmait que l’un des neveux du prĂ©sident, Tarirai David Mnangagwa, Ă©tait impliquĂ© dans un diffĂ©rend sur la propriĂ©tĂ© d’une mine d’or.
 » Le Bureau et le Cabinet du PrĂ©sident continuent de suivre avec consternation ce qui constitue clairement une campagne mĂ©diatique soutenue par NewsDay et d’autres mĂ©dias en ligne, contre Son Excellence le PrĂ©sident Mnangagwa, la Première Dame, Auxillia Mnangagwa et les enfants de la Première famille accusĂ©s dans des crimes et conflits prĂ©sumĂ©s dans le secteur minier », a dĂ©clarĂ© Charamba.
Il a exigĂ© que les mĂ©dias clarifient les faits avant de se prĂ©cipiter pour publier les articles, en particulier en ce qui concerne les allĂ©gations selon lesquelles certaines personnes Ă©minentes liĂ©es Ă la ZANU PF (parti au pouvoir) ont Ă©tĂ© accusĂ©es d’utiliser les noms de la Première famille pour Ă©chapper Ă l’arrestation.
« En outre, le Bureau exhorte les mĂ©dias Ă s’abstenir de publier de telles allĂ©gations malveillantes qui sont dĂ©sormais devenues une norme, tout Ă fait contraire aux normes et aux diktats du journalisme professionnel », a dĂ©clarĂ© le responsable.
Les noms de membres de la Première famille sont apparus dans un certain nombre d’affaires très mĂ©diatisĂ©es de transactions illĂ©gales dans le secteur minier.
Dans une affaire rĂ©cente concernant une tentative de contrebande d’or par l’ancienne Directrice gĂ©nĂ©rale de la Zimbabwe Football Association, Henrietta Rushwaya, l’une de ses complices a dĂ©clarĂ© Ă la police que l’or appartenait Ă la femme de Mnangagwa.
La Première dame a cependant nié de telles allégations.