International › APA




Zimbabwe : pour l’intervention de l’ONU dans la crise politique

Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition au Zimbabwe, a demandé l'intervention du Conseil de sécurité des…

Le Mouvement pour le changement dĂ©mocratique (MDC), principal parti d’opposition au Zimbabwe, a demandĂ© l’intervention du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies pour mettre fin Ă  la crise politique et Ă©conomique qui s’aggrave dans ce pays d’Afrique australe.S’adressant aux journalistes, ce jeudi Ă  Harare, le vice-prĂ©sident du MDC, Job Sikhala, a dĂ©clarĂ© que le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU doit intervenir et prĂ©venir ce qu’il a appelĂ© une crise politique et humanitaire imminente au Zimbabwe.

« Nous faisons appel aux Nations unies en vertu du chapitre VII de sa Charte, notamment l’article 43, qui permet au Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU d’adopter une rĂ©solution concernant les États qui traversent une crise humanitaire », a dĂ©clarĂ© M. Sikhala.

L’article 43 de la Charte des Nations unies engage les États membres de l’organisme mondial Ă  mettre Ă  disposition des ressources militaires et autres en cas de menace potentielle Ă  la paix et Ă  la sĂ©curitĂ© internationales.

Il a dĂ©clarĂ© qu’une crise humanitaire majeure se dĂ©roule au Zimbabwe et que la situation exige une intervention internationale urgente.

« Il s’agit d’une violation des crimes internationaux tels que les enlèvements, la torture, les crimes contre l’humanitĂ© », a dĂ©clarĂ© le politicien.

Il a lancĂ© cet appel quelques jours après l’arrestation de l’Ă©minente journaliste Hopewell Chin’ono, accusĂ©e d’avoir tentĂ© de faire obstruction Ă  la justice.

La journaliste, qui est en libertĂ© sous caution pour une affaire dans laquelle elle est accusĂ©e d’avoir tentĂ© de renverser le prĂ©sident Emmerson Mnangagwa, a Ă©tĂ© de nouveau arrĂŞtĂ©e mardi dernier.

Selon la police, les allĂ©gations contre Chin’ono proviennent d’un tweet dans lequel elle aurait confirmĂ© ĂŞtre en « communication secrète et illĂ©gale avec des membres de l’AutoritĂ© chargĂ©e des poursuites ».

Ce qui, selon la police, porte atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© de la procĂ©dure pĂ©nale engagĂ©e contre la journaliste dans l’affaire prĂ©cĂ©dente.