Quatres chefs d’Etats africains invités à la fête de l’indépendance de la Guinée

La Guinée indépendante aura 60 ans d’existence dans deux semaines. Placées sous le signe du panafricanisme, les festivités prévues à cet effet seront mises à profit pour fêter également l’Union Ghana-Guinée-Mali. C’est d’ailleurs pourquoi les invités d’honneurs sont les Présidents de ces deux pays.

« Les Chefs d’Etat des Républiques soeurs du Niger et du Bourkina Faso, Mahmadou Youssoufou et Roch Marc Christian Kaboré, qui se sont aussi illustrés pour le rayonnement du panafricanisme sont également invités d’honneur de ces festivités », a mentionné un communiqué du gouvernement rendu public dimanche soir.

La cérémonie aura lieu le 02 octobre 2018, date anniversaire de la proclamation de l’indépendance guinéenne.

La Guinée se qualifie pour la CAN 2019 des moins de 17 ans

La sélection guinéenne des moins de 17 ans affrontait ce dimanche 16 septembre son homologue du Mali à Dakar au Sénégal pour le compte de la demi-finale du tournoi zonal qualificatif à la CAN des cadets (Tanzanie 2019).

Pour cette fois, les cadets guinéens sont venus à bout du Mali sur le score de (2-2, 4-5 t.a.b).

Si la Guinée avait pris l’avantage après avoir mené au score par deux fois, le Mali, vainqueur des deux dernières coupes d’Afrique des cadets, a d’abord égalisé, mais s’est incliné aux tirs aux but.

La Guinée qui a participé aux deux dernières CAN des moins de 17 ans, sera du prochain rendez-vous de 2019 en Tanzanie.

«Le désordre, la désobéissance et les contestations internes sont signes d’une fin de règne»(Cellou Dalein Diallo)

L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 15 septembre 2018 au siège du parti.

Après trois semaines d’absence, c’est Cellou Dalein Diallo, président du parti qui a présidé cette assemblée.

Au cours de l’assemblée, le chef de file de l’opposition a dénoncé les maux dont souffre le pays. « Il faut qu’on se mobilise pour lutter contre la division, la mauvaise gouvernance, la dilapidation des ressources minières et financières auxquelles se livre aujourd’hui le clan de M. Alpha Condé ».

Pendant l’assemblée, des jeunes qui seraient venus du RPG Arc-en-ciel ont été aussi présentés comme nouveaux adhérents au parti. Ce qui signifierait, aux yeux de Cellou Dalein Diallo, que certains guinéens sont entrain de comprendre et d’aller vers la  vérité.

« Pendant les campagnes, ils ont diabolisé l’UFDG mais aujourd’hui les Guinéens ont compris que notre ambition, c’est de rassembler le peuple, promouvoir la compréhension, la fraternité, la solidarité entre les régions, entre toutes les composantes de notre pays parce que avant d’être militant de tel ou tel parti, on est d’abord citoyen guinéen et c’est la volonté de Dieu qui a fait que nous sommes des Guinéens. Il faut qu’on l’accepte et qu’on traite chaque homme en fonction de ses actes, de son comportement et de son caractère et non de son appartenance politique ou ethnique. Nous voulons que la Guinée ait une société moderne débarrassée de l’ethnocentrisme, du tribalisme, de la discrimination», a t- il affirmé.

« Le désordre, les contestations internes, la désobéissance, l’indiscipline partout dans le pays et au sein du RPG, c’est une situation qui caractérise la fin de règne. À la fin de règne, c’est la panique, c’est la peur, ça se caractérise par le bradage des ressources. Ils s’enrichissent au détriment de notre peuple. La corruption a atteint un niveau élevé parce qu’ils n’ont pas confiance en l’avenir », a lancé l’opposant au régime Condé.

Cellou Dalein Diallo a invité ses militants à se joindre à la cellule balai citoyen pour faire le sit-in à la cour constitutionnelle le mercredi prochain pour apporter leur soutien à Kelefa Sall, destitué par les huit autres membres de la cour.

« La cour constitutionnelle c’est le recours mais regardez la pagaille qui y est, simplement parce que M. Alpha Condé estime que Kelefa Sall est un obstacle pour le 3ème mandat. Il faut le destituer parce qu’il reste  un verrou contre le tripatouillage de la constitution. Ces huit conseillers l’ont destitué sans lire les textes, c’est parce qu’ils sont manipulés. Les militants de l’UFDG, soyons mobilisés pour défendre notre constitution en défendant d’abord Kelefa Sall. Je vous invite à participer à cette manifestation qu’organise la société civile ».

Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a condamné énergiquement l’assassinat d’un jeune manifestant tué par balles à Mandiana et exigé que les auteurs de ce crime odieux soient recherchés, poursuivis et condamnés à la hauteur de leur forfaiture.

Il faut signaler qu’au cours de cette assemblée générale, des jeunes venus de l’axe Hamdallaye-Bambeto-Kagbelen ont réaffirmé leur appartenance à l’UFDG.

Affaire cour constitutionnelle: Le Balai citoyen portera plainte dès ce lundi contre les huit conseillers

La cellule Balai Citoyen, passe à la vitesse supérieure et assigne les huit conseillers à la cour constitutionnelle qui ont signé l’arrêt de destitution de Kelefa Sall président de la cour.

Cette décision du Balai Citoyen fait suite aux informations que la cellule aurait reçu concernant le dit arrêté. Un arrêté qui, selon  Sékou Koundono, n’obéit pas aux normes en la matière.

À l’occasion d’une conférence de presse tenue ce samedi 15 septembre à Conakry, le Président du Balai Citoyen a précisé que cet arrêté est nul et de nul effet.

« Cet arrêté ne répond ni au fond, ni à la forme. L’entête de l’arrêt, vous verrez le nom de Daye Kaba, greffier en chef à la cour constitutionnelle, nous vous informons qu’il n’a pas pris part à cette audience. Si une telle plénière se fait à l’insu du greffier, c’est nul et sans effet », annonce Sékou Koundouno.

Qualifiant l’acte des huit conseillers comme une trahison à la nation, la cellule décide de les poursuivre en justice.

« Nous les poursuivons pour flagrance, faux et usage de faux et forfaiture. Ce passage a ouvert un boulevard au balai citoyen, nos avocats Me Salifou Béavogui et M. Pépé ont pris toutes les dispositions, car le lundi matin ces putschistes seront poursuivis en justice. En cas de flagrance nous avons le droit de porter plainte contre eux », affirme le président du Balai Citoyen.

Concernant les manifestations pour dénoncer ces agissements, la cellule projette un sitting le mercredi 19 septembre à 09h devant la cour constitutionnelle.

À en croire Sekou Koundouno, des lettres ont été déposées au niveau de certains partis politiques notamment de l’opposition en vue de participer et faire participer leurs militants à ce sitting. Une lettre d’information a aussi été envoyée à la collectivité de Kaloum pour la sécurisation du sitting.

Poursuivant, Sekou Koundouno a affirmé qu’en plus de sa structure et les partis politiques , les forces sociales, la PCUD, le CNOCSC et d’autres mouvements de la société civile prendront aussi part à ce mouvement de contestation.
En outre, le Balai citoyen dit avoir écrit également des lettres à certaines organisations internationales pour leur prendre en témoin de l’acte de ces huit conseillers à la cour constitutionnelle.

« Nous avons envoyé leurs noms et coordonnées au niveau des Nations Unies, du Haut-commissariat des droits humains, de la CEDEAO, de l’UA, des ambassades de France, des Etats-Unis, de l’UE et du système des Nations Unies pour les prendre en témoin, toute instabilité politique, économique et sociale en Guinée, ces huit putschistes seront rendus responsables », prévient -il.

Déterminé , Sékou Koundouno affirme que le Balai Citoyen est prêt à aller jusqu’au bout pour que les textes et lois de la constitution guinéenne ne soient pas bafoués.

Présidence de la République: Caporal Soumah reçu et gradé par Alpha Condé 

Le gendarme Caporal Moussa Soumah qui a sauvé un enfant de 3 ans au deuxième étage d’un immeuble en feu à Sangoyah en fin de semaine dernière, a été reçu et gradé par Alpha Condé , président de la République ce vendredi 14 septembre au palais Sekoutoureya .

Il est passé de Caporal à Caporal Chef grâce à l’implication du président de la République, commandant en chef des forces armées guinéenne.

Le président Alpha Condé a profité de l’occasion pour appeler les agents des services de sécurité à servir d’exemple dans l’exercice de leur profession pour permettre d’honorer d’avantage l’armée guinéenne.

Heleine Savane nommée directrice générale du port autonome de Conakry 

Madame Hélène Savané, administratrice civile, est désormais directrice générale du port autonome de Conakry.

Le décret de sa nomination a été rendu public ce vendredi 14 septembre 20018 à la télévision nationale.

Elle remplace à ce poste Hawa Keïta, demi de ses fonctions avec son adjointe Aïssata Aribot.

Hélène Savané arrive au port autonome de Conakry à un moment décisif de ce patrimoine national en pleine crise liée à la concession d’une partie du port à la société turque Albayrak.

 

Assemblée nationale: Les députés de la commission santé rendent public leur bilan d’activités annuelles 

La commission santé de l’assemblée nationale a animé une conférence de presse ce vendredi 14 septembre à la maison commune des journalistes à Coleah. C’était pour présenter le bilan de la visite des infrastructures sanitaires avec les députés de la dite commission.

Cette visite a conduit la commission santé de l’assemblée nationale dans 51 centres de santé et hôpitaux publics de la capitale et de l’intérieur du pays dans le cadre du projet de participation des citoyens à la gouvernance de la santé.

Ce projet a pour objectif de renforcer la compréhension et la participation des citoyens sur les réformes de la santé. Il va se mettre en oeuvre sur trois axes: l’appui aux institutions de l’Etat (à travers le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le ministère de la santé et la commission santé de l’assemblée nationale, le renforcement des capacités,des appuis techniques), l’axe de mobilisation communautaire par les médias et l’axe d’appui aux organisations de la Société Civile et les organisations à base communautaire.

Selon le président de la commission santé de l’assemblée nationale, le constat révèle qu’il y a encore du chemin à faire dans le domaine de la santé .

« Le constat général n’est pas du tout satisfaisant car les infrastructures hospitalières datent de la période coloniale à commencer par la première infrastructure hospitalière Ignace Deen qui a été construit en 1901 et rénové une seule fois en 1974. Aujourd’hui, il est totalement vétuste »,  a déploré Honorable Ben Youssouf Keita avant d’ajouter que la Guinée a des bons cadres et des bons spécialistes venus parfois de l’étranger qui travaillent souvent bénévolement malheureusement qui n’ont pas de matériel de travail en citant comme exemple l’hôpital Donka où les patients sont transportés au camp Alpha Yaya.

Selon lui, 70% du matériel utilisé dans nos hôpitaux sont vétustes, chose qui accompagne la vétusté des infrastructures.

Donc la vétusté des infrastructures, le manque d’eau et de courant, la vétusté du matériel, le manque de laboratoire et de bloc opératoire, le manque du personnel qualifié, le manque de subventions, le manque criard de spécialistes et le manque d’entretien du matériel disponible sont les maux dont souffrent le système sanitaire guinéen.
Ce député  pointe du doigt le budget alloué à la santé.

« Nous avons un budget infime de la santé, nous sommes actuellement à 8,2% nous étions à 2,3% en 2017 après notre tournée à l’intérieur du pays, nous avons plaidé et avec le gouvernement nous avons pu augmenter le budget. Mais 95% de ce montant sert à payer le personnel médical. »

L’objectif final de cette commission santé de l’assemblée nationale, est l’obtention du budget de la santé à 15%, plaider auprès des bailleurs pour l’obtention des fonds.

La visite des îles et des hôpitaux privés est prévue dans le prochain volet du programme.

Ce programme a été soutenu par le projet  de participation des citoyens à la gouvernance de la santé financé par l’USAID pour une période de trois ans dont la première vient d’être bouclé par cette conférence de presse.

La DG du port et son adjointe révoquées de leur fonction

Madame Hawa Keita, précédemment Directrice Générale du port autonome de Conakry et madame Mamasta Aribot précédemment Directrice Générale adjointe du port autonome de Conakry sont relevées de leurs fonctions. C’est le contenu d’un décret lu à télévision nationale ce vendredi 14 septembre 2018.

Il faut rappeler que ce limogeage des deux directrices générales du port est consécutif à leur récente  sortie devant les travailleurs du port où elles ont essayé de se rejeter la responsabilité de la signature de la contestée concession d’une partie du Port de Conakry à la société  turque Albayrak dont le syndicat attribue trente pour cent d’actions à Mohamed Condé,  fils du président Alpha Condé.

Face aux révoltes des syndicalistes, les deux dames avaient tenté d’expliquer qu’elles auraient été contraintes par le ministre des Transports, Aboubacar Sylla, à signer  le contrat de la concession du port qu’elles n’ont pas eu le temps de parcourir.

Lors de leur dernière mobilisation dispersée à coup de gaz lacrymogènes, les travailleurs du port autonome de Conakry avaient demandé le départ des directrices du port et du ministre des Transports  Aboubacar Sylla.
Ce dernier continue à persister que l’accord ira jusqu’au bout .

Affaire à suivre

Le père adoptif d’Odette Kamano condamné à dix mois de prison

Il y a quelques semaines, des  images du corps de mademoiselle Odette Kamano, portant les stigmates d’une sérieuse bastonnade, avaient fait le tour des réseaux sociaux et indigné de nombreux guinéens.

L’auteur de ladite bastonnade, le père adoptif de la suppliciée, avait été trimballé en justice.

Monsieur Aboubacar Soumah, a été jugé et condamné à dix (10) mois de prison, dont huit (8) assortis de sursis, le mercredi 12 septembre 2018, par le Tribunal de Première Instance de Dixinn, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

En effet, ce père de famille était poursuivi pour avoir administré des coups et blessures volontaires à l’encontre d’Odette Kamano, âgée de 19 ans, qui vit sous son toit depuis 14 ans.

Tout a commencé le mardi, 4 septembre 2018, lorsque le nommé Sidiki, petit copain d’Odette Kamano, est venu au domicile d’Aboubacar Soumah pendant que ce dernier était au travail. Une visite qui n’a pas été du goût de la mère de famille qui a corrigé Odette. Le jeune Sidiki, ayant appris que sa copine a été corrigée par sa mère adoptive, est venu adresser des propos déplacés à l’égard de la dame.

Ayant appris cette nouvelle, Aboubacar Soumah décide de corriger Odette Kamano qui « envoie les garçons à son domicile pour l’insulter ». Il s’en est suivi une sérieuse bastonnade à l’encontre de la jeune fille.

Pour ces faits, monsieur Soumah est traduit le jeudi, 6 septembre 2018, à la barre du tribunal correctionnel de Dixinn où il a reconnu les faits. « Oui, je l’ai frappé dans mon salon, les deux mains attachées et torse nue. Mais, depuis qu’elle est venue chez moi, cela a fait 14 ans, je ne l’ai jamais frappé. Je l’ai corrigé parce que j’ai peur qu’elle ne soit à la merci des garçons », a lancé le père adoptif, Aboubacar Soumah.

Un mort et plusieurs blessés dans une manifestation à Mandiana

Plusieurs personnes ont été blessées lors de la répression d’une manifestation des jeunes de Mandiana  ce vendredi matin par la force de l’ordre.

Des jeunes gens sont descendus dans la rue  dénoncer le manque d’infrastructures routières dans leur préfecture notamment sur l’axe Kankan-Mandiana.

« Aujourd’hui tout le monde sait que la route Kankan-Mandiana est devenue totalement impraticable. Nous sommes sortis ce matin pour exprimer notre profond regret face à l’abandon de notre préfecture par le chef de l’Etat et son gouvernement. Nous voulons que le président tienne ses promesses envers notre localité », a réagi Nouhan Bayo, un des leaders des jeunes de Mandiana.

Selon lui, cette marche déjà en cours, va du quartier Mandiana1 au bloc administratif de la préfecture où les jeunes vont livrer leur message aux autorités.

Les forces de l’ordre ont ouvert le feu sur les manifestants, faisant ainsi, selon l’un des leaders des manifestants, Nouhan Bayo,  un mort et trois blessés dont des cas qui seraient graves.

Le Directeur Préfectoral de la jeunesse a confirmé les tirs mais dit ne pas être informé d’un cas de mort pour le moment.

 

Citoyenneté: Deux gendarmes reçoivent des prix après avoir sauvé un enfant

Institué le 27 septembre 2017 par le chef de l’Etat, le prix de la citoyenneté,  a été décerné ce jeudi 13 septembre 2018 à deux gendarmes qui ont sauvé un enfant de 3 ans dans un feu qui s’est déclenché au troisième étage d’un immeuble à Sangoyah la semaine dernière. Ceci pour reconnaître et magnifier leur acte.

En procédant à la remise de ces prix, Kalifa Gassama Diaby, ministre de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté, a au nom du gouvernement, rappelé la nécessité  de saluer ceux qui se démarquent par leurs actes citoyens qui font d’eux des modèles à suivre.

«Les sociétés humaines qui refusent des modèles sont celles qui fragilisent  leur socle moral. Les seuls modèles qui valent en Guinée sont ceux qui incarnent une certaine forme de réussite matérielle et financière, souvent au prix d’innombrables renoncements moraux….», a-t-il regretté.

Pour Gassama Diaby, sauver un enfant, est un acte héroïque hautement salutaire pour l’humanité. «Il n’y a pas plus grand honneur, plus grande fierté que celle de servir sa nation, son pays, son peuple, sa patrie. Il n’y  a pas de plus grande  élévation que  celle de servir l’humanité toute entière. Protéger et sauver une vie humaine, c’est protéger et sauver l’humanité toute  entière et lorsque c’est un enfant, c’est servir l’expression la plus pure et la plus innocente de l’humanité. La Guinée   doit être fière de vous», a-t-il lancé.

L’un des concerné Cheïck Moussa  Soumah a bénéficié d’une somme de 15 millions de francs guinéens et 250 exemplaires du livret citoyen, Youssouf Soumah, lui, est reparti avec un montant de 12 millions de francs guinéens et 250 exemplaires du livret citoyen et a été nommé ambassadeur de la citoyenneté auprès des écoles et des jeunes.

La  célébration de la journée africaine du droit d’auteur prévue ce vendredi

Le 14 septembre de chaque année, l’Afrique célèbre la journée africaine du droit d’auteur. Cette journée consiste à payer à l’auteur le droit de son travail. En prélude à cette célébration, le ministre de la Culture, des Sports, et du Patrimoine historique a fait une déclaration ce jeudi 13 septembre 2018.

Cette déclaration en prélude à la première journée africaine du droit d’auteur et de la gestion collective vise à la mise en adéquation des législations nationales avec l’environnement juridique international et au respect de la dignité des auteurs en payant leurs droits légitimes.

Une initiative prise à l’issue de deux activités organisées par le Comité Africain de la Confédération Internationale des Sociétés d’Auteurs et Compositeurs en vue de l’identification des priorités d’un plan stratégique visant à soutenir le développement de la gestion collective en Afrique.

Lors de ces activités, il a été identifié la communication et le plaidoyer comme stratégies de développement à être déployée de 2017 à 2020. Cela dans l’optique de fédérer les efforts et mutualiser les ressources déployées au niveau local, national et régional en matière de promotion de la gestion collective en Afrique.

Pour permettre également aux valeureux artistes de vivre du fruit de leurs créations, les décrets 446 et 447 du 15 septembre 1980, ont fixé le statut du bureau guinéen du droit d’auteur (BGDA), organisme de gestion du Droit d’Auteur et les droits voisins

«  La loi 043/APN/CP/80, définit non seulement le cadre de protection des œuvres des auteurs, artistes et interprètes ou exécutants, des producteurs de phonogrammes et des organismes de radiodiffusion, mais aussi institue une protection spécifique du folklore. Cette loi, jadis avant-gardiste dans la sous-région est aujourd’hui dépassée et tombée en désuétude », a rappelé le ministre Sanoussy Bantama Sow.

Selon lui, il est nécessaire de réviser les lois nationales en les adaptant aux exigences des nouvelles infrastructures juridiques internationales et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

« Avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication et son corolaire le commerce électronique, les œuvres peuvent être reproduites à l’infini, être vues dans le monde entier, distribuées et entendues sans l’avis ou la présence de l’auteur. D’où l’impérieuse nécessité de réviser les lois nationales en les adaptant aux exigences des nouvelles infrastructures juridiques internationales»,  a-t-il suggéré.

Dans le cas spécifique de la Guinée, le ministre Sanoussy Bantama Sow considère que ce vide juridique a eu pour conséquence l’exploitation abusive des œuvres culturelles par les pirates.

« C’est pourquoi, mon département est actuellement engagé, avec l’expertise de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), à réviser totalement la loi en vigueur, une loi vieille de 38 ans. La nouvelle loi révisée prendra en compte les nouveaux droits qui sont proclamés dans les conventions et traités relatifs au droit d’auteur comme le droit de location, le droit de distribution, le droit d’importation et le droit relatif à la communication au public par câble ou par tout autre moyen de mise à disposition. Le droit d’auteur loin d’être une taxe est le salaire mérité de l’auteur. Il est la contrepartie de l’exploitation faite de ses œuvres », a-t-il précisé.

Afin que les auteurs vivent du fruit de leurs créations, le ministre invite tout le monde à se joindre aux hommes de culture pour plaider auprès du gouvernement et de l’Assemblée Nationale pour  l’adoption du projet de loi sur le droit d’Auteur.

Crise à la cour constitutionnelle : Le Balai citoyen compte faire des manifestations sociales

Ces derniers temps, la cour constitutionnelle guinéenne connaît une crise interne sans précédent.

En effet, les membres de cette institution ne veulent plus la tête de leur président. Ils l’ont fait savoir à travers des réunions secrètes que les membres tiennent à l’absence de leur président et des déclarations de guerre que ces membres proféraient à l’égard du président de l’institution judiciaire. Ces membres sont allés jusqu’à destituer Kellefa Sall, président de la cour constitutionnelle.

Au cours d’une conférence animée ce jeudi à Conakry, le mouvement  Balai Citoyen s’est insurgée contre cette situation qui prévaut  à la cour constitutionnelle. Dans un mémorandum de dix pages, ces acteurs de la société civile ont demandé à une forte mobilisation des forces vives contre ce qu’ils appellent la « rébellion orchestrée par les conseillers de la cour constitutionnelle à l’adresse du Président Kelefa Sall ».

Selon le Balai citoyen, l’acte de ces conseillers de la cour « est un acharnement contre le Président comme un coup d’Etat constitutionnel, violant sur toute la ligne, les dispositions qui encadrent l’organisation et le fonctionnement de la cour », précise Sékou Koundouno, président du Balai Citoyen.

Sidéré par les agissements de ces conseillers, le Président du Balai Citoyen rappelle que la cour n’est pas un héritage familial. « Ils gèrent la cour comme une famille. C’est une insulte à la souveraineté guinéenne que des délinquants fassent une motion. Dès ce lundi nous allons nous mobiliser, le premier délinquant à empêcher Kelefa Sall de rentrer dans son bureau, marchera sur notre corps », a t- il menacé.

Lors de l’investiture du président Alpha Condé au compte de son deuxième mandat, Kellefa Sall, président de la Cour Constitutionnelle avait prévenu Alpha Condé contre les sirènes révisionnistes de la constitution. Pour beaucoup d’observateurs, c’est cette invite faite au président Guinéen qui serait la cause de sa destitution.

Pour cet activiste de la société civile guinéenne, il n’est pas question de penser à un éventuel troisième mandat en République de Guinée, et la Cour Constitutionnelle n’est pas un héritage familial. « La chose qui sera inadmissible ici, c’est de rêver à un troisième mandat de M. Alpha Condé. On se battra au prix de notre vie, nous appelons à la mobilisation des partis politiques de l’opposition, des syndicats, de la société civile, des médias de s’engager pour prouver aux gens qu’on n’est plus en 1920 », a-t-il lancé.

Le Balai citoyen envisage dans les prochains jours de faire des manifestations sociales devant la cour constitutionnelle, à travers des marches pacifiques et des meetings pour empêcher la possibilité de destitution de Kelefa Sall, président de l’institution.

Siguiri : Trois morts et un blessé grave dans un nouvel éboulement à Kintinia

Trois personnes ont péri et une autre a été blessée dans un nouvel éboulement survenu hier mercredi, 12 septembre 2018 à Kintinia, dans la préfecture de Siguiri. Parmi les victimes, figure une fille. Le sous-préfet de Kintinia appelle à la tenue d’un forum pour tenter de stopper cette situation préoccupante.

Les mineurs sont encore très nombreux à se rendre chaque jour dans les mines de cette sous-préfecture de Siguiri à la recherche de l’or, au prix même de leur vie.

C’est le cas de Mamady Doumbouya, marié à une femme et père de 2 enfants, Faya Kamano, père de 4 enfants et Aminata Camara, célibataire âgée de 20 ans. Les trois personnes ont trouvé la mort dans un éboulement survenu mercredi dans la mine d’or appelée « Somalie », située dans le district de Didi. Nanfadima Traoré, une autre jeune fille qui était avec eux, s’en est sortie avec de graves blessures. Elle a été admise d’urgence à l’hôpital préfectoral de Siguiri.

Vers l’organisation d’un forum sur l’exploitation artisanale

Suite à ce nouvel éboulement, le sous-préfet de Kintinia, Aliou Guissé, a appelé à la tenue d’un forum sur l’exploitation artisanale de l’or dans la localité.

« Dès après l’éboulement, j’ai appelé le préfet de Siguiri, je lui ai proposé l’organisation d’un forum sur les dangers de l’exploitation artisanale de l’or en cette période de grandes pluies.

Ensemble, nous allons chercher à trouver une solution à ce phénomène qui ne cesse d’endeuiller les familles. Il faut une synergie d’action, sinon moi seul je ne peux pas. Nous n’avons pas de police, mais avec l’implication de la préfecture, je pense que nous trouverons une solution. C’est terrible de voir les jeunes périrent à la recherche de leurs bien-être », a dit Aliou Guissé.

Le forum initié par l’autorité sous-préfectorale devrait avoir lieu la semaine prochaine.

Affaire ZOGOTA : MDT assigne la société  Valé-BSG en justice 

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 12 septembre à Conakry, l’ONG Mêmes Droits pour Tous  »MDT » a annoncé avoir portée une plainte contre la compagnie minière vale-BSG, pour sa responsabilité présumée dans les assassinats, arrestations et détentions arbitraires, tortures, destruction de biens privés contre les habitants de Zogota dans la préfecture de N’Nzérékoré.

Cette plainte fait suite au massacre de Zogota en 2012 où la société minière est accusée d’être en étroite collaboration avec les forces de sécurité.

« La compagnie a aidé à planifier l’action des forces de sécurité. Les preuves démontrent que l’attaque contre les habitants de Zogota a commencé immédiatement après la réunion entre la hiérarchie de la compagnie, les représentants du gouvernement et les commandants des forces de sécurité », a expliqué monsieur Frédéric Foromou Loua Président de l’ONG.

Par ailleurs, l’ONG reproche à cette entreprise, avoir apporté une assistance logistique importante aux forces de sécurité pour la commission des crimes.

« Selon plusieurs témoignages concordants, l’entreprise aurait ravitaillé en combustible des véhicules des forces de sécurité dans les heures avant l’attaque. Et la compagnie s’est engagée à fournir des véhicules pour arrêter les responsables des manifestations. La compagnie a continué à collaborer avec les forces de sécurité même après le massacre. Quelques heures après l’attaque, des témoins du village voisin Mahouon ont dit avoir vu des agents des forces de sécurité dans des véhicules appartenant à la compagnie allant vers Zogota », a-t-il indiqué.

Pour rappel, c’est dans la nuit du 03 au 04 août 2012 aux environs de minuit, que des éléments des forces de sécurité et de défense guinéennes ont attaqué le village de Zogota en tirant au hasard, tuant 06 habitants, blessant plusieurs personnes , incendiant des habitations, arrêtant et torturant plusieurs autres jeunes et femmes de la localité.

Depuis lors, les victimes et parents de victimes continuent en vain de réclamer justice.

 

Politique: la PJDD ne reconnait pas les nouveaux jeunes de l’axe adhérant au RPG arc en ciel

Un groupe de jeunes se réclamant de l’axe Bambeto-Cosa-Kagbelen a annoncé son adhésion au RPG arc en ciel, parti au pouvoir, le samedi dernier. C’était a l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire dudit parti politique.

Suite à cette actualité qui devrait la chronique dans la capitale guinéenne, la plateforme des jeunes leaders de l’axe pour la démocratie et le développement (PJDD) a dans une déclaration rendue publique ce mercredi à Conakry, déploré l’instrumentalisation de certains jeunes à des fins politiciennes.

Dans cette même déclaration, le Président de la PJDD au nom de la structure dit ne pas reconnaitre l’existence de ce groupe de jeunes sur l’axe indiqué.

Ibrahima Aminata Diallo s’est aussi  indigné par rapport à l’adhésion de certains groupes dont le nom  incarne la violence. « Le cas le plus récent est celui du samedi 08 septembre dernier au siège du RPG arc-en-ciel où un groupe qui se réclame des sections cailloux, lance pierre et coupeurs de route, a été accueilli avec allégresse devant le ministre de la sécurité qui a pour mission de protéger et de sécuriser les citoyens et leurs biens», a-t-il dénoncé.

Par ailleurs, la PJDD invite le gouvernement à ouvrir une enquête judiciaire sur ces nouveaux adhérant au sein du parti présidentiel.

«  La PJDD exige au gouvernement Guinéen l’ouverture d’une enquête et la poursuite judiciaire de ceux qui viennent d’adhérer au RPG arc-en-ciel et qui reconnaissent incarner la violence qui constitue une menace pour la paix et la quiétude sociale», rajoute-t-il.

Ibrahima Aminata Diallo au nom de la PJDD, a aussi dénoncé le déguerpissement « illégal » et « arbitraire » des rescapés de la zone de kaporo rail qui a été détruite il y’a 20 ans. Il lance un appel au gouvernement, aux institutions nationales et internationales, aux organisations de la Société civile à agir pour rétablir ou respecter les droits des victimes et des rescapés de Kaporo Rail.

100 jours du gouvernement: Aboubacar Sylla fait son bilan

Invité ce mercredi dans une radio de la place, le ministre d’Etat aux Transports a profité de l’occasion pour établir le bilan de ses activités à la tête de ce département stratégique.

Pour le porte-parole du gouvernement guinéen, en 100 jours, il a pu relever des défis qui étaient énormes et importants à ses yeux.

« Dès que nous sommes arrivés dans ce département nous nous sommes fixés des défis à relever dont le premier était d’améliorer la mobilité urbaine dans Conakry. C’était de faire en sorte qu’au moins les moyens de transport collectifs qui existaient déjà et qui étaient arrêtés puissent reprendre du service  et permettre ainsi aux populations de bénéficier de la facilité de se déplacer. C’est ainsi que nous avons engagé des démarches pour que le train de banlieue arrêté depuis 5 mois et demi puisse reprendre ses activités quotidiennes. Un mois après notre arrivée, ce train a pu effectivement reprendre service. Nous avons pu en deux mois mettre les bus offerts par la Chine et la Turquie qui étaient stationnés depuis deux ans au parc, en circulation. On a inauguré la première ligne qui est celle de l’autoroute Fidel Castro où nous avons mis la moitié du parc, et il y a deux jours nous avons lancé la seconde ligne qui est la ligne de Donka jusqu’à Sonfonia en passant par l’autoroute le prince », a-t-il égrainé.

L’ancien porte-parole de l’opposition s’est aussi félicité de la reprise de la diffusion quotidienne de la météo à télévision nationale.

« Un autre bilan, c’est le bulletin de la météo. Depuis neuf ans, la Guinée ne présentait pas de bulletin de la météo. On était le seul pays au monde où il était impossible d’anticiper sur le temps et cela pénalisait certaines activités économiques et sociales. Mais aujourd’hui nous avons un bulletin quotidien qui passe tous les soirs à la RTG », s’est-il réjoui.

Plus loin, Aboubacar Sylla, dit avoir des projets qui se situent à court et à long termes mais refuse de faire des promesses aux guinéens.

« Nous avons beaucoup de projets qui vont être réalisés à court terme mais je refuse d’être quelqu’un qui fait des promesses. Mais je surprendrai agréablement les Guinéens par des actions concrètes », a-t-il dit avant d’annoncer tout de même que: « D’ici deux ou trois mois, Conakry va être doté d’au moins mille panneaux de signalisation pour les cinq communes de la capitale ».

Le président de l’UFC a aussi profité de l’occasion pour lancer un appel aux jeunes de l’axe pour la préservation des biens communs.

« Ces bus les appartiennent. Ils n’appartiennent ni  au gouvernement, ni aux maires, ils appartiennent à la population. C’est un patrimoine commun. Qu’ils se défoulent lorsqu’ils sont en colère, s’ils sont fâchés sur leurs droits, mais qu’ils épargnent les biens publics », a lancé Aboubacar Sylla ministre d’Etat aux Transports.

DTN : le nouveau directeur prend officiellement fonction

Le Français Éric Mare a été officiellement installé dans ses fonctions de nouveau directeur technique de la Fédération guinéenne football (Feguifoot ce mardi 11 septembre à Conakry.

C’était lors d’une cérémonie de présentation qui s’est tenue en présence de l’Ambassadeur de France en Guinée, des responsables de la Feguifoot, dont le président Antonio Souaré et le vice-président Amadou Diaby, ainsi que des entraîneurs et éducateurs guinéens.

Aux côtés du DTN Chérif Souleymane, Eric Mare interviendra en Guinée notamment dans le cadre de la formation des éducateurs et entraîneurs guinéens, dans le développement du football des jeunes et celui féminin.

« Cette nomination illustre un tournant décisif dans l’avenir du football guinéen. C’est un véritable programme ambitieux dans la formation de nos éducateurs, joueurs, la structuration de la DTN, la mise en place d’un plan éducatif fédéral. Nous espérons qu’avec cette nomination de monsieur Éric Mare, notre football franchira une nouvelle étape », a dit Antonio Souaré.

Éric Mare s’est dit engagé et déterminé à accompagner la fédération guinéenne de football, et d’user de son savoir pour accomplir sa nouvelle mission en Guinée

« On se focalisera sur la formation, mettre en place des compétitions de jeunes de 6,7,8,9 ou 10 ans. Organiser des championnats de jeunes U14, U15, U16 en rapport avec les clubs et académies. Mettre en place des pôles dans chaque région de la Guinée pour permettre le développement du football à la base en Guinée. Le football féminin, on va essayer de voir un système d’élite», a promis le nouveau DTN adjoint âgé de 46 ans.

Aboubacar Soumah : «pas d’ouverture sans satisfaction de nos revendications»

Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) peine à digérer la sortie médiatique du premier ministre Kassory Fofana. Une sortie au cours de laquelle, Donkas a affirmé qu’il est impossible pour le gouvernement de payer un enseignant a huit millions de francs guinéens.

Une déclaration qui a irrité la colère du SLEECG qui s’est réuni ce mardi 11Septembre 2018 avec ses structures à la base au siège de la structure a Donka pour répondre à Ibrahima Kassory Fofana. S’ajoute à ceci, la mise en place la semaine dernière d’un syndicat de l’éducation à Kindia.

Pas d’ouverture des classes sans l’aboutissement des négociations autour des huit millions comme salaire de base des enseignants guinéens. C’est la décision finale qui a sanctionné cette réunion extraordinaire.

« Considérant la déclaration du premier ministre, considérant les dispositions que le gouvernement est en train de prendre à travers la mise en place d’une structure syndicale, nous décidons qu’il n’y aura pas d’ouverture de classe en République de Guinée tant que les huit millions ne sont pas négociés et obtenus à la satisfaction de la révélation de l’ensemble des enseignants de la République de Guinée », a déclaré Aboubacar Soumah secrétaire général du SLEECG avant de lancer un appel aux parents d’élevés, car dit-il, il faut que ces derniers acceptent d’être compréhensif vis à vis de la démarche du syndicat.

« Nous appelons aux parents d’élèves à nous comprendre dans ce sens. Nous voulons travailler dans la sérénité dans le calme, dans la paix. Nous voulons communiquer notre savoir à nos enfants dans la paix et la tranquillité. C’est pourquoi nous avons décidé que nos conditions soient améliorées », a-t-il précisé.

100 jours du gouvernement: un point de presse annoncé pour ce mercredi

Selon nos informations, Moustapha Naite, ministre des Travaux Publics tiendra un point de presse demain  mercredi 12 septembre 2018 à 10 heures dans un réceptif hôtelier de la capitale.

Selon notre source, il s’agira lors de ce point de presse, de faire le bilan des 100 premiers jours du gouvernement Kassory Fofana.

Pour rappel, Kassory Fofana a été nommé le 21 mai dernier à la tête de la primature guinéenne.  Il a constitué son gouvernement le 26 mai 2018.

Selon notre source proche du ministre Naite, il sera accompagné à ce point de presse par ses pairs de la Jeunesse, des Transports et de la Communication entre autres.

Nous y reviendrons.

Une délégation INTERPOL HQ chez le ministre de la Justice

Hier, lundi 10 septembre 2018, le Ministère de la Justice a accueilli la délégation INTERPOL HQ accompagnée par la Direction de la Police Judiciaire. L’enjeu de cette rencontre est de renforcer les actions sur l’interception, le traçage et la comparaison balistique des armes à feu illicites.

Ainsi, cette mission de sensibilisation renforce la présence de points focaux en Guinée, ainsi que la vulgarisation des outils, protocoles, formations et l’usage des bases de données développés par Interpol, notamment « iarms ».

Les principaux freins soulignés durant la réunion ont concerné les difficultés de contrôle aux frontières avec les 6 pays voisins, la mise en place d’une coopération transversale pour travailler ensemble entre les différents acteurs concernés au niveau national, sous-régional et international, ainsi que les moyens matériaux et immatériaux.

Une seconde réunion de travail a d’ores et déjà été réalisée aujourd’hui avec l’ensemble du Parquet Général de Conakry afin de poursuivre le suivi et de relever les nombreux défis de la mise en œuvre concrète du programme sur le terrain.

En cas de découverte d’armes à feu, les protocoles à suivre dès le départ (saisie, interrogatoires, procédures), permettent de mieux rassembler, partager et analyser toutes les informations pour permettre ensuite à la Justice de cibler la véritable source de criminalité liée aux armes à feu, et ainsi juger les auteurs de crimes violents et les trafiquants d’armes.

 

PAC: le syndicat projette une marche pour demander le départ du Président de la République

Le syndicat des travailleurs du port autonome de Conakry ne désarment pas devant les autorités portuaires et le gouvernement.

Contacté ce mardi par une radio locale, le secrétaire général du syndicat du port autonome de Conakry, très remonté a dénoncé les exactions dont les travailleurs du port autonome de Conakry ont subi ce lundi lors d’une rencontre au port.

« Nous avons trouvé des jets de gaz. Nous avons été gazés par les forces de l’ordre à l’intérieur comme à l’extérieur du port jusque dans les bureaux. Il y a même eu des tentatives de viol. Au cours d’un viol sur une fille, un de nos camarades était en train de filmer la scène il a été subitement arrêté et conduit à la gendarmerie. Ils étaient habillés comme des gladiateurs. Le port autonome était transformé en un champ de bataille », a narré Cheick Toure avant de revenir sur une courte conversation qui a eu lieu entre lui et un gendarme « un d’entre eux m’a dit que l’ordre vient du président, c’est lui qui nous a demandé de venir vous mater ».

Selon le camarade, les gendarmes qui sont allés au port, se sont livrés à des scènes horribles. « Ils insultaient les femmes, ils les déshabillaient. C’était le qui vive ».

« C’est ainsi que nous avons saisi le général Mansaré qui  a son tour a saisi le bureau international du travail à Bruxelles ».

Lors d’une sortie médiatique, le ministre de tutelle a déclaré que c’est une partie des travailleurs du port qui n’est pas d’accord avec le contrat. Sans surprise, le camarade syndicaliste rétorque avant d’expliquer que l’emploi des travailleurs du port est en jeu.

« Je m’inscris en faux contre ses propos. Il faut comprendre sa position. C’est un triban de l’opposition d’antan aujourd’hui triban qui est membre du gouvernement, c’est lui qui a bradé les entreprises étatiques d’antan qui n’a aucun état d’âme, il est obligé d’avancer ces arguments. (…). L’ensemble de tous les travailleurs sont d’accord pour le rejet de cette concession parce que dans cette concession qui est presque une vente, le sort des travailleurs n’est pas ressorti dedans car il est écrit que le concessionnaire a la latitude de recruter son propre personnel et de le gérer et le concessionnaire a 82% et la Guinée a 18% des recettes générées par le port autonome. Et leur plan d’investissement n’existe pas et c’est le même concessionnaire qui va encaisser les recettes douanières. Donc non seulement l’avenir des  travailleurs est menacé à travers leur boulot, mais c’est une question de sécurité, de sureté et d’intégrité territoriale. C’est pourquoi ils sont remontés contre le Président et la directrice générale du port ».

Aboubacar Sylla, ministre des Transports s’est aussi exprimé sur l’accord en question. Pour lui, la convention a été signe et elle ira jusqu’au bout.  Le  camarade a aussi réagi en ces termes:

« Ce contrat est nul et de nul effet. Le port autonome a été créé par ordonnance légiféré en 1995 par le gouvernement de l’ancien  président de la République Lansana Conté. Si on doit privatiser de tel  port on doit faire le projet et soumettre à l’assemblée nationale, une chose qui n’est pas encore faite par le gouvernement Kassory ».

Pour finir, Cheick annonce une manifestation grandiose qui est prévu dans les prochains jours.

« Nous sommes en synergie d’action avec la société civile et les couches sociales pour faire une marche de la colère pour demander le départ du Président de la République ».

Un policier blessé lors d’une évasion au commissariat central de police de Labé

Un policier a été blessé lors de l’évasion de deux  présumés voleurs du commissariat central de police de Labé dans la nuit du dimanche à ce lundi, 10 septembre 2018.

Les deux jeunes qui étaient en garde à vue, ont agressé et blessé l’agent chargé de les surveiller avant de s’en fuir.

Les évadés étaient jeunes accusés de vol.

Selon le colonel Siba Kolié, commissaire central de la police de Labé, ils ont profité de l’inattention de l’agent qui était de garde cette nuit pour s’évader après l’avoir d’abord attaqué et blessé le policier.

Ils ont pu s’échappé des locaux du commissariat.

« C’est un présumé voleur dont on ignore le nom qui a été mis aux arrêts la semaine dernière à Dalein. Déféré à la prison civile de Labé, ce dernier a dénoncé un de ses amis d’être complice dans cette affaire de vol d’argent estimé à 800 000 GNF. C’est ainsi les services de sécurité sont allés cueillir ce jeune pour le mettre en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Labé », explique l’officier de police.

« Un autre présumé voleur de téléphone portable a été déposé sur les lieux. C’est ainsi que ces deux présumés voleurs, réunis dans une même salle, ont profité de l’inattention de l’agent de police qui était en train de suivre la télévision pour prendre la poudre d’escampette », a-t-il ajouté.

Les deux évadés, qui n’étaient pas forcement des bandits de grand chemin restent introuvables.

Un mort dans l’éboulement d’une mine d’or à Kintinia

Une personne est morte dans l’éboulement d’une mine d’or survenu dimanche dans la sous-préfecture de Kintinia, à Siguiri.

Sayon Mansaré, âgé de 30 ans, un célibataire originaire de Kissidougou, a trouvé la mort dimanche soir dans la mine de Trimono située à Kintinia-Centre alors qu’il se servait de la machine détectrice de l’or pour creuser la terre.  Il utilisait cette technique pour contourner une décision des autorités locales interdisant l’exploitation minière jusqu’à la fin de la saison des pluies.

« Vous savez que le sous-préfet a interdit l’exploitation artisanale de l’or en cette saison hivernale en raison de la fragilité du sol. Mais, les jeunes mineurs continuent de travailler cette fois-ci avec la machine détectrice d’or qu’ils appellent Tri Filili. Ils descendent dans les anciens trous avec la machine détectrice d’or», témoigne Souleymane Magalo, le président de la Croix-Rouge de Kintinia-Centre.

Selon lui, la victime « était venue avec ses amis, mais c’est lui seul qui était dans le trou avec la machine au moment de l’éboulement ».

Pour le sous-préfet de Kintinia, cette autre perte en vie humaine prouve que sa décision d’interdire temporairement l’exploitation artisanale de l’or est tout à fait nécessaire.

Tout en regrettant cette nouvelle, Aliou Guissé en a profité donc pour appeler encore une fois au respect de cette mesure pour éviter d’autres morts.

Port Autonome de Conakry: le syndicat des travailleurs appelle à une grande marche de la colère

Lundi,  les travailleurs du port autonome de Conakry ont été empêchés de tenir leur assemblée générale. Cette assemblée devait se tenir dans les locaux de la Direction Générale du Port Autonome de Conakry. Mais elle n’a plus eu lieu parce qu’ils ont dispersés à coup de gaz lacrymogène par les agents des forces de l’ordre.

Après cet incident, ils se sont retrouvés en conclave à la bourse du travail avec le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo.

Au sortir de cette rencontre, Cheikh Touré, leader du syndicat des travailleurs du port de Conakry explique tout d’abord que c’est pendant qu’ils faisaient le compte rendu suite à leur rencontre avec le médiateur de la République, vendredi passé, qu’ils ont été gazés.

« Au moment où nous étions en train de faire le compte rendu là, c’est ainsi qu’on n’a té gazés complètement par les forces de l’ordre. Ils sont rentrés dans les bureaux, ils ont fait sortir des travailleurs, ils ont arrêté d’autres tout en gazant les bureaux, il y a eu des femmes qui ont été déshabillées, il y a même eu tentative de viol. Aujourd’hui, à notre entendement, le Port Autonome a été transformé à un champ de bataille, les travailleurs ont été agressés, ils ont été bastonnés, frappés, il y a même eu des tentatives de vol », a déploré le secrétaire général des travailleurs du Port de Conakry.

Ce qui, poursuit Cheikh Touré, est une violation flagrante de la norme internationale du travail dans ses articles 95 et 96.

« Parce que c’est notre plateforme revendicative, la halle du Port Autonome de Conakry est le lieu indiqué. Donc quand il y a un évènement, on appelle tout le monde pour des informations. Aujourd’hui, c’est regrettable ce qui se passe, c’est du jamais vu, dans aucun pays du monde où les travailleurs sont agressés dans leur local, c’est une honte, c’est de l’opprobre, la plus grande honte d’un pays », a-t-il fustigé par ailleurs.

Poursuivant, Cheikh Touré, précisent que les travailleurs réclament purement et simplement l’annulation de ce contrat qui, croient-ils toujours, n’est pas conforme aux critères de convergence d’un contrat.

« Pour privatiser ce port Autonome, il faut faire un projet de loi, envoyer à l’AN, qui doit examiner. Mais cela n’a pas été fait, donc c’est un contrat qui n’est pas bon pour le peuple de Guinée », dira-t-il avant de prévenir que si leurs revendications ne sont pas considérées, que c’est la Guinée qui est en danger.

« La sécurité du port, la sureté du port, l’intégrité territoriale du port, c’est ce qui sera bafoué, ça sera mis dans la main d’une petite société, d’une entreprise familiale. Donc là, c’est la guinée qui est en danger, c’est le peuple qui est en danger, c’est pourquoi nous contestons, vents et marées ce contrat. Nous lançons une fois de plus un appel à la société civile, aux acteurs sociaux, aux acteurs politiques, à tout le peuple de Guinée de s’unir comme un maillon de chaine, de dénoncer ça, de préparer la grande marche, la marche de la colère. La Guinée n’est pas une poubelle », conclut le syndicaliste.

Horoya AC rejoint Wakriya AC de Boké en finale de la Coupe nationale

Horoya AC  affrontera le Wakriya AC Boké  en la finale de la 59e édition de la coupe Nationale de Guinée.

Le champion de Guinée a logiquement battu ce lundi l’AS Manden de Siguiri à Conakry sur le score de (3-0), lors de la deuxième demi-finale de la coupe de la souveraineté nationale.

A préciser que même en cas de défaite en finale, le Wakriya AC de Boké disputera bien la coupe de la CAF la saison prochaine, puisque le Horoya a déjà validé son ticket pour la Ligue des champions africaine.

Le Wakrya AC s’était qualifié pour la finale après avoir battu Milo FC de Kankan (4-2 t.a.b) lors de la première demi-finale disputée le lundi 20 août 2018 au stade du 28 septembre.

Une première pour le Wakriya qui évoluait, il y a quelques années en division nationale.

Port autonome de Conakry: les services de sécurité dispersent les travailleurs à coups de gaz lacrymogènes

La matinée de ce lundi à été très mouvementée à la direction générale du port autonome de Conakry.

En effet, selon nos informations, les travailleurs portuaires  réunis autour de leurs responsables syndicaux qui voulaient faire le compte rendu de leur rencontre avec le médiateur de la République, ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par des agents de service de sécurité postés à l’entrée  du port.

N’ayant pas pu faire leur compte rendu, syndicalistes et travailleurs du port, décident alors, de rallier la bourse du travail pour réfléchir sur un changement de stratégies. Ils projettent une marche de protestation contre ce qu’ils appellent la vente du port autonome de Conakry, le jeudi 13 septembre prochain.

Il faut rappeler que ce bras de fer est né de la signature du contrat de concession du port autonome de Conakry entre l’Etat guinéen et la société turque Albayrak pour une durée d’exploitation de 25 ans.

La question qui reste posée sur toutes les lèvres aujourd’hui c’est à quand la fin de ce bras de fer qui oppose la direction générale du port, le gouvernement guinéen et les travailleurs du port autonome de Conakry qui se disent être déterminés à  aller jusqu’au bout c’est à  dire la résiliation du contrat en question.

Des jeunes de l’axe adhérent au RPG arc en ciel

Le RPG arc en ciel, parti au pouvoir a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 08 juillet 2018 au siège du parti a Gbessia.

Tout d’abord, les militants se sont réjouis du voyage effectué par le président de la République en Chine avant de féliciter leur mentor pour les différents accords de coopération et de financement signés à cet effet.

Des accords, qui, selon le ministre de la sécurité et de la protection civile ont permis d’obtenir 2 milliards de dollars. Des fonds qui vont permettre de réaliser plusieurs projets d’investissements publics.

« Les discussions ont été couronnées par la mise à disposition de plus de 20 milliards de dollars pour la construction de la route Coyah-Mamou-Dabola. A cela s’ajoutent les voiries urbaines de Conakry pour un montant de près de 60millions. Le barrage Souapeti a bénéficié d’un milliard de dollars. Le bureau politique national saisi cette heureuse occasion pour dire merci au Président de la République pour la clairvoyance avec laquelle il dirige notre pays », a dit Alpha Ibrahima Keira.

Cette assemblée générale a aussi été marquée par l’adhésion de nouveaux militants venus de l’axe Hamdallaye Bambeto-Cosa-Kagbelen. Ces jeunes hommes et femmes disent porter un message de paix et de cohésion nationale.

«Les jeunes de Hamdallaye, de Bambeto, de Kagbelen sont venus ici pour soutenir le professeur Alpha Conde dans ses actions car aucun guinéen n’a d’intérêt si le président de la République Alpha Condé échoue aujourd’hui. Désormais, plus de manifestation à Bambeto », a promis le porte-parole des nouveaux adhérents.

Propos haineux et ethnocentriques: Kalemodou Yansané appelle à la responsabilité des leaders et des sages

Depuis la signature de l’accord politique du 08 août dernier, des propos peu rassembleurs sont tenus par des leaders d’opinions. Certains vont jusqu’à indexer des parties ou des ethnies d’origine des autres compatriotes. A l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces démocratiques de Guinée ce samedi, Kalemodou Yansané député a l’assemblée nationale s’est dit préoccupé par l’allure que prennent les choses.

« Si un imam, un Kountigui dit ne voter pour telle parce que vous n’avez pas la même origine culturelle et ce sage-là investi de la confiance de la collectivité soit suivi par la collectivité c’est très grave. Lorsqu’un Kountigui investi de la confiance de toute une communauté dit ne votez pas pour un malinké, ne votez pas pour un peulh, ne votez pas pour un soussou, seul les batards le feront. Le Kountigui sort ça dans sa bouche c’est très grave pour la cohésion sociale dans un pays. Donc, nous demandons aux imams, aux artistes, aux sages, à la presse que le véhicule du langage doit être corporel pour la cohésion sociale ».

Pour ce député de l’UFDG, chacun a une localité d’origine, mais la Guinée est et reste une famille, c’est pourquoi, il invite tous les guinéens à prendre leur responsabilité.

« On vient de dire que nous les Morianais nous venons de quelques part nous sommes en basse côte. Il n’y a pas un Morianai aujourd’hui, il n’y a pas un Guinéen aujourd’hui qui n’a pas un voisin autre que celui-là qui vient de la même région que lui. Beaucoup se sont mariés avec des représentants d’autres régions. Il faut absolument que chacun de nous mesure le langage qu’il doit véhiculer lorsqu’il est devant la masse, (…). J’invite donc mes parents soussou, celui qui doit ouvrir la bouche pour parler au nom des soussous qu’il dise vraiment le fondement, les valeurs, de nos ancêtres soussous, si non ce monsieur qu’il soit sage, qu’il soit imam il ne parle pas au nom des soussous, il parle à son nom personnel », a-t-il précisé avant de s’adresser aux militants de l’UFDG en ces termes: « Quand un parti est grand ce parti là infailliblement va être critiqué. Il y’a des partis en Guinée qui ne sont même pas connus, donc on ne peut pas les critiquer … Ne répondez pas, Dieu répond à tout, Dieu a la solution à tout. Mais le problème de Kindia vient de Conakry. Ceux qui veulent opposer les soussous aux malinkés, les soussous aux peulhs, les malinkés aux peulhs, ce ne sont pas des Guinéens. Ils n’ont pas de mère ici, ils n’ont pas de père ici ni d’enfant. Ils n’ont rien en Guinée. Lorsque les soussous, les malinkés, les peulhs vont s’affronter je ne le souhaite pas, ils vont prendre leur train et disparaitre ».

Eximbank China débloque 1,17 milliard de dollars pour le barrage hydroélectrique de Souapiti (450 MW)

Le prêt accordé au gouvernement guinéen le 03 septembre représente 85% du coût des travaux.

Le gouvernement guinéen et la Banque d’exportation et d’importation de Chine (EximBank China) ont signé, le 03 septembre dernier à Beijing, une convention de prêt d’un montant de 1,175 milliard de dollars (1 175 468 700 $ US dans le détail) pour le financement du barrage hydroélectrique de Souapiti.

La convention a été signée en marge du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) par le ministre de l’Economie et des Finances de Guinée – Mamadi Camara – et le directeur général adjoint du département des Affaires souveraines d’Eximbank China; en présence du chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé.

Le prêt de la banque représente 85% du financement des travaux, les autres 15% étant fournis par la société du projet au sein de laquelle on retrouve l’Etat guinéen et l’entreprise chinoise China International Water & Electric Corporation (CWE).

Le montant des travaux du contrat EPC signé par CWE en janvier 2016 pour exécuter les travaux a été fixé à 1,383 milliard de dollars.

Construit sur le fleuve Konkouré, le barrage hydroélectrique de Souapiti aura une puissance installée de 450 MW. Sa livraison est attendue fin 2020. Les travaux ont commencé en début d’année 2016.

Toujours à l’occasion du séjour du président Alpha Condé en Chine, à l’occasion de l’édition 2018 du FCSA, la Guinée a signé, le 31 août, un contrat de partenariat avec l’Organisation pour le développement et la coopération mondiale en matière d’interconnexion énergétique (Global Energy Interconnection Development and Cooperation Organization en anglais, GEIDCO), dont le siège se trouve à Beijing. Objectif: “promouvoir la construction de l’interconnexion énergétique” entre la Guinée, réputée pour être le “château d’eau de l’Afrique”, et d’autres pays africains.

Selon les données du ministère guinéen de l’Energie et de l’Hydraulique, avec plus de 1 000 cours d’eau, le potentiel hydroélectrique de la Guinée est estimé à 6 000 MW, dont seulement 2% en exploitation.

Avant Souapiti, la Chine a financé la construction du barrage de Kaléta (240 MW), mis en service en 2015.