La rentrée des classes fixée au 03 octobre 2018 (Officiel)

Les autorités éducatives ont annoncé ce vendredi à la télévision nationale, la décision prise concernant l’ouverture des classes session 2018-2019.

Selon le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabetisation, après les journées de concertation nationale sur l’éducation, certaines recommandations ont été validées par le gouvernement notamment le calendrier de la rentrée pédagogique et l’ouverture des classes.

« La pré-rentrée administrative 2018-2019, est fixée au jeudi 20 septembre 2018. Elle concerne les membres des personnels de direction des établissements scolaires et du préscolaire, les membres de l’APEAE, les DPE, les DCE  les IRE, et les enseignants en situation de classe. La rentrée scolaire pour cette année est fixée au 03 octobre 2018. Elle concerne tous les encadreurs, (élèves, enseignants et syndicats) », a expliqué Mory Sangare.

« Le calendrier scolaire 2018-2019 se déroulera en trois trimestres à l’élémentaire et en deux trimestres au secondaire. Les congés de Noël se dérouleront du 24 décembre 2018 au 1er janvier 2019  et les congés de pâques  se dérouleront du 13 au 20 avril 2019 », a précisé Mory Sangaré, ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation.

Polémique autour de la concession du port autonome de Conakry: Les FSG montent au credo

La société civile réunit autour du mouvement appelé  Forces Sociales de Guinée a rendu public dans la soirée de ce vendredi 07 août 2018, une déclaration relative a l’actualité socio politique et économique de la Guinée.

Dans cette déclaration, les forces sociales de Guinée se sont exprimées sur l’affaire de la concession du port autonome autonome de Conakry, et l’affaire du détournement de fonds a la Banque centrale de Guinée entre autres.

Lire la déclaration: 

Les Forces Sociales de Guinée ont appris avec une profonde amertume la signature entre la Direction du Port Autonome de Conakry et la Société Turque  Albayrak, d’une convention de concession de nos infrastructures portuaires dans des conditions opaques.

Cet acte regrettable qui a suscité l’indignation des populations guinéennes et qui est rejeté par l’ensemble des travailleurs du Port autonome de Conakry,  est ressenti comme un bradage de plus, d’un patrimoine national. Bien plus grave la concession a été faite en violation des règles et des dispositions du code des marchés publics.
En outre, la presse vient de révéler ; au niveau du transfert des devises à la Banque Centrale de la République Guinée (BCRG) ; une malversation financière de l’ordre de 21 millions de dollars, soit environ 190 milliards de francs guinéens.

Enfin, dans son passage dans une radio de la place le mercredi 05 septembre 2018, l’ancien Premier ministre Sidya Touré a déclaré que 08 tonnes d’or (soit 320 millions de Dollars aujourd’hui, estimé à plus de 2 700 milliards GNF)  ont disparus à la BCRG au moment où il quittait les affaires en 1999.

Si ces préoccupantes révélations s’avèrent, l’on est en droit de penser que le système de mauvaise gouvernance mise en place et l’ampleur de ses pratiques dans divers domaines de la gestion publique,  (mines, marchés publics, infrastructures, travaux publics, télécommunication, transports, sociétés et agences Etatiques …) risquent de poursuivre l’anéantissement de l’essor économique et social de notre pays pour plusieurs années.
Au regard de ces scandales ; qui interviennent au moment où le pays traverse une crise sans précédent, les « Forces Sociales de Guinée »

1) Invitent le Gouvernement à la résiliation sans délai  de la convention sur le Port.

2) Invite l’Assemblée Nationale et l’INIDH à prendre respectivement leur responsabilité pour clarifier ces cas de mauvaise gouvernance.

3) Apportent son soutien aux Syndicats et aux travailleurs du Port autonome de Conakry et les                         encouragent dans leurs nobles et légitimes combat.

4) Demandent aux autorités de la Banque Centrale des explications claires sur les révélations par rapport aux 21 millions de dollars ; aux 8 tonnes d’or et les accusations qu’elles sous-tendent.

5) Mettent en garde la Société Albayrack et tous les investisseurs  qui veulent s’établir en Guinée contre les conséquences de leurs complicités dans les pratiques de corruption et de bradage des patrimoines publics.

En tout état de cause les « Forces sociales de Guinée » rassurent les populations et les travailleurs de Guinée que ces cas de mauvaise gouvernance ne resteront pas sans conséquence.
Ensemble, unis et solidaires, nous vaincrons.

 

Polémique autour de la mairie de Kindia Abdoulaye Bah brise le silence: « Je vais parfaitement bien et je suis détermine à faire la politique »

Au lendemain de la signature de l’accord politique du 08 aout dernier entre le RPG arc en ciel parti au pouvoir et l’UFDG principal parti de l’opposition guinéenne, des voix s’élèvent contre la décision de l’accord politique à laisser l’UFDG dirigé la  mairie de Kindia. Le Kountigui de la basse côte, l’imam de la grande mosquée de Kindia, ont affirmé ouvertement leur opposition en la personne de Abdoulaye Bah candidat sous la bannière de l’UFDG. Ces derniers ont demandé à l’union des forces démocratiques de Guinée de changer de tête de liste à Kindia.

Vendredi matin, le concerné a brisé le silence. Le futur maire de Kindia, affirme que ces polémiques ne lui font ni chaud ni froid.

«  Je vais parfaitement bien. Je suis à l’aise dans la mesure où je ne me sens pas responsable d’aucune infraction relative à nos lois nationales. La seule chose qui me gêne c’est que nous élites montantes, nous devrions plutôt faire objet de conseils allant dans le sens d’unir les Guinéens pour que nous puissions être à la hauteur pour compatir vis à vis de nos frères du Maroc, de la Côte D’ivoire et de la sous-région parce qu’on est dans un monde extrêmement compétitif et ce sont les enfants qui doivent rendre honneur et hommage à la nation. Autrement je suis ragaillardi et de plus en plus déterminé à faire de la politique dans le cadre de mon parti pour la Guinée et pour la région de Kindia », a-t-il affirmé.

A lire également- Cellou Dalein Diallo : «pas question de remplacer Abdoulaye Bah à la tête de la mairie de Kindia»

S’exprimant sur les affirmations des uns et des autres, le fédéral UFDG de Kindia s’est dit surpris de la tournure brutale que les choses ont pris.

« Nous sommes en politique moi j’avais l’espoir et je pensais que mon parti avait à faire à d’autres partis à Kindia pour la conquête de la mairie dans le cadre d’un régime démocratique qui met l’accent sur le vote populaire en vue de choisir l’élite gouvernante dans chaque localité en Guinée. J’ignorais que nous avions à faire à une association ayant un objet social ou culturel à Kindia. Nous avons fait la campagne sur la base d’un projet de société portant sur 60 pages, nous avons expliqué ce que nous voulons pour notre ville et nous avons été plébiscites et nous avons gagné et cela a été acté, confirmé par un accord politique que j’appelle « accord pour la paix ». Nous avons été surpris de voir notre cher imam prendre position face à une situation naturellement politique. Moi je suis enseignant et je ne suis pas habilité à dire quoi que ce soit qui pouvait offenser quiconque. Je suis doté d’un vocabulaire dû à mon éducation et à ma formation académique pour pouvoir exprimer une pensée en verbe. Je n’ai insulté personne, je n’ai accusé personne et je ne comprends pas que l’on puisse s’en prendre à moi alors que la campagne est fini, alors que le maire est élu, alors que c’est l’UFDG qui a gagné ».

Selon l’article 1 de la constitution, la Guinée est un Etat unitaire, social, démocratique et laïque.  Cet article est fondamental pour dire que c’est une l’institution scientifique qui est l’Etat qui doit gérer les contradictions entre les citoyens de l’Etat guinéen.

Sur les attaques et les qualifications ethniques et régionales, Abdoulaye Bah rappelle que la campagne électorale est terminée. « Alors s’ils estiment qu’après élection, après choix du maire, que moi je suis responsable d’une faille, la justice existe pour pouvoir recevoir toute accusation concernant un citoyen guinéen. S’ils estiment après choix du maire, après élections qu’ils ont des choses qui se sont dites et que moi je suis responsable, la justice est là pour ça ».

Tout de même Abdoulaye Bah promet d’être maire pour tous les Kindiakas, pour lui, l’heure est au développement, à la propriété des villes et a la création des emplois pour les jeunes de Kindia.

Aboubacar Soumah sur les huit millions : « la Guinée n’a jamais été riche que maintenant… »

Le premier ministre Ibrahima Kassory Fofana  était ce jeudi 07 septembre 2018, à la télévision nationale. C’était pour se prononcer sur son bilan des cent premiers jours de gestion à la primature guinéenne. Le Premier ministre en a profité pour s’exprimer sur plusieurs autres sujets notamment sur les négociations entre gouvernement et syndicat autour des huit millions de francs guinéens comme salaire de base des enseignants guinéens.

Sur la question, Kassory Fofana est catégorique: « pas possible de payer un enseignant guinéen a huit millions ».

Ce vendredi matin, Aboubacar Soumah secrétaire général du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLEECG) a réagi a ces propos de Kassory Fofana. Pour lui, l’heure est aux négociations.

« Nous respectons les principes des négociations. On ne peut pas vouloir d’une chose et son contraire. A partir du moment où le gouvernement nous a fait venir a une négociation, nous attendons à recueillir quelque chose autour des huit millions. Notre protocole est très clair, ouvrir les négociations autour d’un salaire de base de huit millions de francs guinéens pour les enseignants guinéens », a-t-il rappelé.

Poursuivant, Aboubar Soumah persiste sur les huit millions.

«Il faudrait alors coûte que coûte que nous obtenions quelque chose. Le gouvernement ne peut pas nous appeler à négocier autour des huit millions et nous dire qu’il n’est pas disposé à nous donner quelque chose. Ce n’est pas possible », menace-t-il.

Plus loin, le secrétaire général du SLEECG menace de boycotter l’ouverture des classes au cas où les négociations autour des huit millions échouaient, car estime-t-il, la Guinée est très riche pour ça.

« Si toutefois les négociateurs qui représentent le gouvernement adoptent la même position que celle du premier ministre Kassory, nous nous retirerons, nous  allons convoquer la base, nous allons nous réunir et prendre une décision. Pour nous, le gouvernement n’a aucune raison de nous dire qu’ils n’ont pas d’argent à nous donner car nous connaissons les détournements qui sont en train de se dérouler sans qu’aucune disposition de répression ne soit envisagée contre les prédateurs. Avec toutes les régies financières dont dispose le pays, pour nous la Guinée n’a jamais été riche que maintenant ».

En ce qui concerne l’ouverture des classes session 2018-2019, le syndicaliste demande le report de la date du 15 septembre pour des raisons qu’il a tenu à avancer: « Nous n’accepterons pas que les classes soient ouvertes le 15 septembre parce que les enseignants ne seront pas dans des bonnes dispositions. Les enseignants ne peuvent pas aller à l’école tandis que leurs enfants sont à la maison faute de fournitures. C’est pourquoi nous avons demandé à ce que la date de l’ouverture des classes soit repoussée au 03 octobre pour permettre aux enseignants et aux parents d’élevés de mieux se préparer pour une bonne rentrée des classes. »

Beach volleyball: deux équipes de Guinée en Gambie pour  prendre part au tournoi de la Zone 2

Deux sélections senior de volleyball ont quitté Conakry pour rallier la Gambie ce jeudi, 6 septembre a-t-on appris auprès de la Fédération guinéenne de volleyball.

Elles participeront au tournoi  beach volleyball de la Zone 2 qui se tiendra en Gambie à partir du samedi 8 septembre.

La délégation guinéenne est constituée de  6 personnes  dont quatre athlètes, un arbitre et un entraîneur qui représenteront la Guinée.

La Guinée affrontera l’hôte du tournoi, la Gambie, le Cap-Vert, le Sénégal et la Guinée Bissau.

Les cinq équipes s’affronteront pendant plus d’une semaine d’épreuves pour la  marche du  podium de ce tournoi.

Les sportifs  guinéens  joueront en séries homme et dame  à ce rendez-vous  pour donner un signal fort marquant leur retour sur la scène internationale.

 

Lancement d’une opération de vaccination contre la poliomyélite à Labé

L’UNICEF a lancé hier, jeudi 06 septembre 2018 une opération de vaccination contre la poliomyélite dans sous-préfecture de Dara Labé.

Cette opération concerne tous les enfants de zéro à cinq ans, selon Dr Mamadou Hady Diallo, le Directeur Préfectoral de la Santé de Labé.

« Nous sommes réunis à Dara Labé pour lancer le premier tour des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite. Nous avons déjà déployé sur le terrain 387 vaccinateurs et volontaires, 72 mobilisateurs sociaux et 36 crieurs publics. Cette vaccination concerne tous les enfants de zéro à cinq ans et elle va durer quatre jours puisque nous savons que la couverture est assez faible dans notre région d’après les enquêtes », explique-t-il.

La cérémonie officielle de lancement a été présidée par Safioulaye Bah le préfet de Labé.

L’administrateur n’a pas manqué de fustiger l’indifférence de la population à l’égard de l’opération en cours.

« Personne d’entre nous n’aimerait avoir un enfant handicapé, alors pourquoi ne pas faire vacciner vos enfants ? Je le dis souvent, la bénédiction ce n’est pas de voir des grosses cylindrées lors de ton décès ou égorger des vaches à cet événement. Mais plutôt le fait de laisser des enfants bénis qui assurent la succession. Il y avait assez de maladies de par le passé mais c’est grâce aux vaccins que nous avons pu éradiquer ces maladies », Safioulaye Bah.

La mobilisation était faible. Une situation qu’a tenté d’expliquer Alpha Sow, le sous-préfet de Dara.

« J’ai appelé tous les présidents de district et les conseillers communaux. Je leur ai dit d’informer toutes les nourrices à tous les niveaux de se mobiliser aujourd’hui car le lancement se fera au centre ».

L’administrateur du Bureau Zone Ouest UNICEF Labé tire la sonnette d’alarme. « Cette campagne c’est pour amener les parents à accepter que tous les enfants de zéro à cinq ans puissent être vaccinés avec l’obtention de deux gouttes de vaccin dans la bouche. Cet objectif ne peut être atteint sans la volonté si bien des autorités en place que des autorités locales à travers les différentes localités. Nous avons dix communes de convergence à travers Labé, la priorité c’est la vaccination de tous les enfants de zéro à cinq ans ».

Pour le premier jour de l’opération, seuls 14 enfants ont bénéficié du vaccin contre la poliomyélite du côté de la sous-préfecture de Dara Labé.

Le comité technique de l’Audit du fichier électoral fait le point

Officiellement lancé à la demande des partis politiques, le 8 août dernier, l’audit du fichier électoral a pris fin après 25 jours des travaux.

Le comité technique de l’audit du fichier électoral a été reçu ce mercredi 5 septembre 2018 par le président du comité de suivi de l’accord politique de 12 octobre. L’objectif de la rencontre est d’expliquer au  ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le général Bouréma Condé le niveau d’avancement de l’audit du fichier engagé.

Selon nos informations, le Comité d’audit du fichier électoral a remis, hier mercredi 5 septembre 2018, les résultats de ses travaux au ministre de l’Administration du territoire qui préside le Comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre 2016.

Selon le président du comité technique, Mamady 3 Kaba, les travaux de l’audit ont beaucoup avancé. « Le rapport provisoire est attendu sans délai. Le travail a été fait dans la plus grande transparence. Le comité technique n’a nullement interféré dans les travaux des experts, qui ont travaillé en toute indépendance. Et ils rendaient compte régulièrement au comité technique, au sein duquel les partis politiques étaient représentés », explique le juriste.

Le ministre Bouréma Condé a précisé que l’audit du fichier fait partie des points de l’accord politique du 12 octobre. L’exécution intégrale des différents points de cet accord est un objectif majeur insiste le ministre.

A rappeler que ce comité est composé de dix (10) membres : 1 de la Société civile, 1 de l’Administration, 2 de la CENI, 3 des trois groupes parlementaires, 1 de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), 1 du PNUD et 1 de l’Union européenne.

Il était établi également que la Ceni devrait prendre en compte les recommandations de l’audit pour corriger les anomalies du fichier lors de la prochaine révision des listes électorales en prélude aux élections législatives prévues dans le premier trimestre 2019.

Un convoi de véhicules transportant au total 48 mineurs âgés de 4 à 15 ans interpellé à Koundara

Les services de sécurité de Koundara, en Moyenne Guinée, viennent d’intercepter au poste frontalier de Bhoundou Fourdou, un convoi de véhicules transportant au total 48 mineurs âgés de 4 à 15 ans

Selon le préfet de Koundara, Monsieur Hassane Sanoussy Camara, les services de sécurité ont réussi ce coup de filets dans la nuit du samedi au dimanche (10 janvier 2016) : « un premier convoi des enfants âgés de 4 à 7 ans dans deux véhicules en provenance de Wendou M’Bourou, dans la préfecture de Gaoual. C’est le Directeur Préfectoral de la Douane de Koundara qui se rendait à Boké qui a entendu ses enfants pleurer n’importe comment dans les deux véhicules. Il a signalé le véhicule, mais le chauffeur a refusé d’obtempérer. L’agent a alors alerté immédiatement Koundara pour que le véhicule soit intercepté et fouillé parce qu’ils y avaient des enfants à bord. Ainsi, arrivé au poste frontalier de Bhoundou Fourdou, aux environs de 4 heures du matin, les agents ont trouvé effectivement 17 enfants dans le véhicule, avec un convoyeur en partance pour la Mauritanie ».

Les autorités ont cherché à comprendre de quoi il s’agit : « en cherchant de quoi il s’agit, le véhicule et ses passagers ont été déposés au commissariat central de police de Koundara où le convoyeur a reconnu que ce sont des enfants à lui donner pour aller étudier le coran au Sénégal et en Mauritanie», précise le préfet de Koundara.

La même nuit, le commandant du Bataillon Autonome de Koundara qui était en patrouille a découvert 10 enfants en pleine forêt, dans un village du nom de Salémata : « le convoyeur était à moto et les enfants étaient dans un taxi immatriculé RC 9792 M. Là aussi, la réaction du commandant ne s’est pas faite attendre. Il a immédiatement embarqué les gens pour le commissariat central de police de Koundara», ajoute le préfet de Koundara.

Le commissaire central de police de Koundara a immédiatement ouvert une enquête : « il s’est trouvé qu’il y a encore un autre groupe d’enfants en provenance de Saréboïdho et de Youkounkoun convoyés par d’autres personnes pour le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Mauritanie. Le plus âgé des enfants interceptés n’a que 15 ans. Tous les autres sont des enfants de 4 ans, 5 ans et 6 ans, pour un nombre total de 48 mineurs », déplore Monsieur Hassane Sanoussy Camara.

Au moment où nous mettions cette nouvelle en ligne ces enfants sont mobilisés à la maison des jeunes de Koundara où ils bénéficient des soins des autorités locales et de l’ONG Sabou Guinée.

Un enfant de 4 ans interrogé par le préfet de Koundara a indiqué ne pas connaitre sa destination : « j’ai été réveillé et embarqué la nuit au moment ma mère était partie à une cérémonie de mariage » a-t-il expliqué au préfet Hassana Sanoussy Camara qui a expliqué ce jeudi matin à Guineematin.com que les enfants étaient tous fatigués au moment on les interceptait à bord des véhicules qui les transportaient clandestinement hors du territoire guinéen à bord des voitures Peugeot 505 RC 9740 L, RC 9792 M, RC 6271 F et RC 1790 N.

Le préfet de Koundara a promis de transférer ce dossier à la justice pour de vérifier s’il ne s’agit pas d’un réseau de trafiquants d’enfants qui vient d’être démantelé.

Beijing (Chine) : signature de deux accords de crédit de 598 millions UDS entre la Guinée et un consortium de banques chinoises

Dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre effective de l’accord-cadre sino-guinéen, le gouvernement guinéen et un consortium de banques chinoises ont signé deux accords de crédit d’un montant total de cinq cent quatre-vingt-dix-huit (598) millions de dollars américains.

Ce financement couvre la reconstruction de la Route Nationale Coyah-Mamou-Dabola et de la voirie urbaine de Conakry.

C’est une importante étape franchie par le gouvernement Guinéen qui finalise le cadre contractuel du financement et assure ainsi les premiers décaissements relatifs à l’accord-cadre sino-guinéen, après plusieurs mois de négociations.

Il faut rappeler que la République de Guinée a signé, le 5 septembre 2017, avec la République Populaire de Chine, en présence des deux chefs d’Etat, un accord-cadre de financement des projets d’infrastructures prioritaires pour une enveloppe de vingt (20) milliards de dollars US sur une période de 20 ans. Ce financement est adossé aux revenus futurs de projets miniers portés par des entreprises chinoises en Guinée.

Ces accords de financement entrent dans le cadre de la coopération stratégique globale conclue en Chine lors de la visite d’Etat du Président de la République, le Pr Alpha Condé, en octobre 2016. Les exploitations minières permettant d’assurer le remboursement des prêts sont identifiées sur la base des projets commerciaux en conformité avec la règlementation en vigueur.

Cette coopération est la déclinaison de la vision du Chef de l’Etat, le Pr. Alpha Condé, de mettre les mines au service du développement durable intégré de la Guinée, notamment par la réalisation d’infrastructures socioéconomiques.

Ministere de l’Economie et des Finances

 

Coopération: le Comité de Pilotage de l’UNFPA et le Gouvernement guinéen tiennent une première réunion à Conakry

C’est dans le cadre du programme de coopération entre le gouvernement guinéen et le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA), qu’une réunion s’est tenue le jeudi 06 septembre 2018  dans  un complexe hôtelier de Conakry.

La présente réunion s’inscrivait dans le cadre du Huitième programme pays de la session 2018-2022. Elle a eu pour objectif,  d’évaluer les performances du programme  à mi-parcours. Une évaluation qui permettra d’orienter les actions pour le reste de l’année 2018.

Selon le représentant par  intérim de l’UNFPA  en Guinée, Ndiouga Diallo, cette réunion s’inscrit : « dans le cadre de la  gestion axée sur les résultats, du plan  qu’on a mis en œuvre a mis- parcours. Par ce qu’il est important qu’on s’arrête, et  qu’on voit que ce qui a marché, et ce qui n’a pas marché, pour que le comité de pilotage se prononce pour voir le niveau d’orientation à  ce programme d’ici la fin de l’année», a-t-il notifié.

Dans son message d’orientation le  représentant du gouvernement Péma Beavogui a souhaité que les efforts soient doublés en vue d’obtenir beaucoup plus de résultats escomptés: « Vous avez ce  huitième programme de coopération,  il y’a d’énormes activités qui se sont déroulées sur le terrain, des progrès ont été réalisés, mais ils demeurent insuffisants par rapport aux attentes. Donc, le comité de pilotage se saisi d’un certains nombres de préoccupations par rapport à l’exécution de son programme, la mise en œuvre des difficultés rencontrées et essaye d’adresser de la façon la plus pertinente, possible, des propositions de solutions pour que les résultats qui pourraient apparaître dans les jours à venir puissent représenter un changement par rapport à ce qui a été déjà fait sur le terrain. »

Poursuivant,  il précise que : « Déjà, au niveau de la coopération, il faut juste que certains réglages soient faits par rapport à l’information. Les questions qui sont posés, vont dans le sens de la façon de mobiliser des ressources, de gérer des risques afin de disposer de toutes les ressources possibles autour de moyens possibles d’agir, pour obtenir de bons résultats

A préciser que, les personnes ciblées par ce programme sont des jeunes filles et garçons et les femmes. Ce qui fait des ministères de la Santé, de la  jeunesse, de l’action Sociale  et du Plan des partenaires privilégiés.

Trois personnes tuées par des pluies diluviennes à Doko

Trois personnes ont été tuées par les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la sous-préfecture de Dodo située à cinquante  kilomètres de la commune urbaine de Siguiri, a-t-on appris de sources officielles.

En effet, la forte pluviométrie continue de faire  des dégâts, voire même des pertes en vie humaine.

Après une forte pluie dans la soirée de mercredi 5 au jeudi 6 septembre 2018,  3 corps ont été  retrouvés dans les districts de Kolenda et Allahinè rélevant de la sous-préfecture de Dodo.

Selon les autorités locales, deux corps ont été retrouvés à Kolenda. Il s’agit d’Ibrahima Condé originaire de Kissidougou et Mory Kaba originaire de Kankan. Dans le district de Allahiné, celui de Nouhan Keita a été  retrouvé.

Ça fait plus de 10 ans que ce genre de pluviométrie ne s’était pas manifesté dans la préfecture aurifère de Siguiri.

Le SPPG fait son bilan et annonce la tenue d’un congrès

Le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée  a été mis en place au mois de juin 2015 avec pour mission de défendre les droits des journalistes des médias prives guinéens. Cette équipe était devant la presse ce jeudi 06 septembre 2018 à Conakry. Objectif, faire le bilan du 1er mandat de l’équipe et annoncer l’organisation prochaine d’un congrès électif pour élire un nouveau bureau.

Au terme de trois ans d’activités sur le terrain, Siddy Diallo secrétaire général du syndicat de la presse privée de Guinée.

« Le 1er bilan, c’est que nous avons eu le premier syndicat de la presse privée de Guinée qui n’avait jamais existé dans le passé. Et le deuxième, c’est d’avoir légitimité ce syndicat parce qu’il ne s’agit pas d’avoir un syndicat non reconnu par les associations des patrons de presse. Pour une fois, les journalistes ont osé dénoncer les problèmes qu’ils rencontrent dans leurs rédactions. Si hier les journalistes ne parlaient que de ce qui se passe dans d’autres structures, aujourd’hui, à travers ce syndicat, les journalistes dénoncent ce qui se passe dans leurs propres maisons. La création de ce syndicat a aussi renforcé la confraternité entre les journalistes. Hier si un journaliste avait des problèmes avec la justice ou un particulier, il se battait seul mais aujourd’hui c’est tout à fait le contraire»,  explique-t-il.

Tout ceci dit-il, est à mettre à l’actif de ce syndicat, « l’organisation de la marche qui a suivi la mort de Elhadj Koula Dialo, la marche suite à la disparition du journaliste Cherif Diallo, et le projet de la convention collective qui est à 80% d’examinassions », sont aussi des acquis de cette jeune structure.

Sans langue de bois, Siddy Diallo s’est aussi exprimé sur ce qui n’a pas marché avec son équipe. « Certaines négociations avec des radios notamment avec les confrères des radios global  et bonheur fm ».

Au terme de la conférence, Siddy Diallo a annoncé l’organisation du congrès électif, car, rappelle-t-il, selon le règlement intérieur du SPPG, le bureau est élu pour un mandat de 3 ans renouvelable une seule fois.

« C’est pourquoi, ce congrès aura lieu le lundi 17 septembre prochain à la maison de la presse. Un nouveau bureau sera élu pour conduire les destinés de ce syndicat ».

Il a aussi notifié que ce sont les membres qui seront électeurs et éligibles. Pour être membre il suffit juste d’adresser une demande à l’actuel bureau  accompagné d’une somme symbolique de 10000gnf.

Le secrétaire général du SPPG a déploré le fait que le message n’a pas été compris par les journalistes que le syndicat est censé défendre dans l’exercice de leurs métiers.

Les premières épreuves du concours d’entrée aux écoles techniques et professionnelles lancées à Fria

Les premières épreuves du concours d’accès aux écoles techniques et professionnelles ont été lancées le 3 septembre dernier partout en Guinée. A Fria, c’est ce jeudi 06 septembre 2018 que les autorités régionales et préfectorales de l’Éducation ont lancé les premières épreuves.

Selon le délégué régional dans la préfecture de Fria, ils sont au total 238 candidats dont 23 filles à concourir afin d’accéder au principal centre de formation technique et professionnel (CFP) de la localité.  Ce premier jour, ils ont été confrontés aux épreuves de français, de mathématiques et de physique. Demain, vendredi 07 septembre, ce sera au tour de près d’une centaine de candidats postulant pour la filière santé communautaire de se frotter aux épreuves de français, mathématiques et biologie.

Ces évaluations devront normalement prendre fin le samedi 08 septembre prochain par ceux ayant postulé pour entrer au centre national de tourisme et d’hôtellerie (CNTT) si des candidatures sont enregistrées d’ici là, précise l’inspecteur.

Et d’ajouter que les résultats des différents concours sont attendus dans deux semaines sur toute l’étendue du territoire national.

Ministère de l’Enseignement supérieur recrute de professeurs de la diaspora guinéenne pour enseigner dans les universités de Guinée

Le Ministère de l’enseignement supérieur de la République de Guinée a transmis à l’A.C.T.O.G. (Association des Cadres et Techniciens d’Origine Guinéenne), son projet de recrutement de professeurs de la diaspora guinéenne, pour enseigner dans les universités de Guinée.

La demande concerne la diaspora guinéenne du monde entier : Amérique, Europe, Asie, Afrique, Australie, etc…

Les profils demandés, concernent les enseignants universitaires qualifiés et confirmés, ayant des doctorats de 3ème cycle (PhD) et/ou des titres équivalents, leur permettant d’intervenir dans tous les domaines des institutions universitaires du pays, notamment dans les domaines des  sciences de la nature, des sciences de l’ingénieur, des mathématiques, des sciences physiques, des sciences sociales, des sciences économiques et juridiques

C’est dans ce cadre que l’A.C.T.O.G. publie cet appel à candidature, à l’intentioin de toute la diaspora guinéenne, notamment aux retraités, pour intervenir dans ce projet, qui porte sur la formation de mille (1000) PhD et cinq milles (5000) masters.

N.B. :  Les candidatures sont à adresser le plus tôt possible, par email, avec les CV à jour, au Président : Dr Abou KATTY (abou_katty@yahoo.fr) – ou au Président de la Commission Education : Dr Bakary OULARE (boulare1@free.fr)

Une fillette morte à Siguiri suite a un châtiment corporel

Une fille de 11 ans a été mortellement battue par un homme  à Tomboko, dans la préfecture de Siguiri. Son oncle adoptif lui a administré une sévère bastonnade. Une bastonnade qui lui a coûte la vie .

La nommée Damba Keita, 11 ans, vivait chez Adama Condé, l’époux de sa tante maternelle, à Tomboko, un district relevant de la sous-préfecture de Doko dans la préfecture de Siguiri. Mais ces derniers temps, la mère de Damba Keita, qui vit également sur les lieux, accusait sa fille de s’être lancée dans la délinquance. Chose qu’elle n’appréciait pas.

C’est ainsi que la mère de la fillette aurait demandé à son beau-frère Adama Condé, de frapper la petite fille pour la corriger. Le monsieur décide de punir Damba Keita avec un excès de zèle. Il l’a battue jusqu’à ce que la fillette a trouvé la mort.

« La victime est la fille de ma belle-sœur, elles vivaient toutes les deux chez moi. Elle avait commencé à faire de la délinquance dans le quartier, quand elle sortait, elle rentrait tard la nuit. C’est ainsi que sa maman (ma belle-sœur) m’a demandé de la frapper. Je l’ai frappée sérieusement. Mais à un certain moment, j’ai constaté qu’elle avait perdu connaissance, j’ai arrêté donc et je l’ai mise dans le lit où elle a finalement rendu l’âme » a raconté Adama Condé le présume coupable.

Après avoir appris la nouvelle, les agents du poste de police de Tomboko ont interpellé Adama Condé, le présumé  meurtrier de la jeune fille. Ils l’ont transféré au commissariat central de police de Siguiri où il sera entendu.

Il faut signaler que ces pratiques deviennent monnaie courante en Guinée. Le dernier cas en date, remonte au mardi dernier où un homme a sauvagement frappé sa fille adoptive a Ratoma dispensaire.

Dossier a suivre.

Éliminatoires CAN U17: liste des joueurs convoqués par Maléah Camara

Après quelques de préparation, l’entraîneur du Syli cadet, Mohamed Maléah Camara a publié sa liste définitive. Le technicien guinéen a retenu 20 joueurs pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football des moins de 17 ans qui se jouera en Tanzanie l’année prochaine. Ces éliminatoires de la zone UFOA2 (Union des Fédérations Ouest Africaines) sont prévues du 09 au 18 septembre prochain à Dakar, au Sénégal.

Voici la liste des 20 joueurs convoqués

1-Momo Joe Koumbassa (Hafia FC)

2- Sékou Camara (Académie Sony)

3- Momo Fanyé Touré (Renaissance FC)

4- Mohamed Sylla (Espérance de Kaloum)

5- Mamadou Billo Sow (Académie Espoir de Labé)

6- Alpha Mamoudou Diallo (Académie Daye voyage)

7 – Amara Cams Camara (Renaissance Junior)

8- Ousmane Loumbaya Sylla (Renaissance FC)

9- Ousmane Osky Conté (Horoya AC)

10- Ibrahima Kalil Dabo (Athletico de Coléah)

11- Mohmed Lamine Soumah (Académie Sony sport)

12 Aboubacar Djibril Camara (AS Kaloum)

13- Ibrahima Brèze Fofana (Atouga FC)

14 Hadji Mansaré (Académie Sainte-Marie)

15 -Aboubacar Conté (CEFFOMIG)

16 – AlyaTouré (Séquence FC)

17 – Alya Bangoura (AS Kaloum)

18 – Sékou Tidiany Bangoura (Académie Soumba)

19 – Algassim Bah (Soya star de Pita)

20 – Aboubacar Demba Touré (Renaissance FC).

La Guinée est logée dans la poule C en compagnie de la Mauritanie et du Cap Vert. Notre pays jouera le 09 et le 13 septembre pour tenter de décrocher la qualification pour la CAN U7 Tanzanie 2019.

La Guinée signe plusieurs accords de coopération avec la Chine

En marge du Forum sur la coopération sino-africaine qui s’est ouvert ce lundi 3 septembre 2018 à Pékin, sous la présidence de Xi JinPing, le président Guinéen Alpha Condé a mis l’occasion à profit pour signer plusieurs accords avec son homologue Chinois.

Ces accords portent sur un mémorandum sur la coopération dans le cadre de l’initiative de la ceinture économique de la route de Soie ; un mémorandum d’entente pour l’appui à la sécurité alimentaire avec une assistance à hauteur de 6 millions de dollars US et un accord de coopération économique et technique pour l’approvisionnement de la ville de Conakry en eau potable.

La Guinée a également signé deux jours plus tôt, un autre accord de « partenariat de coopération stratégique » avec l’Organisation pour le développement et la coopération mondiale en matière d’interconnexion énergétique (GEIDCO).

L’empire du milieu qui est le premier partenaire commercial du continent a mis sur la table à la faveur de ce forum 60 milliards de dollars pour les pays africains sous forme d’aide gouvernementale, d’investissements et de financements en provenance d’établissements financiers et d’entreprises chinoises selon les officiels chinois.

Le président XI préconise en priorité sur la promotion industrielle, la connectivité des infrastructures, la facilitation du commerce et le développement écologique sur le continent.

PAC: Les travailleurs exigent le départ de DG, de la DGA et du ministre des Transports

Les travailleurs du port autonome de Conakry ne désarment pas. Ce mercredi, par la voix de leur syndicat, ils ont exigé le départ sans délai et sans condition, de la directrice générale du port, de son adjoint et de leur ministre de tutelle qui est celui des transports.

« Deux ou trois personnes ne peuvent pas engager l’Etat. En allant signer ces documents, sans le consentement du conseil d’administration et des acteurs sociaux. La base décide aujourd’hui de demander le départ des deux directrices et du ministre des Transports. Ce mardi, la directrice et son adjointe se sont livrées à un spectacle désolant en s’accusant mutuellement devant les travailleurs en assemblée générale. Cela prouve à suffisance qu’elles ont fait de l’infantilisme administrative et non la maturité administrative », dénonce Cheick Toure, secrétaire général de la délégation syndicale du port autonome de Conakry avant de poursuivre: « Nous avons une marche en perspective à partir du 13 septembre. Tout le secteur maritime se retrouvera à la bourse du travail et va décider du sort de ce pays ».

Cheick Touré appelle la société civile et les politiques à rejoindre les travailleurs du port afin de mener le combat jusqu’à la résiliation du contrat de concession du port autonome de Conakry.

A l’allure où vont les choses, beaucoup d’observateurs estiment que cette crise qui mine le port autonome de Conakry, poumon économique important pour le pays, est loin de connaitre son épilogue. Il est à signaler que depuis le début de cette affaire de vente d’une concession du port autonome de Conakry à une société turque appelée Albayrak, les activités portuaires restent paralysées.

Une fille ligotée et tabassée par son tuteur à Ratoma dispensaire

Une fille a été ligotée et tabassée par son tuteur. La scène s’est déroulée à Ratoma dispensaire dans la commune de Ratoma dans la nuit  du mardi au mercredi 06 septembre 2018.

La victime Odette Kamano est élève en 9e année au collège de Ratoma. Elle a été sauvagement battue par son tuteur Aboubacar Soumah. Le crime que ce dernier reproche a Odette est d’avoir promis le mariage à un jeune homme du quartier.

Le corps ensanglanté, le visage crispé, la victime raconte sa mésaventure.

« Le lundi matin, ma mère m’avait vu avec un garçon, elle m’a frappée que parce que j’ai promis le mariage au jeune sans l’informer », raconte Odette Kamano, les larmes aux yeux.

Les mains attachées à l’aide d’un fil, à moitié nue, Aboubacar Soumah a battu sa protégée et a laissé les traces de ses mains sur le corps de Kamano qui a eu la vie sauve grâce à l’intervention des voisins qui n’ont pas tardé à attirer l’attention des ONG de défense des droits de la femme et des jeunes filles.

« Nous allons nous assurer à ce que ce cas soit résolu d’une manière à ce que la loi soit strictement appliquée », a rassuré Hadja Idrissa Diallo présidente des jeunes filles leaders de Guinée.

Après son audition au commissariat central de Ratoma l’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés et demandé pardon à sa victime.

« Ce que j’ai fait c’est dépassé. Je dois la corriger mais j’ai dépassé la limite donc maintenant je demande pardon ».

Aux dernières nouvelles, Aboubacar Soumah sera déféré au tribunal de première instance de Dixinn.

Il est a rappelé que ces derniers temps, l’on enregistre beaucoup de cas de violences faites aux femmes et aux jeunes filles malgré le combat que mène les ONG de défense des droits des femmes et des jeunes filles.

MINUSMA : discours du Premier ministre à la cérémonie de remise du Drapeau au bataillon Gangan 4

Je voudrais tout d’abord remercier l’ensemble des autorités et des personnalités qui ont bien voulu rehausser de leur présence, la présente cérémonie en dépit de leurs calendriers chargés.

La cérémonie de remise du Drapeau que j’ai l’honneur et le privilège de présider, est la quatrième du genre depuis que notre pays participe à la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Après dix (10) mois de préparation, le Bataillon Gangan 4 va dans les jours qui suivent, relever le Bataillon Gangan 3 au sein de la MINUSMA.

Il faut rappeler que c’est la montée en puissance du terrorisme et de l’extrémisme religieux dans la bande sahélo-saharienne, à la suite des évènements survenus en Lybie, qui a été à l’origine de la déstabilisation que la République sœur du Mali connait depuis 2012.

Au fil de ces évènements tragiques qui ont failli conduire à la partition du

Mali, la Guinée, à l’instar des autres pays, ne s’est pas dérobé au rôle qui est le sien, en intervenant sans délai dans cette crise par devoir de sang et d’histoire qui fait de la Guinée et du Mali deux poumons d’un même corps.

L’intervention de la Guinée aux côtés du Gouvernement et du Peuple maliens a coïncidé heureusement avec le retour de son Armée sur la scène internationale dans le cadre du maintien de la paix et de la sécurité.

Ce retour a été rendu possible grâce au programme de Réforme du Secteur de la Sécurité, initiée au lendemain de l’avènement de la troisième République par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat et Chef des Armées, Professeur Alpha CONDE.

Il apparait évident que la solution de la crise malienne prend du temps à cause de sa complexité fécondée au Nord par l’opportunisme du terrorisme.

Malgré tout, la Guinée réaffirme sa volonté ardente de demeurer au près du Mali et de la communauté internationale à travers son contingent militaire, jusqu’à la stabilisation du pays.

Cet engagement inconditionnel est si besoin en était, la preuve de l’amitié qui unit nos deux peuples et nos deux pays depuis des siècles, et qui est renforcé par la fraternité qui lie nos deux Chefs d’Etat, le Professeur Alpha CONDE et son frère et ami Ibrahima Boubacar KEITA.

Dans cette détermination, nous pouvons heureusement compter sur la bonne collaboration des pays amis et organismes partenaires qui nous appuient, non seulement dans la mise en œuvre du programme de Réforme du Secteur de la Sécurité, mais également dans la préparation et l’équipement de nos différents contingents.

A cet égard, nous tenons à réitérer nos sincères remerciements aux Etats-Unis d’Amérique et au Japon qui font preuve de générosité dans le cadre de la montée en puissance du Centre d’Entrainement aux Opérations de Maintien de la Paix.

Nos remerciements s’adressent également à la France, au Système des Nations Unis et à tous les partenaires avec lesquels nous collaborons dans le fonctionnement de ce centre qui fait la fierté de notre pays à travers l’exemplarité des contingents déployés.

Officiers, sous-officiers et militaires du rang du Bataillon Gangan 4, Vous devez vous rendre à l’évidence que cette cérémonie de remise du drapeau n’est pas un rituel fortuit. Je sais que vous êtes plein d’enthousiasme et d’engagement patriotique pour remplir le noble devoir de servir la Patrie. Cette cérémonie constitue donc une étape importante de votre mission. Le drapeau qui vous sera remis tout à l’heure symbolise le caractère national sacré de la mission pour laquelle la Guinée vous déploie au Mali.

C’est pourquoi, le Président de la République, Chef des Armées, le Professeur Alpha CONDE m’a chargé de vous dire que, sur le théâtre des opérations comme ailleurs, vous devez vous considérez comme étant les ambassadeurs de la Guinée. Ainsi, votre comportement devra-t-il toujours refléter le sens du devoir, de l’honneur, de la bravoure et du patriotisme qui ont toujours fait la marque de l’Armée Guinéenne.

Vous ne devez jamais perdre de vue le mandat et les règles d’engagement de la MINUSMA et le droit humanitaire qui vous ont été inculqués lors de votre préparation.

Le respect de la personne humaine est essentiel dans l’accomplissement de votre intervention conformément aux instruments juridiques internationaux auxquels notre pays a souscrit.

Pour conclure, je voudrais rappeler notre détermination à réussir avec la communauté internationale, le pari de la victoire sur le terrorisme et l’extrémisme violent. Je voudrais donner l’assurance de travailler avec toutes les parties prenantes pour la complémentarité et la mutualisation des moyens, afin de gagner ce pari historique.

En reconnaissant les efforts de ses partenaires dans la prévention qui constitue notre priorité en la matière, la Guinée réaffirme son engagement à rester aux côtés de la communauté internationale jusqu’à l’avènement d’un monde débarrassé du terrorisme qui se manifeste sous toutes les formes.

Enfin, en vous remettant le drapeau, rassurez-vous que les bénédictions de toute la Nation vous accompagnent afin que la protection et l’assistance de Dieu soient sur vous tout au long de votre mission.

Vive la paix et la sécurité dans le monde ;

Vive la coopération internationale ;

Je vous remercie !

Ibrahima Kassory Fofana

Premier Ministre, Chef du Gouvernement

 

Conakry accueille un atelier sur les semences paysannes africaines et l’agro écologie

Un atelier de deux jours sur les semences paysannes africaines et l’agro écologie s’est ouvert mercredi à Conakry, la capitale de la Guinée.

Il vise à renforcer les capacités des membres de la COPAGEN Guinée, la coalition pour la protection du patrimoine génétique africain et d’autres acteurs affiliés en vue de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique.

La rencontre regroupe une cinquantaine de participants venus des départements techniques comme l’agriculture, l’environnement, de la société civile mais aussi du milieu de la recherche.

Selon les initiateurs de la rencontre, il s’agira de discuter des voies et moyens de protéger la production agricole et la politique semencière en Afrique notamment en Guinée.

Pour Macky BAH Coordinateur de ACORD Guinée et point focal de la COPAGEN, il s’agira en claire de renforcer les capacités de ces acteurs sur ces questions de « survie », du rôle et la place de la recherche par rapport à la politique semencière en Guinée et les relations avec les organisations paysannes à travers les projets et programmes élaborés.

Il a par ailleurs, rappelé les missions de la coalition qui sont entre autres la gestion durable des ressources naturelles et la protection de la biodiversité.

Poursuivant, l’agro écologie et les semences paysannes africaines ont été longuement présentées par Mamadou GOITA de la COPAGEN Mali. Il a dans son intervention, décortiqué les avantages de l’agro écologie qui est « un mode de vie » qui vise à valoriser la production paysanne dans le but de réduire les coûts et de maximiser les résultats pour l’agriculteur.

Un autre avantage de cette pratique, est de lutter contre les changements climatiques contrairement à l’agriculture industrielle à grands moyens, l’agriculture extensive. L’agro foresterie, un système paysan qui est la solution pour l’Afrique insistera le très engagé Mamadou GOITA.

A la fin des travaux, il est attendu que les participants soient mieux identifiés sur les enjeux et défis de la politique semencière en Afrique et en Guinée, afin qu’ils s’engagent davantage dans la promotion et la valorisation de ces questions à travers un plan d’action de la COPAGEN pour l’année 2019.

Education: l’ouverture des classes repoussée au 03 octobre prochain

Les travaux de concertation nationale sur le pilotage du système éducatif guinéen ont pris fin ce mardi 04 septembre 2018 à Conakry. Après deux jours de session, des recommandations ont été faites pour une rentrée scolaire réussit notamment le renforcement de capacités des enseignants, le suivi constant des enseignants et des élevés mais aussi la construction de nouveaux établissements scolaires.

La gratuité de l’inscription en 1ere année, l’assainissement des établissements scolaires sont les principales priorités et décisions prises pour la rentrée scolaire.

« On a essayé de prendre en compte toutes les recommandations qui ont été faites à la base et qu’on a jugé suffisamment pertinentes pour en faire des mesures à prendre en vue d’une bonne rentrée. Il faut que l’on possède en 2 étapes: une rentrée administrative pour assainir les écoles et la présence effective des encadreurs de l’école, et la mise en place des  fournitures à usage collectif et une rentrée pédagogique qui consiste à la reprise effective des cours »,  a expliqué le porte-parole des délégués à cette rencontre.

Ces journées de concertation ont permis aux encadreurs d’être situés sur la date de l’ouverture des classes session 2018-2019 proposée pour le 03 octobre 2018.

Une proposition qui, selon le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, sera introduite en conseil des ministres pour validation.

« Ceci pour permettre la fin des préparatifs surtout en ce qui concerne notamment l’assainissement  des écoles, le débouchage des latrines, l’achat des fournitures par les parents d’élevés entre autres. Nous souhaitons que les autorités supérieures valident ces différentes propositions », a-t-il rajoute

Le ministère de l’Education nationale a promis de rehausser le niveau de l’enseignement et faire de ses conclusions une feuille de route pour une année scolaire 2018-2019 réussit.

Inondations a Gaoual, plus de 200 cases emportées: l’AJDG lance un SOS pour les victimes

Gaoual est l’une des localités les plus enclavées de la Guinée. Cette semaine, la préfecture fait face à une catastrophe liée a l’abondance des eaux de pluies dans la localité.

Un mort et des dégâts matériels considérables, c’est le bilan de la catastrophe qui s’abat sur la préfecture de Gaoual. En plus de ce bilan, il faut craindre le risque de propagation des épidémies à cause du manque d’eau potable et de nourriture pour les sinistrés.

Pour tenter de trouver une solution à cette catastrophe, l’association pour le développement de Gaoual a lancé un SOS pour venir en aide aux sans-abris, indique Aissatou Bah, habitante à Gaoual.

« Nous lançons un appel à tous les ressortissants et toutes les populations de Gaoual pour nous venir en aide parce que ces derniers jours on a enregistré plus de 200 cases emportées par l’eau ».

Actuellement une commission en charge des affaires sociales a déjà commencé à mobiliser des ressources en attendant l’aide du gouvernement.

« On lance un appel pour mobiliser plus de fonds en attendant l’aide du gouvernement et d’autres bonnes volontés ».

Pour l’heure, l’aide de l’Etat se fait encore attendre par les sinistrés de Gaoual. Il est important aussi de signaler que depuis le début de cette catastrophe, il n’y a eu aucune réaction officielle du gouvernement.

Si rien n’est fait, la liste des victimes risque de s’allonger.

Dossier à suivre

Télimélé : une fillette de 14 ans violée et séquestrée par un coiffeur

Une fille de 14 ans a été violée et séquestrée pendant trois jours la semaine dernière, dans la commune urbaine de Télimélé.

L’accusé, Mamadou Alimou Baldé est un jeune coiffeur, âgé d’environ 28 ans, a été arrêté.

Selon les explications de la jeune fille, rencontrée à l’hôpital préfectoral de Télimélé, son violeur a utilisé une ruse pour l’emmener chez lui et abuser d’elle à plusieurs reprises.

« Au lendemain de la fête de Tabaski, il m’a vu passer sur la route et il m’a appelée. Je suis allée à sa place. Il m’a dit qu’il veut m’épouser, je lui ai dit d’attendre que j’informe mes parents pour savoir ce qu’ils en disent. J’ai informé ma mère ; mais, elle m’a dit d’attendre un peu d’abord. Un autre jour, je suis venue brancher mon téléphone près de son atelier de coiffure. Le soir, je suis allée le récupérer. Il m’a demandé de lui donner mon téléphone, je le lui ai remis. Il l’a regardé un peu et m’a demandé d’aller et revenir récupérer le téléphone. Je suis partie », raconte la jeune fille.

Le coiffeur avait certainement préparé une technique pour attirer la jeune fille dans son domicile.

« A mon retour, j’ai trouvé qu’il s’est déplacé. J’ai demandé à ceux qui étaient là-bas, ils m’ont dit qu’il s’est déplacé. Je suis revenue le trouver sur place ; mais, il m’a dit qu’il a amené mon téléphone chez lui. Je lui ai demandé pourquoi il a amené le téléphone chez lui. J’ai tout fait, il a refusé de me rendre le téléphone. Lorsque je suis rentrée chez moi, ma maman m’a demandé où se trouve le téléphone, je lui ai dit que le jeune le détient, elle m’a intimé d’aller le récupérer. C’est ainsi que le jeudi, 30 août 2018, je suis allée pour récupérer mon téléphone, il m’a dit d’aller avec lui à la maison, il va me le remettre. A notre arrivée, il a ouvert sa chambre et m’a demandé d’entrer, je lui ai dit que je n’entre pas. On s’est longtemps disputé ; et, je suis entrée finalement dans sa maison. Il a fermé la porte et enlevé son pantalon. Il m’a jeté dans le lit et enlevé mes habits. Quand j’ai crié, il m’a giflé et a tenu ma bouche pour ne pas que ma voix sorte. Il a abusé de moi à plusieurs reprises pendant trois jours », a expliqué la jeune fille.

Pendant tout ce temps, la mère de la jeune la recherchait ; mais, elle ne savait pas sa destination. Car, même si sa fille lui avait parlé du jeune homme, elle ne connaissait ni son identité ni son domicile. C’est au troisième jour, dans l’après-midi que la fille est rentrée à la maison. Elle a expliqué à sa maman qu’elle était retenue en otage pendant ces trois jours par Alimou. Sa mère a saisi la gendarmerie qui est allée interpeller le jeune homme indexé par la fille.

Les médecins qui ont examiné la fille ont confirmé qu’elle a été effectivement touchée.

L’accusé a été conduit à la prison civile de Télimélé où il est actuellement détenu.

Amara Mansa Doumbouya mis en liberté provisoire

Mansa Doumbouya, responsable de la cellule de communication du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a bénéficié d’une liberté provisoire dans la soirée de ce mardi.

Il avait été convoqué puis déféré au commissariat central de Ratoma, le lundi 03 Septembre.

Sa libération a été confirmée par son secrétaire général que nous avons joint au téléphone. Selon lui, il leur a fallu se constituer en prisonnier pour que leur camarade soit mis à la disposition du procureur de Dixinn.

« Nous nous sommes rendus là-bas pour nous constituer en prisonniers et quand on est venu, le commissaire a dit vraiment qu’il faut qu’il nous donne des explications et c’est au cours de ces explications que chaque partie a donné sa version des faits et par après ils ont appelé le ministre de l’enseignement supérieur, qui a dit de déférer le problème. C’est ainsi que nous avons suivi pour être avec lui au tribunal de Dixinn où il a été entendu par le procureur et demain il doit revenir à partir de 10 heures », a indiqué Aboubacar Soumah.

Cette libération provisoire n’empêchera pas le blocus des négociations  entre le gouvernement et le syndicat.

Selon Aboubacar Soumah, tant qu’Amara Mansa Doumbouya n’obtiendra pas sa totale liberté dans cette autre affaire, il ne sera pas question pour le SLECG de reprendre les négociations avec le gouvernement.

Pour l’heure, aucune véritable raison de son arrestation, n’a été révélée par le premier répondant juridique du syndicat.

Un homme condamné à 80 jours de prison pour coups et blessures

Le tribunal de première instance de Dixinn a condamné un apprenti chauffeur hier, lundi 03 septembre 2018, à deux mois et 20 jours d’emprisonnement. La juridiction a reconnu Thierno Bachir Bah, coupable de coups et blessures volontaires à l’encontre d’Alpha Camara.

Thierno Bachir Bah, apprenti chauffeur, a été arrêté en juin dernier au quartier Belle-vue, suite à une bagarre qui l’a opposée à Alpha Camara. Ce dernier a porté plainte pour coups et blessures volontaires devant le tribunal de première instance de Dixinn. Le prévenu a comparu ce lundi, 03 septembre devant cette juridiction où il a plaidé coupable. Bachir Bah a reconnu que c’est lui qui a agressé le plaignant et l’a blessé.

« J’ai quitté Coyah pour venir acheter des habits à Conakry. A mon retour, comme il était difficile de trouver un taxi, j’ai décidé de marcher un peu. C’est ainsi que quand je suis arrivé au niveau de la Belle-vue, j’ai trouvé que le plaignant Alpha Camara se disputait chaudement avec un conducteur de taxi moto qui l’avait renversé. Sans même chercher à comprendre ce qu’il se passait, je me suis mêlé dans la dispute et j’ai roué monsieur Alpha Camara de coups, il s’est blessé », a-t-il déclaré devant le tribunal, ajoutant qu’il regrette aujourd’hui son acte.

Quant au plaignant, il a indiqué que les coups qu’il a reçus l’ont empêché de travailler pendant 15 jours et l’ont coûté une somme de 984.000 francs guinéens comme frais de traitement. Une somme dont il a réclamé le remboursement. Et le procureur, Alphadjo Barry, a soutenu la demande du plaignant et demandé la condamnation du prévenu au temps mis en prison.

Une demande acceptée par le tribunal qui a condamné Thierno Bachir Bah à 80 jours, soit le temps qu’il a déjà passé en prison, et au paiement des 984 000 francs guinéens réclamés par le plaignant.

Le SLECG suspend les négociations avec le gouvernement  après l’arrestation d’un syndicaliste

Les négociations entre le (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) et le Gouvernement guinéen autour des huit millions comme salaire de base des enseignants n’ont pas repris ce mardi, 04 septembre 2018 suite à l’arrestation du syndicaliste Amara Mansa Doumbouya.

Pourtant, toutes les parties étaient représentées ce matin au ministère de la Fonction publique où se tiennent les négociations: gouvernement, syndicalistes et inspection du travail. Mais, quelques minutes après le début du huit clos, les acteurs sont sortis pour s’adresser aux médias.

« Il n’y a pas eu de négociations aujourd’hui ! Un d’entre nous est mis aux arrêts, en la personne d’Amara Mansa Doumbouya. Il a été arrêté hier soir. Et, on ne sait pas pour qu’elles raisons. Donc, pour cette raison, on a demandé à ce que notre collègue soit remis en liberté avant de poursuivre les discussions », a expliqué Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG.

Concernant les motifs de cette interpellation, Aboubacar Soumah jure qu’aucune information ne lui a été donnée dans ce sens. Pourtant, Amara Mansa Doumbouya est membre de la Cellule de communication du SLECG. Or, dans les accords avec le Gouvernement, des poursuites judiciaires ne devaient pas être enclenchées contre un d’entre eux pour faits de grève.

Pour sa part, Mohamed Traoré, le chef de cabinet du ministère de la Fonction publique, a dit avoir pris bonne note de la position des syndicalistes. « Ils nous ont informés de l’arrestation d’un des leurs, tout en précisant qu’ils ne peuvent pas négocier dans cette situation. Donc, à notre niveau, nous avons pris acte de ce qu’ils ont dit ; et, nous attendons la suite pour revenir à la table des négociations. En tout cas, il n’y a pas de problèmes en ce moment ! Et, ce report n’aura pas d’impacts sur les négociations », a essayé de rassuré Mohamed Traoré.

Enfin, il importe de noter que Dr Alia Camara, Directeur Général de l’inspection générale du travail n’a pas répondu à aucune question des journalistes présents. Il a d’ailleurs été le premier négociateur à sortir de la salle pour s’éloigner précipitamment…

Evidemment, lorsque des négociations sur des questions salariales des enseignants stagnent à quelques petits jours de l’ouverture des classes, il y a à s’inquiéter des lendemains mouvementés à Conakry et dans la Guinée profonde.

Ministère de l’Agriculture : Le suivi des activités de la campagne agricole en débat

La réunion de cabinet de ce lundi, sous la présidence de Mme le ministre, Mme Mariama Camara, s’est largement intéressée à la situation de la campagne agricole en cours.

Mme le ministre Mme Mariama Camara, a d’ailleurs rappelé que cette campagne est officiellement lancée depuis la dernière Journée Nationale du Paysan qui a eu lieu il y a plusieurs mois en N’Zérékoré, en région forestière.

« Le département doit s’atteler désormais au suivi des activités en cours » a-t-elle conseillé.

Evoquant ce suivi des activités, le Directeur national de l’Agriculture, El Hadj Mohamed Lamine Touré, a présenté l’état de répartition des machines agricoles entre les 7 centres de mécanisation créés à cet effet et qui touchent toutes les préfectures du pays.

A date, les centres de Koba, Kindia, Mamou, Kankan ont déjà reçu le nombre de tracteurs et moissonneuses-batteuses alloués. Les autres centres à savoir Koundara, Faranah et Famoyla en Forêt seront servis dans les prochains jours car les convois d’équipements sont sur la route.
L’opération est exécutée par le Génie militaire.

Les équipements dont il s’agit sont les 33 tracteurs stockés à Conakry ainsi que les 120 moissonneuses-batteuses et 50 tracteurs, aussi stockés jadis au Port de Daiplon à Boké.
Mme la ministre de l’Agriculture doit visiter dans les prochains jours les centres déjà équipés, complètement.

Le Directeur national de l’Agriculture a également présenté le tableau de la situation de tous les types d’engrais pour toutes les régions du pays. Ce, pour la bonne conduite de la campagne agricole.

L’IRAG, à travers ses services et autres du département, suit les opérations de distribution des plants de café Arabica aux paysans dans la région du Foutah.

A date, Dr Famoi Béavogui a relevé que plus de 2 millions de plants sont livrés aux paysans. Sur une prévision de 33 localités, à date 25 sont servies.

La direction de la Protection des Végétaux et Denrées Stockées, a informé que le mildiou, parasite qui s’est attaquée aux champs de pomme de terre au Foutah, l’an dernier, est apparemment maitrisé. Ce qui n’est pas du cas de la chenille légionnaire d’automne qui s’attaque au maîs et autres graminés.

Mme la ministre de l’Agriculture a donné des instructions à chaque service pour la bonne marche des activités. Mme Mariama Camara a instruit à son chef de cabinet à faire en sorte que le déménagement dans le bâtiment du département rénové soit fait dans les prochains jours.

 

Eliminatoires Can 2019 : La Centrafrique prépare le match contre la Guinée au Sénégal

L’équipe nationale de la République Centrafricaine (RCA) a pris ses quartiers dans les installations de l’institut Diambars à Saly Portudal où elle prépare sa prochaine rencontre contre la Guinée, prévue dimanche, pour le compte de la 2-ème journée des éliminatoires de la CAN 2019.

Le sélectionneur de la RCA, le Suisse Raoul Savoy, présent depuis à Saly, sur la Petite-Côte sénégalaise (Mbour), a déjà pu compter sur 14 joueurs pour les premiers jours du stage.

« Tout se passe bien et l’ossature se met en place », a dit le technicien suisse, selon qui 14 joueurs des joueurs convoqués sont déjà sur place.

« L’objectif est de ramener quelque chose de Guinée », a indiqué le technicien, avant de confirmer le forfait de Geoffrey Kondogbia, ancien international français évoluant à Valence (Espagne).

L’ancien international français, qui n’a joué que des matchs amicaux avec les Bleus, a été appelé pour la première fois par les Fauves en quête d’une première qualification en phase finale de Coupe d’Afrique des nations.

Le Dijonnais Cédric Yambéré a lui répondu favorablement à l’appel de l’équipe nationale centrafricaine. Il est attendu au stage des Fauves qui se poursuivra jusqu’à ce jeudi, selon des informations reçues de la direction de l’institut Diambars.

L’équipe nationale centrafricaine a prévu de jouer un match amical contre un club local ce mercredi, avant son départ pour Conakry.

La RCA, logée dans le groupe H, avait battu le Rwanda 2-1 pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2019. Son adversaire, la Guinée, était allée s’imposer devant la Côte d’Ivoire à Bouaké sur la marque de 3-2.

Rentrée scolaire 2018-2019 : le MEN-A lance les travaux du comité national de pilotage de l’Education

Il s’agit de la 3ème et dernière étape des sessions de concertations des acteurs sur l’éducation . Elle regroupe pendant deux jours, les inspecteurs régionaux de l’éducation, les cadres du MEN-A,les partenaires sociaux,techniques et financiers.

Autour de la table la soixantaine de participants va passer au peigne fin les recommandations faites par les structures déconcentrées pendant leurs sessions notamment les DPE et IRE. Spécifiquement,il s’agira de partager et de prendre en compte toutes les dispositions et recommandations jugées adaptées et efficientes lors des CPPE et CRPE en vue de les intégrer dans les priorités du département pour l’année scolaire prochaine .

Parmi les thématiques prioritaires à débattre,figure le partage du contenu de la lettre de mission de Monsieur le premier pour le MEN-A et valider les conclusions issues des CPPE et CRPE :
les leçons tirées du bilan de l’année scolaire écoulée,notamment l’impact des crises sur les résultats et le calendrier scolaire;

les causes de l’échec scolaire et des pistes d’amélioration du rendement scolaire notamment des examens nationaux;

le processus d’amélioration de l’enseignement apprentissage;

les besoins en enseignants exprimés par le DPE et DCE conformément à la carte scolaire;

la participation communautaire à la vie de l’école;

les mesures correctives par rapport aux indicateurs de performance en termes d’accès,de taux de

redoublement,d’achèvement,d’ abandon et de réussite;

l’etat des cantines scolaires etc

Dans son discours ,le Ministre de l’éducation nationale a invité les participants à donner le meilleur d’eux même pour la réussite de ces journées de concertations.A ses côtés, son homologue de l’administration du territoire et de la décentralisation. Gl Bourema Condé qui a ouvert les travaux au nom du premier Ministre, a félicité le MEN-A et tous ses partenaires pour les travaux qui ont abouti à ce comité national.

Il reste rassuré que les conclusions de cette dernière étape du processus permettrons de résoudre les grands problèmes qui assaillent le système éducatif guinéen.

Quand aux partenaires sociaux, techniqueet financiers,ils se félicitent de leurs participations à ce comité depuis le niveau préfectoral.Ils ne comptent ménager aucun effort pour la réussite des travaux.

La rencontre prendra fin demain mardi à Conakry par des recommandations qui vont servir de feuille de route pour l’année scolaire 2018-2019.