Présidentielle 2020/Guinée: Le MPDG de Siaka Barry tourne le dos à l’élection

Siaka Barry, président du MDPG (Mouvement Populaire Démocratique de Guinée), a annoncé le 08 septembre, sa non-participation à l’élection présidentielle du 18 octobre.

En effet selon Siaka Barry, ce choix courageux et audacieux fut une décision difficile à prendre pour son parti le MDPG, tiraillé entre ses intérêts propres du moment et l’intérêt supérieur de la nation.

« Nous au MPDG, avons résolument fait le choix de notre dignité, de notre honneur et de notre probité morale en gardant une foi inébranlable en l’avenir et en notre patrie, la Guinée. Et comme pour paraphraser le grand Syli, le camarade Ahmed Sékou Touré, père de l’indépendance et premier Président de la Guinée, nous disons que : « nous préférons la défense de la démocratie dans un combat patriotique difficile, à la défense de nos intérêts individuels, égoïstes et carriéristes, dans le reniement de la vérité et de nos valeurs », a alors expliqué l’ex-ministre des sports.

Le président du MPG a indiqué de plus que « tant que le parti au pouvoir, par ses faits et méfaits, s’inscrira dans le sens contraire de l’histoire, et érigera des entraves sur le noble chemin de l’alternance démocratique en Guinée, nous ne serons pas avec lui. ».

Pour rappel le président sortant Alpha Condé, candidat à sa succession, a reçu Siaka Barry en audience, il y’a quelques jours.

Source: Agence Guinée Presse

Présidence 2020: Lancement du mouvement Alpha Big-up pour la continuité

Le ministre d’État, ministre des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique, Sanoussy Gbantama Sow, a présidé dimanche, 30 août 2020, à Conakry, le lancement officiel du mouvement Alpha Big-up pour la continuité.

Selon l’initiateur du mouvement, Aboubacar Barry, ministre du commerce, le mouvement Alpha Big-up pour la continuité signifie un grand départ de soulèvement de la jeunesse pour la continuité du professeur Alpha Condé. C’est un outil mis à la disposition du RPG arc-en-ciel, pour véhiculer les messages de paix et d’unité nationale. Mais aussi, réveiller la conscience collective pour continuer à soutenir les œuvres du président Alpha Condé.

Mohamed Kadiatou Sylla, membre, a ajouté que Alpha Big-up est un mouvement qui regroupe les jeunes et les femmes des cinq communes de Conakry pour soutenir les idéaux du Pr Alpha Condé. Ses antennes sont en cours d’installation dans les préfectures.

Il a fait savoir qu’après une réflexion mûrie, les membres du mouvement ont choisi le professeur Alpha Condé comme l’homme qu’il faut pour la continuité en Guinée. Car dit-il ses chantiers de 2010 à nos jours sont élogieux.

Présidentielle 2020: Bouya Konaté investi candidat de l’UDIR

Les délégués des fédérations de l’Union pour la Défense des Intérêts Républicains (UDIR) de Conakry et de l’intérieur du pays ont officiellement choisi samedi 29 Août 2020 Bouya Konaté, candidat pour l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 en Guinée.

C’était à la faveur de la Convention Nationale du Parti qui s’est déroulée dans l’Amphithéâtre Malick Condé de l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG) en présence des représentants des partis politiques dont Diabaty Doré du RPR.
A l’occasion, tous les discours ont révélé les qualités de l’homme en l’occurrence Bouya Konaté actuellement président en exercice de l’UDIR et membre influent de la Coalition des partis de l’opposition extraparlementaire de Guinée.

Ouvrant le bal en liesse, le Secrétaire Général de l’UDIR, Imourana Traoré a expliqué les différentes raisons qui ont motivé la désignation de Bouya Konaté.

« J’accepte les demandes faites par les délégués des fédérations des quatre régions de la Guinée et ceux de Conakry. J’ai écouté leurs demandes avec attention, il s’agit d’aller avec la coalition à la présidentielle, ma demande à mon tour, est de dire aux jeunes d’arrêter d’accompagner les Présidents au cimetière mais plutôt d’accompagner les jeunes au pouvoir » a déclaré Bouya Konaté.

A noter que l’UDIR se dit parti de rupture qui est né pour que les pratiques néfastes d’hier et d’aujourd’hui cessent en vue de créer une société juste, prospère et solide dans laquelle le citoyen est souverain et prend les décisions basées sur la volonté et le bien de tous.

L’éventuelle candidature de Cellou Dalein Diallo divise au sein du FNDC

Cellou Dalein Diallo a jusqu’au lundi 31 août pour indiquer au Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) s’il sera candidat. En attendant, l’opposant multiplie les consultations au sein de son parti.

La candidature de Cellou Dalein Diallo à la présidentielle, sonne comme une question existentielle pour le FNDC, le Front national pour la défense de la Constitution.

Cette plateforme, qui réunit société civile et opposants politiques, est claire : tous les membres doivent être pleinement engagés contre un éventuel 3e mandat du Président Alpha Condé. Le FNDC conteste l’ensemble du processus électoral : « par conséquent, tout candidat à la présidentielle est automatiquement exclu du FNDC », explique un militant.

Dans un tel contexte, la volonté affichée par Cellou Dalein Diallo, principal soutien du FNDC, de s’impliquer dans un scrutin présidentiel, est perçu comme un acte de dissidence. « Notre combat repose sur la rue, or Cellou et son parti mobilisent beaucoup, reconnait un opposant. Son exclusion du FNDC porterait un coup dur au mouvement », qui a reporté ses dernières mobilisations.

De son côté, l’UFDG (l’Union des Forces démocratiques de Guinée) a démarré des « consultations » auprès de ses représentations en région et à l’étranger avec une question sous forme de sondage: « le parti doit il participer à la présidentielle ? ». Le dépouillement de ce vote interne est prévu en fin de semaine. Et jusque-là, les résultats ne sont pas évidents. « Les débats sont houleux », indique un militant, qui décrit des sympathisants aux avis profondément partagés sur la question.

Les partis politiques ont jusqu’au 8 septembre pour déposer le dossier de leur candidat à la présidentielle auprès du greffe de la Cour Constitutionnelle.

Présidentielle guinéenne: l’UFDG en consultations internes sur son éventuelle participation

Le principal parti d’opposition en Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dans une note en date du 22 août dernier, a demandé à ses bureaux fédéraux de lui communiquer leur avis sur la participation ou non de leur formation politique à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.Ces avis sont attendus au plus tard le mercredi 26 août, souligne la note dont copie est parvenue ce lundi à APA.

L’Ancien ministre de la Défense, Me Abdoul Kabèlé Camara et M. Ousmane Kaba, ancien ministre chargé du Bureau de la Stratégie à la Présidence de la République, sont, pour le moment, les deux seuls candidats déclarés à la présidentielle d’octobre prochain.

Présidentielle 2020 en Guinée: La caution fixée à 800 millions et la campagne à 20 milliards GNF

Le montant du cautionnement et le plafonnement du montant global des dépenses, par candidat ou entité devant prendre part à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 sont fixés respectivement à 800 millions GNF et 20 milliards GNF.

C’est du moins la quintessence de la décision N° 064 signée mardi, 18 août 2020, par le président de la CENI, Kabinet Cissé, en application des dispositions de l’article 172 du code électoral sur proposition de la commission financière mise en place à cet effet.

Ainsi le montant du cautionnement, fixé à 800 millions GNF, indique ladite décision, doit être versé au Trésor public contre récépissé, par les candidats ou les mandataires des entités prenant part à l’élection dans un délai de 40 jours au moins et 49 jours au plus avant le scrutin.

Guinée: Alpha Condé invité à briguer un 3e mandat

Les délégués du parti pouvoir en Guinée, réunis en Congrès depuis hier, ont invité, jeudi, le président sortant, Alpha Condé, à accepter d’être leur candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain et donc de briguer un troisième mandat à la tête du pays.La vague de contestation menée depuis des mois par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n’aura pas suffi pour dissuader les partisans du régime actuel à plébisciter Alpha Condé, 82 ans, pour l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 18 octobre prochain.

A l’issue de leur congrès, tenu les 05 et 06 août, les quelque 350 délégués du parti réunis au Palais du Peuple, siège de l’Assemblée nationale, ont invité leur mentor à se porter candidat à sa propre succession.

« Il ressort des interventions un plaidoyer en direction du président Alpha Condé, pour qu’il veuille bien accepter la volonté du peuple d’être le candidat unique du RPG à l’élection présidentielle », a déclaré devant les délégués du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) la députée chargée de la synthèse des travaux de la convention, Diakagbé Kaba.

Premier président démocratiquement élu de la Guinée, Alpha Condé a été réélu en 2015 pour un second et dernier mandat, selon l’ancienne loi fondamentale du pays, modifiée en mars dernier lors d’un référendum controversé.

C’est cette modification qui permet à Alpha Condé de remettre les compteurs à zéro si l’on en croit à ses partisans. L’intéressé a quant à lui toujours exprimé son opposition au principe de la limitation des mandats, le qualifiant d’injuste.

Il a par ailleurs laissé planer le doute, à maintes reprises, sur sa probable candidature à la présidentielle d’octobre prochain. « C’est mon parti qui décidera », rétorque-t-il à chaque fois que la question lui est posée.

Présidentielle 2020: Le président de la CENI fait le compte rendu des activités réalisées

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Kabinet Cissé a donné mardi, 04 août 2020, lors d’une conférence de presse, des informations relatives à l’organisation de l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.
Le président de la CENI a indiqué que l’ensemble des commissaires et du personnel technique de la CENI sont à pieds d’œuvre et qu’à ce jour, plusieurs activités sont réalisées avec succès par l’institution à savoir : la mise en place des démembrements de la CENI de l’échelle communale à l’échelle sous-préfectorale (CECI, CEPI, et CESPI)
« Cette opération importante qui a concerné 4.916 personnes dont 155 nouveaux membres, a été facilitée par l’arrêt numéro AE 011 du 18 juin 2020 de la cour constitutionnelle relatif à la requête de la CENI demandant la reconduction des membres des démembrements. La formation des démembrements sur toute l’étendue du territoire national du 2 au 13 juillet par 76 formateurs nationaux et 1797 formateurs locaux. Le déploiement de 2000 opérateurs de saisie, 345 superviseurs communaux, 38 coordinateurs préfectoraux et 8 coordinateurs régionaux par l’opérateur local ETI. La mise en place de 2000 centres de recensement des électeurs sur toute l’étendue du territoire national communément appelé commissions administratives d’établissement et de révision des listes électorales (CAERLE), soit 10.000 personnes déployées en raison de cinq membres par CAERLE, et dont 6.000 membres ont été formés du 15 au 18 juillet. L’actualisation du découpage administratif par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation et de la cartographie électorale précédée par la formation d’environ 1000 agents issus de la CENI et des structures décentralisées. Et l’enrôlement de 2.438 992 électeurs jugés problématiques par la mission des experts de la CEDEAO à la veille des législatives du 22 mars 2020, les nouveaux ayant 18 ans et plus et les non recensés », a détaillé le Président de la CENI devant la presse.
Outre l’appui technique, matériel et financier du gouvernement, d’autres actions ont été menées selon Mr Cissé.
« la diffusion des spots en langues nationales et l’implication des ONG avec une couverture nationale et la mise en place du comité des opérations électorales le 11 juillet de la révision à la distribution des cartes d’électeurs », a-t-il ajouté, tout en rappelant le respect des gestes barrières pendant les travaux

La CODECC soutient la candidature d’Alpha Condé pour la présidentielle 2020

La convention nationale de la Coalition Démocratique pour le Changement dans la Continuité (CODECC), regroupant 100 partis politiques et 256 organisations, soutenu lundi, 03 août à Conakry, la candidature du président Alpha Condé, à l’élection présidentielle d’octobre 2020.

Après des heures de concertation, les membres de la CODECC, alliée du RPG/Arc-en-ciel, ont annoncé une résolution dans laquelle, ils désignent le Pr Alpha Condé comme leur candidat à l’élection présidentielle de 2020.

Le ministre de la Jeunesse, président de la commission d’organisation de la convention, Mouctar Diallo a déclaré que : « Nous décidons d’investir solennellement notre entière confiance dans un candidat rassurant et naturel, à la prochaine élection présidentielle qui est le professeur Alpha Condé.

Ainsi, nous déclarons officiellement, que le candidat de la CODECC à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, est le Pr. Alpha Condé. La CODECC assure à son candidat, le candidat du peuple, qu’elle se battra pour son élection de la manière la plus nette, incontestable et éclatante dans l’intérêt supérieur de la Guinée ».

Le coordinateur général de la CODECC, Aboubacar Sylla a affirmé que le président Alpha Condé rassure pour le présent et l’avenir de la Guinée.

Fin des opérations de revision des listes électorales en Guinée

Les opérations de révision exceptionnelle des listes électorales ont pris fin lundi 03 août 2020, sur l’ensemble du territoire de Guinée.

Au dernier jour de cette activité du processus électoral, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), M. Kabinet Cissé accompagné de ses vice-présidents, Bakary Mansaré et Dr Mamadou Bano Sow, a visité quelques CAERLE dans les communes de Kakoum et de Dixinn, en vue de remercier les membres de l’ensemble des CAERLE et les opérateurs de saisie qui, de par leur courage et détermination, ont pu mener à bon port cette opération sur le terrain.

Selon le Président de la CENI, durant les 15 jours écoulés, l’occasion a été offerte non seulement aux électeurs omis lors du double scrutin du 22 mars mais aussi ceux qui ont atteint 18 ans révolus pour faire partie du fichier électoral avant le rendez-vous du 18 octobre 2020.

Pour Mr Cissé « après cette phase d’enrôlement des électeurs, l’accent sera mis sur le traitement des données au niveau du site central de la CENI où, au-delà des expertises locales, des missions de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont attendues pour apporter leurs appuis à la qualification des données du fichier électoral guinéen ».

Lancement des activités liées au processus électoral

Le préfet de Télimélé, Amadou Sadio Diallo a récemment présidé la cérémonie de lancement des activités sur le processus électoral en Guinée.

La cérémonie s’est déroulée dans la salle de la Commission Electorale Préfectorale Indépendante (CEPI) en présence du chef de mission de la CENI, Abdoulaye Ben Camara accompagné de Mohamed Diallo du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.

Au cours de la rencontre de 72 membres des démembrements de la CENI (CEPI-CESPI), il a été surtout question de la formation de 135 membres de la Commission Administrative d’Etablissement et de Révision de la Liste Electorale (CAERLE) et de celle de 45 opérateurs des saisis qui seront chargés d’enrôler les citoyens en âge de voter.

Dans son intervention, le préfet de Télémélé a expliqué l’importance de ces séries de formations liées à l’élection présidentielle de 2020.
Parallèlement à ces activités liées à l’élection présidentielle de 2020, une mission chargée d’actualiser le découpage territorial a séjourné le weekend dernier dans la préfecture.

10 familles d’activité retenues pour la présidentielle 2020

Le Directeur du Département Opérations et Planification de la CENI, Dr Sory Sidibé, a présenté le chronogramme de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020.

Selon l’article 28 de la Constitution, dit-il, le scrutin pour l’élection du président de la République a lieu 90 jours au plus ou 60 jours au moins avant la fin du mandat du président en exercice. « Compte tenu du temps, nous ne pouvons pas prendre 90 jours avant la fin du mandat mais, nous sommes allés sur la base de 60 jours au moins et c’est ce qui nous amène au 22 octobre 2020.

Ce 22 octobre n’est pas un jour férié et l’habitude en Guinée, c’est d’organiser les élections les dimanches. Le dernier dimanche du temps du mandat en cours tombe sur le 18 octobre. C’est la raison pour laquelle la CENI s’est engagée à élaborer ce chronogramme pour respecter la loi guinéenne.» a expliqué Dr Sory Sidibé.

Et pour le Directeur des Opérations de la CENI, le chronogramme est composé des principales activités autrement appelées « les familles d’activités du processus électoral ». « Les dix activités du chronogramme sont la remobilisation et la formation des membres des démembrements, l’assainissement du fichier électoral, l’opération de mise à jour du fichier électoral, la mise à jour des listes électorales, la consolidation et le traitement des données, la gestion des candidatures et la campagne électorale, la distribution des cartes d’électeurs, la formation des agents électoraux, l’information et la sensibilisation sur le scrutin, la gestion du scrutin. », a-t-il ajouté.

Autre précision importante, c’est que « ces dix familles d’activités sont subdivisées en 33 sous-familles d’activités et ces 33 sous-familles sont exécutées suivant l’ordre de 105 principales activités qui seront réalisées de manière superposée ou juxtaposée selon la planification qui leur est imposée jusqu’au jour du scrutin », a-t-il conclu.

Mise en place d’une nouvelle alliance électorale en Guinée

Les membres de la Nouvelle Alliance des Partis Politiques pour le Développement (N.A.P.D) ont procédé lundi 29 juin 2020 à Conakry à la signature d’un protocole d’accord portant sur une candidature commune lors de la prochaine élection présidentielle en Guinée.

La nouvelle plate-forme composée de (7) partis politiques se fixe pour objectif de mutualiser les efforts de ses membres dans la poursuite de l’effort de consolidation de la démocratie pluraliste fondée notamment sur le respect des libertés individuelles et collectives garanties par la constitution issue du double scrutin du 22 mars 2020. Il est prévu également le respect des autres lois qui régissent la République en ce qui concerne la conquête et l’exercice du pouvoir.

Le porte-parole de la N.A.P.D, président du parti GUD, Dr Sékou Benna CAMARA a dans sa déclaration, précisé que le candidat qui sera choisi lors de l’élection présidentielle de 2020 par la plate-forme, devrait être capable d’apporter une nouvelle impulsion au processus de développement du pays pour le bien-être de tous les citoyens.

« Aussi, le futur candidat doit-il être en mesure de rassembler tous les fils du pays dans l’effort de construction nationale sur une seule base rationnelle et objective qui se trouve être la compétence, le tout couplé d’une lutte impitoyable contre la corruption », a dit le porte-parole de la Nouvelle Alliance des Partis Politiques pour le Développement.

Présidentielle 2020: Un vieil ami d’Alpha Condé lui conseille de céder la place à un autre

Lundi, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI), le constitutionnaliste français, Edmond Jouve a répondu au micro de Christophe Boisbouvier. Considérant Alpha Condé,comme un grand ami, Il ne s’est pas privé de dire le fond de sa pensée dans le débat constitutionnel en Guinée. 

En effet, pour Edmond Jouve, Alpha Condé était un grand ami et un grand révolutionnaire.

« Alpha Condé était un grand ami. Nous avons été professeurs-assistants ensemble à l’université Paris 1 et le reste. J’étais très impressionné par ce qu’il a mené à la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF). Il était, si vous le voulez, un grand révolutionnaire. Alors, aujourd’hui, le problème qui se pose est de savoir évidemment s’il va accomplir un nouveau mandat », a déclare t’il.

Quand à la question du supposé troisième mandant, de son ami, Alpha Condé, il admet qu’il est mieux de faire un certain temps et de laisser la place à quelqu’un d’autre ensuite. Parce que, selon lui chacun peut apporter des choses nouvelles au pays.

« Il mieux de faire un certain temps et ensuite de laisser la place, ne serait-ce que parce que chacun fait un petit peu à sa manière et peut apporter des choses nouvelles au pays qu’il aspire à présider. Alors, s’il fallait dire oui ou non, je dirais non, il vaut mieux limiter les mandats ». Déclare Edmond Jouve